Dans cette fanfiction, je vous propose de rejoindre le quotidien de Noërae, employée à Carter Corp aux côtés du charmant Matt, un graphiste à l'allure féline.
Leur amitié quasi parfaite pourra elle basculer du jour au lendemain en une histoire d'amo...
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J'imagine que quelques heures se sont passées lorsque je me réveille sur le sol miteux de cet endroit répugnant.
Mon poignet me fait atrocement souffrir et je dois reconnaître que le reste de mon corps n'est pas au meilleur de sa forme. Du sang recouvre mes mains et ce qu'il reste de ma robe.
On peut dire que j'ai fière allure !
Je vois Lana en grande discussion avec plusieurs hommes à qui elle ordonne de se poster à des angles différents.
Sean, le molosse, lui ne me quitte pas d'une semelle, une arme pointée sur moi.
Je dois tenter quelque chose, c'est maintenant ou jamais...
Voyant qu'il n'est pas insensible à mes charmes, je décide de la jouer fine et lui demande d'une voix suppliante.
N : "Sean...Vous pouvez venir plus près s'il vous plait ?"
Je regrette aussitôt l'équivoque de ma phrase mais c'est bien la seule chance qu'il me reste !
Il vient s'accroupir à mes côtés en me détaillant de haut en bas de manière dégoûtante.
S : "Qu'est ce que tu veux ma jolie ?"
(Ah déjà on est plus dans le "salope", y a du mieux !)
N : "J'ai très très envie d'aller faire pipi et je préfère vous le demander à vous car vous m'avez l'air d'être un homme compréhensif..."
Il esquisse un petit sourire avant de me saisir par le bras pour m'aider à me relever.
Mais je ne tiens quasiment plus sur mes jambes, aussitôt je m'écroule et il me rattrape in extrémis par la taille. J'échappe un cri soutenu tant ses gestes sont maladroits et appuie davantage sur mes blessures.
(Je ne dirai pas qu'il est con mais bon...vous m'avez compris !)
Devant le raffut, Lana se retourne vers nous et lui crie :
L : "Putain mais qu'est ce que vous foutez vous deux ?"
Sean lui lance d'une voix grave :
S : "Je l'accompagne pisser"
(Hein ? Comment ça il m'accompagne ? Tu vas pas me tenir la main quand même !)
La garce lui fait signe d'y aller d'un revers de main et je rassemble mon courage pour marcher jusqu'aux toilettes crasseuses qui m'attendent.
(C'est tout royal, on adore)
Devant la porte répugnante qui se présente à moi, je lui demande d'une voix douce :
N : "S'il vous plait, détachez-moi juste le temps que je fasse pipi, j'ai le poignet cassé de toute façon, je pourrais rien tenter de malheureux"
