Le Labyrinthe: Le renouveau

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Lorsque le Berg se posa, Thomas descendit en premier, impatient de revoir la jeune femme. Leur mission avait été un échec, mais ils avaient quand même réussi à en ramener une dizaine. Ils furent accueillis par les jeunes, par Gally, mais aucun signe de Malia.

Il fit le tour de l'île, alla dans tout les lieux où elle aimait aller. Elle resta introuvable une bonne partie de la journée. Finalement, il l'aperçu quand elle revint au camp.

Il avança vers elle, tout sourire, heureux de la revoir saine et sauve. Mais, lorsqu'il s'approcha plus près, il remarqua qu'elle n'était plus là même. Ses yeux étaient rougis par les larmes, son visage était pâle et son regard rempli de haine. Elle le fusilla du regard mais ne bougea pas.

- Ça va?
- Fout moi la paix Thomas. Je veux pas te voir.
- Tu peux m'expliquer ?
- Dégage, sors de ma vie.
- Mais...
- Dégage, c'est clair ? Je veux plus jamais entendre parler de toi, hurla la jeune femme entre deux sanglots.

Il s'assit à côté d'elle, surpris. Le jeune homme s'aperçut qu'elle pleurait.

- Explique moi... s'il te plaît.
- Gally m'a tout dit. Il m'a dit que Newt était mort. Et toi tu m'as rien dit. T'as été lâche. T'es un lâche. JE VEUX PLUS TE VOIR.

Thomas se prit la tête entre les mains en attendant de trouver une solution. Il fut prit d'énormes remords. Il n'aurait pas dû la laisser seule ici. Il s'en voulait terriblement. Elle
lui en voulait terriblement.

L'alerte fut donnée au beau milieu de la nuit. En 5 minutes, l'intégralité des habitants de l'île étaient dans les les abris prévus à cet effets. Tous, sauf une. Malia avait délibérément choisi de ne pas se rendre dans l'un des abris. Elle s'était juré que plus personne n'aurait à souffrir à cause d'elle. Si quelqu'un devait mourir ce soir, elle décida que ça serrait elle, et personne d'autre.

Thomas, quand à lui, fut saisi d'un élan de panique quand il compris qu'elle était encore dehors. Il voulu se précipiter dehors pour la chercher mais Minho le retint. Il lui lança un regard désolé et sortit à sa place.

Minho évitait avec rapidité les enhavisseurs quand il la vit. Elle était là, en face de lui, tapie dans l'ombre, le regard vide. Il accouru vers elle, ignorant le danger présent à quelques mètres de lui. Lorsqu'il arriva près d'elle, il la serra fort dans ses bras.

Une détonation puissante retenti, avant que les envahisseurs n'ordonnent le repli.