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Le brun arbora un sourire victorieux. Il avait réussi, encore une fois à l'embobiner, et c'était jouissif de se sentir maître de la situation. Jouissif de gagner encore une fois une victoire sur la pathétique rose. Alors, tandis qu'elle lui avait avoué son envie de rester auprés de lui, il la tira doucement à l'étage, bien décidé à rattraper leur précédente nuit. En effet, la jeune femme avait particulièrement souffert et il s'en était fallu de peu pour qu'elle lui glisse entre les doigts, il avait réussi à rectifier la donne mais il allait devoir encore faire un effort, lui offrir la nuit de ses rêves pour que le bonheur de la jeune femme soit totale et qu'elle lui appartienne pour toujours. S'il la blessé encore une fois il n'était pas certains qu'il arriverait encore à en faire ce qu'il voulait alors il allait devoir se montrer patient, une qualité qu'il ne possédait pourtant pas particulièrement, mais il en valait de son intérêt personnel. Le brun n'avait pas lâché les lèvres de la rose et, lorsqu'ils arrivèrent dans sa chambre, la jeune femme frissonna quelque peu. La dernière fois qu'elle était venue ici c'est parce qu'elle avait vomi dans sa voiture et elle se souvenait encore des mots dus à son égard qu'il avait eu ce jour là. Néanmoins, elle tenta de ne plus y penser ne voulant pas gâcher le beau moment qu'il lui offrait. Le brun se détacha quelque peu d'elle regardant la jeune femme magnifique qu'il avait en face de lui, il était juste dommage pour elle qu'elle soit aussi naïve. Celle-ci semblait intimidée, comme à chaque fois qu'elle était en sa présence, ne sachant jamais de qu'elle manière se comporter avec lui. Le brun passa doucement derrière elle, tirant sur l'élastique qui retenait les cheveux rose de la jeune femme, les détachant ainsi. Il la préférait comme ça. Ses cheveux longs quelque peu en bataille, la respiration saccadée par le désir ou l'appréhension, il n'aurait su le dire, et prête à se donner toute entière à lui. Il passa doucement sa main dans sa tignasse rosée tandis que la jeune femme ne le quittait pas de ses yeux émeraude, il n'avait jamais remarqué qu'elle avait d'aussi beaux yeux. Alors il vint poser de nouveau ses lèvres sur les siennes, la jeune femme vint passer ses bras autours de son cou tandis qu'il s'évertuait à faire glisser les bretelles de sa robe le long de ses épaules. La jeune femme frissonna doucement tandis qu'il se détachait d'elle, regardant sa robe écarlate glisser le long de son corps pour se retrouver à terre. Elle était là débout, belle, dans toute sa splendeur, sa poitrine magnifique semblant le quémander tandis que la jeune femme se sentait rougir, ça lui faisait toujours un drôle d'effet lorsque Sasuke semblait prendre son temps pour la regarder. L'observer. Être ainsi dévisagée sous toutes les coutures la gênait et les rougeurs sur ses joues en attestait, pourquoi fallait-il que le pianiste lui fasse autant d'effet ?

« Tu es magnifique Sakura. »

Si elle avait eu un peu de répondant elle lui aurait rétorqué que ce n'était pas ce qu'il lui avait dit la première fois, mais elle n'en avait pas et elle se contenta de rosir de plaisir. Elle se mordillait la lèvre inférieur, signe de gêne extrême chez elle, ce qui ne fit qu'accroître le désir de l'Uchiwa pour la fleur en face de lui. La sensation de tomber dans un irrésistible piège, c'était déroutant, excitant aussi peut être et la jeune femme se surprit de son audace, passant ses mains sur la chemise du jeune homme, déboutonnant peu à peu ses boutons aussi noir que le tissu de son vêtement. Arrivant à bout de ces maudits boutons elle retira sa chemise contemplant avec interêt et envie le torse du jeune homme. Il était beau. Il l'attirait indéniablement de plus en plus et elle ne savait plus où donner de la tête. Le ténébreux lui caressa doucement la joue glissant ses lèvres dans le cou de la jeune femme, la faisant frissonner de plaisir. Pourtant, les yeux vert de la jeune femme se voilèrent, tremblant de tout son corps, sentant les sanglots se coincer dans sa gorge. Le ténébreux paru quelque peu décontenancé, que lui arrivait-il ? Pourquoi cette soudaine tristesse alors qu'ils semblaient si bien partis ?

« J'ai peur. »

« Je ne te ferais pas de mal, je sais que je n'ai pas été doux la dernière fois mais je vais faire plus attention. »

La groupie du pianisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant