2NDE 3

N° 11 : Javier

Jeudi 22 février 2018
Sujet n° 11

Répondant au nom de
Javier

Je voulais contraster, passer sur une note plus joyeuse. Le sujet de Terri est très lourd, triste, mélancolique. Javier, tu es cette note joyeuse qui nous permet de sourire un peu plus chaque jour.

Tu ne parles pas tant que ça, mais souris toujours. C'est peut-être parce que tu es proche d'Emeryk, ça explique l'amitié qui vous lie si vous vous ressemblez tant. Sauf que toi, tu ne m'as pas donné goût à la lecture. Non.

Tu es pour moi une preuve de courage.

Tu es arrivé le mois dernier, avec ta sœur jumelle Raquel. Si elle n'avait pas la banane, tu es entré dans la classe de français, tes mains derrière les lanières de ton sac, avec une bonne humeur qui se lisait clairement sur ton visage. Tu avais ce tic de remonter tes lunettes toutes les cinq minutes. Tu avais ta peau bronzée, alors qu'on était en janvier tout de même. Quelle chance de garder son bronzage si longtemps !

Tu as beaucoup râlé sur le fait qu'il fallait t'appeler "Ravière" phonétiquement au lieu de "Javié".

Tu es un mélange entre timidité et humour. Ça fait un bon cocktail.

Quand tu as débarqué, tu as été assez courageux pour t'intégrer, et je pense que c'est surtout grâce à ton étrangeté que tu t'es lié d'amitié avec Tym, Emeryk et enfin Clara. Oui, tu es bizarre, Javier.

Tu es la marque de courage qui nous en donne aussi. Celle qui te gonfle la poitrine, un peu comme une dose d'adrénaline. Malheureusement, elle est courte. Si une confiance extrême s'invite en nous, qu'elle nous force à faire des choses que l'on ne ferait pas d'habitude, une fois que l'on est devant l'obstacle, tout part. On stresse, on flippe, on a envie de partir en courant.

Alors on te regarde, Javier. Et devine quoi, on repense à ce jour où tu es arrivé avec tant de confiance en toi.

Mais en ce moment, depuis une ou deux semaines, tu m'as l'air plus fade, moins heureux, moins sûr de toi. Il est certain qu'il ne faut pas trop l'être, mais on en a tous besoin.

Récupère ta dose de courage, Javier, c'est important.

             
             
          
            
              
Amalthée P.