Chapitre 16

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Pdv Iris :

Mal...
Ce fut la première chose à laquelle je pense quand je me retrouve à moitié consciente. Pourquoi j'ai autant mal au crâne ? Ben... Ah oui, mais pourquoi m'a-t-il fait ça ? Pourquoi était-il encore au bloc ? Pourquoi agit-il comme ça ? Pourquoi moi ? Trop de pourquoi... Mais celle qui tourmente le plus mon esprit reste celle-ci : qu'est-ce qu'il a fait après m'avoir assommée ? Je remue un peu étant donné que la position dans laquelle je suis me fait mal. Au moment où je vais ouvrir les yeux, je reçois un nouveau coup à la tête et ressombre avec une pensée :
Oh non... Pas encore.

Pdv Minho :

Oh non...
Ma montre vibre, m'indiquant qu'il est l'heure de se lever. À force j'ai l'habitude, mais je n'i pas envie de courir toute une journée dans le labyrinthe pour au final ne rien trouver comme tous les jours. Mais il faut garder espoir ! Il faut que je garde espoir... Parce que si je n'ai plus espoir, personne au bloc ne l'aura. Et ce serait un vrai carnage et je ne veux pas que ça ce passe comme avec Newt. Je me lève d'un bon de mon lit pour faire sortir ces pensées négatives de mon esprit et au même moment, j'entends les portes du labyrinthe s'ouvrir. Parfait ! Dans moins d'une demie heure il faudra être dans le labyrinthe. Je m'habille à la vitesse de l'éclair et pars réveiller les autres coureurs. Je secoue les gars et comme presque tous les matins, au moins un ou deux d'entre eux lâchent des insultents en me tournant le dos. Mais vu qu'euux dorment dans des hamacs ce n'est pas difficile pour les faire se lever après. Une fois que tous sont réveillés, avec plus ou moins de délicatesse, nous partons prendre notre petit-déjeuner en cuisine. Il y avait comme tous les matins Poile à frire qui nous offrait notre petit-déjeuner et le repas de ce midi. Nous le remercions et allons nous asseoir à une des tables.

- C'est dommage que la nouvelle travail à l'infirmerie aujourd'hui, lâchait Max, j'aurais bien voulu la voir ce matin.

- Je pense qu'elle n'aurait pas voulu la même chose que toi Max, faisait remarquer Lee, je pense qu'elle te déteste avec ce que tu as dit la dernière fois dans la salle des cartes.

- Elle avait pas être là, protestait il, en plus c'est bon, maintenant tout va bien.

- Maintenant, disais je d'un ton sec, mais tu ne sais pas ce qu'elle a subi, personne ne sait. Et on est même pas sur qu'un de ces tocards ne l'a saoul pas toute la journée, parce qu'on est dans le labyrinthe. Donc en plus de ses problèmes tu rajoutes une couche en sortant des choses comme ça, ça va rien arranger.

Sur ce je me levais et commençais à me diriger vers les portes Nord du labyrinthe. Au moment de les passer je me retournais et voyais que les autres coureurs étaient en train de ce diriger vers les autres portes. C'est à dire Sud, Est et Ouest. Je courais seul aujourd'hui, enfin un peu de calme. À chaque fois qu'un coureur venait avec moi il ne faisait que parler pour essayer de combler le silence, mais à chaque fois il s'essoufflait et on devait faire une pause pour qu'il puisse récupérer son souffle. Mais moi je préfèrerais le silence, parce que le bruit de nos pas sur le sol dur du labyrinthe et nos respirations cela faisait le tout le charme de ce travail et j'appréciais en même temps la tranquillité qu'il y avait ici et pas au bloc. Le calme régnait aujourd'hui dans la section trois, c'était celle que j'avais attribué à Ben, celle où il c'était fait piquer. Je chassait ces mauvaises pensées en secouant la tête et me reconcentrais sur ce dédale de pierre qu'était le labyrinthe. Trois heures c'était écoulée depuis que j'étais partit, je m'arrêtais pour faire une pause et sorti ma bouteille d'eau de mon sac de toile. J'en buvais deux gorgées et la rangeais.

- Ahhhhhhhhh... Hurlait une voix dans le labyrinthe.

