Chapitre 22 :

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-Point de vu d'Aly-

Je me réveillais dans un des lits de l'infirmerie, je n'avais aucune douleur, ni aucune difficulté à reprendre contact avec le monde qui m'entourait. C'était comme se réveiller d'une longue nuit de sommeil, et mon regard fut vite attiré par le visage souriant d'Ezarel.

Ezarel : Bonjour. Comment tu te sens ?

Moi : Bien, mais qu'est ce que je fais ici ?

Ezarel : Eweleïn t'as fais passé un petit test de routine suite à l'incident avec Leiftan. Y a rien à craindre tu es en excellente santé.

Ce fut un brutal retour à la réalité, je me suis levée du lit pour me rhabiller en vitesse.

Ezarel : Ho là ! Calme-toi deux minutes, qu'est ce qui t'arrive ?

Moi : On doit retourner sur les traces de Leiftan et Cléo, ils ont forcément été en contact avec le poison !

Ezarel : hop hop hop, toi tu ne vas nulle part ! Miiko, nous a affectés sur la mission avec Nevra.

Moi : Sauf qu'aucun de vous deux ne savez où ils ont été ce soir là ! Je dois venir avec vous d'accord ? C'est non négociable de toute façon !

Je décide de sortir de l'infirmerie après avoir salué Eweleïn. Je devais prendre mes affaires et trouver Nevra au plus vite pour que nous puissions régler cette affaire au plus vite.

Ezarel : Est-ce que tu peux attendre deux minutes s'il te plait.

Moi : On n'a pas le temps d'attendre Ezarel ! Chaque seconde qui passent font d'un faerie innocent un meurtrier, et un autre meurt. Alors on bouge !

Je jette mon sac à dos, rempli de vivre, sur mon épaule et referme la porte derrière moi. Je prends Ezarel par le poignet, et coup de chance, Nevra était sur le passage. Je lui ai réservé le même sort qu'à Ezarel, je lui ai attrapé le poignet avec mon autre main.

Nevra : Ok, je tiens juste à vous prévenir. Dans un plan à 3 je préfère qu'il y ait 2 nanas, et plus important dans cette histoire, je te tiens pas vraiment à faire ça avec l'elfe !

Ezarel : Je te rassure, je n'y tiens pas non plus.

Moi : Oh fermez là vous deux !

Nous avons marché jusqu'à la forêt, pendant tout le trajet Nevra et Ezarel s'était chamaillés pour aucune raison, je n'avais même pas écouté.

Garde : Vous avez une autorisation de Miiko pour pénétrer la forêt ?

Ezarel : Oui, tiens.

Garde : D'accord, vous avez jusqu'à 21 heure. Bonne chance.

Nous remercions le garde par un simple signe de la tête, et nous avons marché en direction de notre campement. D'ici, je devrais les guider dans la direction où Leiftan et Cléo ont inspecté il y a deux jours. Nous ne savions pas si je poison se transmettait au touché ou par le nez, alors nous nous sommes munis de gants, et d'un cache nez en tissu.

Moi : Ils sont partis d'ici, à partir de maintenant tout ce qui vous semble suspect, vous ne mettez sur un coton dans la pochette en plastique pour Eweleïn.

Ezarel : Ca va on sait ce qu'il faut faire on n'est pas des enfants !

Nevra : Dit donc, elle a du caractère. T'as bon goût petit elfe !

Ezarel : Oh la ferme !

Moi : Fermez là tout les deux et cherchez !

Les secondes se sont transformés en minutes, puis en heures et rapidement la fatigue se faisait ressentir. Il ne nous restait qu'une heure dans la forêt, le soleil commençait déjà à retomber, et nous n'avions rien trouvé, même pas un tout petit truc bizarre. Nous commencions à nous décourager quand :

Ezarel : Hey, les gars venez voir ça !

Nous nous sommes exécutés Nevra et moi, et avons remarqué près d'Ezarel, une substance verte, presque invisible sur les feuilles du buisson.

Nevra : C'est quoi ce truc l'alchimiste ?

Ezarel : Je n'en sais rien, mais je suis prêt à parier qu'il s'agit de notre poison !

Moi : Il faut qu'on aille voir Eweleïn, genre maintenant. 

Nevra : La nuit tombe, je voudrais pas me retrouvé coincé ici jusqu'à demain à attendre lequel de nous trois tuera les deux autres en premier. Je ne sais pas comment on se retrouve contaminé, mais on devrait faire vite si jamais on a le virus. 

Ezarel : Nevra à raison, rentrons vite au QG. 

Nous nous sommes empressé de rebrousser chemin, un échantillon de notre liquide à la main. Le garde nous à demandé si nous avions trouvé ce que nous cherchions, mais le pauvre n'a eu droit qu'à un vent de notre part à tous les trois. Nous étions pressé, les secondes nous étaient comptées, et maintenant seule Eweleïn et Ezarel pourraient nous aider à trouver le remède. 

Une fois arrivés au QG, nous avons foncés vers l'infirmerie, où Eweleïn nous attendait déjà de pied ferme.

Eweleïn : Alors vous l'avez trouvé ? 

Ezarel : On pense qu'il s'agit de ça. Tu en déjà vu quelque part.

Ezarel tend le petit sachet d'échantillon à notre amie, qui fixe longuement son contenu sans dire un mot. Elle bouge la tête de gauche à droite, les yeux plissés, en signe de négations. 

Eweleïn : Ca ne me dit rien, vous avez trouvé ça où exactement ?

Nevra : Il y en a un peu partout sur les buissons, mais seulement dans notre zone. On a rien vu de tel au début de la forêt.

Eweleïn : Je vais l'examiner pour trouver un remède, malheureusement il faudra nettoyer la forêt si on veut éviter toute contamination à l'avenir. Mais nettoyer cette forêt risque de prendre pas mal de temps ...

Moi : Pourquoi vous ne faite pas un vaccin ?

Mes trois camarades me regardent bouches bées, les yeux remplis d'incompréhension. 

Ezarel : Un quoi ?

Moi : Et bien, un vaccin. C'est un genre de liquide, comme un remède, sauf qu'au lieu de guérir au moment où le poison est déjà présent, on immunise les gens. Autrement dit, on en donne une petite quantité à tous les habitants, pour qu'à l'avenir le poison n'ai plus aucun effet sur ceux qui ont eu le vaccin. 

Eweleïn : Mais ... Comment une tel chose est possible ?

Moi : Et bien, je ne suis pas une experte, mais j'imagine que de la molécule, on trouve son parfait opposé, pour détruire le virus à jamais. Le ciel ne pourra jamais être la terre et vis versa, il faut trouver le contraire de son poison pour ne plus qu'il puisse exister. 

Un bref silence s'installe, je ne sais pas si mes explications sont claires, mais je faisais comme je pouvais. Les trois se jetaient des regards les uns aux autres, avant de reporter leur attention sur moi et de me sourire.

Nevra : Non seulement elle a du caractère, mais en plus elle est brillante. Fait gaffe Ez', je risque bien de te la piquer un de ses jours. 

Ezarel : Je savais qu'elle nous serait utile, et comme on dit mon ami : qui se ressemble s'assemble. 

Eweleïn : Trêve de bavardage, on commence quand ?

Moi : Maintenant !

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