Meurtrie. Meurtrie par le désir brutal du ténébreux, elle ne pensait pas qu'il se montrerait aussi violent, aussi peu enclin à lui faire plaisir à elle, non, il avait simplement voulu se soulager lui. Egoïste. Purement egoïste, et, sur le chemin du retour, il ne lui adressa même pas un regard, heureusement que Naruto, lui, lui faisait la conversation, il avait probablement remarqué la mélancolie de son amie et tentait de lui redonner le sourire. Ils ne tardèrent pas à arriver à l'appartement étudiant de la jeune femme, secrètement, elle avait espéré qu'il la ramène à sa chambre d'hôtel, qu'il lui propose de passer la nuit avec lui, mais rien. Rien de tout cela non, et elle aurait du s'en douter. Voudrait-il même la revoir ? Elle se posait tellement de questions et se torturait l'esprit inconsciemment. La voiture s'arrêta sur le campus et la jeune femme sortit, le froid lui mordant la peau à cause de cette robe qui ne couvrait pas grand chose et là, debout dans le froid, elle attendait quelque chose, un quelconque signe qui lui montrerait que peut être il tenait un temps soi peu à elle mais rien. Le moteur démarra et il partit, sans même un regard pour elle, tandis que des larmes brillaient dans les yeux de Sakura, non seulement elle souffrait physiquement mais psychiquement également et quelque chose lui disait qu'Ino ne l'aiderait pas ce soir là, elle allait probablement se montrer furieuse et n'hésiterait pas à s'énerver sur elle. Elle soupira quand même, passant la clé dans la porte, entrant doucement pour ne pas trop faire de bruit, manqué. La blonde l'attendait, bras croisés dans le salon, cheveux en bataille et pyjama sur elle, la fixant de ses yeux azur.
« Alors ? »
Il lui avait suffit d'un simple mot pour que la jeune femme sente les larmes couler sur ses joues, ça lui faisait mal de l'admettre mais la jeune femme avait eu raison comme d'habitude, Sakura avait consciemment jouait avec le feu et elle ne récoltait que le fruit de ses actes et c'était probablement ce qui la blessée le plus. Finalement, Ino se leva, n'ayant plus le cœur à s'énerver sur elle, passant son bras autours des épaules de la rose, qu'elle fit s'asseoir à côté d'elle.
« Qu'est-ce qu'il s'est passé Sakura ? »
« Je ne sais pas. »
Elle ne savait pas. Elle ne savait plus.Si c'était les mots, les actes, ou bien son ignorance qui avait le plus blessé la jeune femme, elle voulait simplement aller se laver, se coucher, et oublier cette soirée qui n'était que le début de sa descente aux enfers, elle s'était entichée d'une bête, sans état d'âme, sans mœurs, n'obéissant qu'à ses propres règles et si elle voulait avoir une quelconque place dans sa vie, Sakura allait devoir s'y faire, mais reviendrait-il seulement vers elle ? Maintenant qu'elle s'était donnée à lui n'avait-elle plus de quelconque intêret pour lui ? Ino comprit que son amie ne parlerait pas ce soir, et elle préféra la laisser seule, partant se coucher. La nuit avait été particulièrement longue, autant pour l'une que pour l'autre et il ne leur restait plus beaucoup d'heures de sommeil avant d'aller à a fac. Ce soir là, c'est le cœur serré que la jeune femme se coucha. Aimer l'épuiser. Penser à lui l'épuiser. Elle lui avait cédé comme n'importe quelle femme avant elle l'avait fait et elle en avait honte, s'être laissée donner à lu ide la sorte ne lui ressemblait pas et elle s'était montrée si inexpérimentée, il la détesterait un peu plus que ce n'était déjà le cas et elle ne comprenait pas cette telle haine envers elle. C'est sur ses sombres pensées qu'elle finit par trouver le sommeil, les traits tirés par la tristesse.
Lorsque le réveil sonna, la jeune femme tenta d'ouvrir les yeux, se laissant éblouir par le soleil. Ino était assise sur le lit de la rose, attendant que celle-ci se réveille.
« Comment tu te sens ce matin ? »
Courbaturée ? Attristée ? Déprimée ? Les trois à la fois peut être ? La jeune femme tenta d'esquisser un maigre sourire.
VOUS LISEZ
La groupie du pianiste
RomanceIl a suffit d'une mélodie, de quelques accords pour que le coeur de la fille aux cheveux rose vibre au rythme de ses crescendos. Elle était tombée irrévocablement sous le charme du pianiste. Sasusaku.