Je tournais la tête dans tous les sens pour voir d'où venait ce cri mais je ne voyais rien, un autre cri ce faisait entendre et je reconnaissais le timbre d'Iris. Oh non ! Je me mettais à courir en direction d'où venait les cris, je sprintais comme je ne l'avais jamais fait. Au moment d'un croisement j'arrivais finalement devant un griffeur. Effrayé et apeuré qu'il m'attaque je commençais à rebrousser champion mais au moment où j'allais reculer pour m'enfuir quelque chose attirait mon attention, une flaque d'un liquide visqueux verdâtre, et au moment où je me plaçais devant sa tête il ne bougeait pas, soit il dormait soit il faisait semblant ou il était mort. J'allais me réjouir mais quand je voyais un corp étendu par terre un peu plus loin mon sang se glaçait. Non, pas ça ! Je m'approchais du corp et voyais que c'était celui de la personne que j'aimais le plus, Iris. Non, pas ça, pas encore ! Pas elle ! Je la regardais de partout, elle était bien amochée, des griffures partout sur le corp, les vêtements déchirés à certains endroits et même des bouts de peaux arrachés. Elle était en piteux état, je ne pouvais la laisser comme ça, pas dans cet état. Je la prenais délicatement dans mes bras en mode princesse comme la dernière fois. J'avais peur qu'elle soit morte, mais si elle était encore vivante je serais le gars le plus heureux du monde mais seulement si elle n'était pas piquée. Si elle l'était et que le remède ne fonctionnait pas elle devait être bannie et je serais anéanti. Je courais vite mais en faisant bien attention à elle, à ne pas que sa tête ne se cogne pas à moi ou contre un des murs du labyrinthe. Je courais à en cracher mes poumons mais je m'en fichais, je voulais qu'elle vive, je voulais qu'elle survive. À un tournant je fus propulsé en arrière par deux mains. Iris tombait de mes bras et roulait un peu plus loin de moi. J'étais sur les fesses et au moment où je voulais me relever poussin allez la chercher et voir si la chute n'avait pas aggravé son cas mais deux mains m'en empêcher. Je relevais la tête et avais une horrible vision, Ben. Il était couvert de sang et ses habits étaient troués, déchirés, sales et il manquait même la moitié de son t-shirt laissant voir sa piqûre. Ses veines noir/violette ressortaient encore plus qu'avant et ça en devenait presque inquiétant. On aurait pu dire qu'elles allaient exploser à tout moment. Quand je levais la tête pour voir ses yeux je faisais un mouvement de recul quand je vis qu'il bavait et que ses yeux n'étaient plus marrons mais noir injectés de sang. Il saignait du nez, pas un sang rouge, non, un sang à vous donner envie de vomir, un sang couleur verdâtre avec comme des tâches violettes/noir. À cet ensemble je me retint de vomir. Il abordait un sourire quand je regardais sur le côté où se trouvait Iris, il me faisait penser à un monstre, avec ses dents devenues jaunes. Il faisait un pas vers elle mais je mettais ma main comme pour faire barrière entre eux. Ben le remarquait et tournait la tête vers moi presque au ralenti, son cou craquait à chaque fois qu'il le tournait un peu plus vers moi, j'aurais pu me croire dans un film d'horreur mais je ne me trouvais bien dans la vraie vie, quand sa tête fut perpendiculaire à mon corp il arrêtait de la tourner et souriait diaboliquement.

- Pourquoi... Dit il d'une voix affreuse montant dans les aigus mais allant aussi dans les graves comme si il muait mais en bien pire. Pourquoi Minho ?

- Pourquoi pourquoi ? Répondais je durement.

- Pourquoi l'aimes tu, dit il toujours avec cette affreuse voix en désignent le corps d'Iris, pourquoi t'attaches tu à elle, pourquoi ?

- Je ne l'aime pas, et je ne m'attache pas à elle ! Criais je presque.

- Si, et si je l'ai mise dans le labyrinthe il faut qu'elle y reste, même si je dois te tuer pour ça. Me dit il calmement mais sa voix me faisait mal aux oreilles et je lâchais un grognement de mécontentement.

- Je ne te laisserais pas faire ! Criais je me relevant d'un bon, mon devoir est de trouver une sortie et de sauver chaques blocards !

- Et moi, criait il a son tour de sa voix horripilante, tu as pensé à moi ? Vous voulez me jeter dan se labyrinthe pour que les griffeurs me tuent, et tu dis que tu veux sauver tous les blocards ? Alors sauves moi !

- Sauf que toi c'est différent, tu as été piqué, lui disais je plus calmement, on a pas pu te sauver grâce au sérum alors on est obligé sinon tu vas faire du mal à tout ce que tu touches, la preuve !

Je désignais Iris du menton et un blanc s'installait, plusieurs minutes après je le voyais serrait les poings et dire dans un souffle :

- Je n'ai pas fait tout ça pour rien !

Et avant que je n'ai pu faire quoi que ce soit il me sautait dessus et commençait à me ruer de coups. J'arrivais à en esquiver la plupart mais je m'en prenais quand même un bon nombre sans la figure. Puis ce fut à moi de le frapper, puis une bagarre prit place. Tout ce que je voulais pour l'instant c'était de protéger Iris coût que coût.

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Merci !!! Merci, merci beaucoup pour les plus de 800 vues ! Je vous adore !
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Je vous aimes mes griffeurs !
Kiss 😘

Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant