Je suis dans un couloir, rouge, long, très long, il paraît presque irréel. J'aperçois une porte au bout de celui-ci. J'avance jusqu'à celle-ci. Mes pas résonnent dans le couloir, le silence de la pièce emplifie leur bruit. Arrivée devant la porte, je peux y lire "Salle du choix". J'inspire calmement, je ne sais pas à quoi m'attendre. Alors je ne m'attends à rien, je déverrouille la poignée et pousse la porte.
J'arrive dans une pièce. Celle-ci est petite, on s'y sent à l'étroit; une petit fenêtre donne un peu de lumière. Au milieu, une table, seul meuble présent dans la pièce.
Soudain je sais ce qu'il faut que je fasse. Je suis dans la salle du choix. Je suis ici pour présenter les choix. Un nouveau personnage doit entrer en scène. Ce nouveau personnage sera choisi par les dieux. Je sais qu'ils me regardent, je sais qu'ils m'écoutent.
-Chers dieux et déesses, vous avez déjà tué deux personnages maintenant vous allez donner la vie. Un nouveau personnage va intervenir. Vous pouvez choisir qui sera celui-ci. Pour cela trois cartes sont disséminées dans la pièce. Trois cartes. Trois motifs. Trois personnages. Un choix. Vous allez devoir voter pour votre carte préférée, vous ne savez pas à quoi ressemblera le personnage qui en découlera.
>>La messagère des dieux vous salue, conclus-je. Puis je me dirige vers la table, prenant mes aises, j'examine la première carte.
Sa taille est similaire à celle d'une carte de jeu. D'ailleurs on peut aisément par sa taille et sa forme la prendre pour une carte banale or celle-ci est étonnante. À commencer par sa couleur, un vert aussi intrigant et sublime qu'indescriptible, et la narratrice seule sait à quel point il est indescriptible. Mais le plus extravagant c'est les fines écailles qui s'assemblent au dos de la carte, lisses et tranchantes. Gare à vos doigts. Je la prends délicatement entre mes doigts afin de la retourner.
Sur l'autre face on peut apercevoir un dessin. Un dessin magnifique plein de petits détails. Il représente deux sabres parallèles l'un à l'autre. De petits reflets s'y dessinent et une lueur sombre se découpe de manière parfaite. Jeu de lumière parfait rendant la carte superbe.
Une fois la carte bien observée, je me mets à en chercher une autre. Je regarde de partout puis je me baisse afin d'inspecter ce qu'il se trouve sous la table. Dans le coin droit de la table, je vois une nouvelle carte de la même taille. Sur celle-ci on apreçoit un blason représentant un feu follet brûler d'une belle flamme bleue sur un fond clair, en dessous, gravée en lettres d'or avec une écriture minuscule mais raffinée, il est écrit: "Bastion Bastiford lourd". Au milieu, de longues chaînes sont dessinées, traversant la carte de part en part avec leurs jeux d'ombres. Je prends la carte et la retourne; je découvre alors le même blason, faisant ressortir cet esprit ancestral.
Je cherche longuement la dernière, mais ne la trouve pas. Quelque part, cachée des regards des dieux et des mortels, se trouve la dernière carte.
Je m'adresse aux dieux:
- Dieux, déesses, je vous en prie. Faites votre choix.
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Lutte des Dieux
AkčníBonjour à toi, dieu ou déesse. Ils se battront. Ils se batteront pour toi. Pour vous tous. Ils? Eux. Eux qui veulent obtenir les faveurs de leurs dieux. Mais malgré tout, il existe une règle, une seule règle pour eux: "tous les coups sont permis".