XXI. Happy birthday honey

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(2 mois plus tard, 116C Trinity Rise, Londres)

- JOYEUX ANNIVERSAIRE !!

- SEBASTIAN MORAN, IL est quatre heure du matin.

- Justement, tu ne m'avais pas dit que tu étais née à quatre heure du matin ?

Pas de réponse. Alors qu'elle commençais doucement à se rendormir, une masse non identifiée l'écrasa.

- Je te haie.

- Mais c'est quand même ton anniversaire !

Voilà le quotidien d'Alexia depuis maintenant deux mois. Elle ne voyais Moriarty qu'une fois par semaine, parfois moins mais elle s'en accommodais. Elle était devenue sa lame. Son caractère avait drastiquement changé. Depuis la mort de son frère, elle c'était forgé une carapace. D'ailleurs elle ne voyais plus Mycroft. Aujourd'hui, en ce vingt-deux février, Alexia (malgré le réveil de son ami) était de bonne humeur. Car en cette froide journée d'hiver, elle avait vingt ans. Elle espérait de cette journée quelque chose de... magique ?

- Bon ne bouge pas d'accord ? Ne te rendors pas, je reviens dans quinze minutes maximum !

Et il partit. Alors qu'elle commençait doucement à se rendormir, elle entendit quelqu'un toquer. Son cur se gonfla de joie car cela devait être lui ! Elle accourût à la porte en pensant déjà à ce qu'il allais dire.

- Joyeux anniversaire Alexia, je sais que tu es née à quatre heure, donc comme d'habitude, je te le souhaite à l'heure précise !

Une claque partie et des larmes coulèrent.

- Comment OSES TU SHERLOCK HOLMES, COMMENT OSES TU ME FAIRE ÇA À MOI !

- Alex, Alex...

- Il n'y a pas de Alex qui tienne, s'est-elle alors calmée. Ou étais tu lorsque je te pleurais ? Lors de mes tentatives de suicide ? Alors ?

- Ah oui c'est sur que Jim Moriarty a dû bien t'aider ! Évidemment idiote, car c'est lui qui m'a poussé au suicide !

- Ne sois pas jaloux, dit la brunette en secouant la tête.

- Je vais le tuer, je vais le tuer pour tout ce qu'il a fait à notre famille.

- Je te préviens Sherlock. Ne touche ne serais ce qu'a un de ces cheveux, c'est moi qui te tue.

- Regarde ce qu'il a fait de toi ! Une tueuse !

-Tu ne sais plus rien de moi.

- On ne peut pas changer tant que cela en seulement deux mois Alexia, dit-il d'un ton emplit de mélancolie.

- N'en sois pas si sûr. Maintenant vas t-en, je ne veux plus te voir.

Sa voix se teinta de tristesse lorsque qu'elle ajoute ces mots.

- Tu n'es plus rien pour moi. Je n'ai désormais que des Holmes le nom. Si je te revois un jour Sherlock, ce seront tes derniers jours. Tu ferais mieux de quitter Londres.

- Et ne pas voir ma soeur grandir ?

- Je suis déjà grande.

Ses lèvres se fondirent en un rire sans joie.

- Tu viens d'avoir vingt ans, ce n'est pas très vieux.

- Mais assez vieux pour savoir ce que je veux. Part Sherlock, je t'en supplie il va bientôt revenir.

Son ton était maintenant devenu presque suppliant.

- Joyeux anniversaire quand même.

Et il partit d'un pas lent et mélancolique.
Lorsqu'elle ferma la porte, elle crue d'abord à un rêve. Elle venait de claquer la porte à son frère, ressuscité pour ses vingt ans. Puis elle se ressaisit. Elle ne pouvait pas vivre dans deux mondes. Elle allait le dire à Jim.

- C'est re moi !

La bouille souriante de Sebastian lui fit alors oublier ses soucis pour la journée.

Le soleil commencer doucement a tomber et le ciel à s'assombrir et Alexia commençait à désespérer. Avait il oublier son anniversaire ? Il faisait peut-être quelque chose de plus important que de venir pour son anniversaire. Il était quand même gonflé, ce n'était pas tout les jours qu'on avait vingt ans ! En plus Sebastian partit, elle s'ennuyait. Décidée à ne pas s'ennuyer pour le soir de ses vingt ans, elle s'apprêtait à partir alors que la porte s'ouvrit.

- Seb t'as oublié quoi enco... Jim !

L'irlandais, possédant les clés du 116C trinity Rise venait d'entrer sans aucun bruit.

- Oh honey, tu croyais vraiment que j'allais oublier ton anniversaire ?

- Honnêtement ? J'allais sortir pour me bourrer la gueule. Je commençais à désespérer de ne pas te voir, avoua la jeune femme.

Il entra dans l'appartement, jeta sa veste sur un fauteuil et s'écrasa sur le canapé à côté d'elle.

- Quel programme, pouffa t-il. Que pourrais-je faire à cette heure la de plus important que tes vingt ans ?

- Je n'en sais rien, dit-elle en haussant les épaules. Une affaire urgente peut-être...

- Peut-être sweety, peut-être ! Mais pour l'instant, dit-il en s'avançant légèrement, mon affaire urgente c'est toi.

- Comme c'est mignon ! S'exclama-t-elle avec un semblant d'ironie. T'en avais préparé d'autre des comme ça ?

- J'essaye juste d'être galant ! Si tu te la joue comme ça...

- Mais tu es galant sans ce genre de disquettes tu sais ! Tu es déjà un grand gentleman.

- Ah oui ? Il s'approcha d'elle encore un peu pour être à quelques centimètres seulement. Je ne sais pas si un gentleman ferait cela...

Et leur cinquième baiser eu le son d'une chanson d'Adele qui chantait doucement par les écouteurs d'Alexia, posés sur la table basse.

Lorsqu'ils se détachèrent, il lâcha un petit « joyeux anniversaire Alexia », et tout dégénéra. Tout ce que je peux dire c'est qu'ils passèrent tout deux une très belle nuit et que lorsque Sebastian rentra plus tard dans la nuit et qu'il passa devant la chambre qu'ils occupaient, il ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire.

ᴬᴸᴱˣᴵᴬ ᴴᴼᴸᴹᴱˢOù les histoires vivent. Découvrez maintenant