Chapitre 4 :

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Je venais de découvrir ma chambre, et j'étais déjà enfermée dans celle-ci, à ruminer et à faire les cent pas, me parlant à moi-même. Nevra m'avait escortée jusqu'à ma chambre, il avait posé mon nid et l'œuf de mon familier sur mon bureau, j'attendais maintenant que mon petit loup pointe le bout de son nez, mais pour être honnête, mon énervement venait de prendre le pas sur l'excitation. Ce test de personnalité est nul ! Sérieusement à quel moment j'ai pu tomber sur la garde de ce crétin ? Ce n'est tout simplement pas possible, comme si j'avais le moindre point commun avec cet elfe de malheur !

-Flash Back-

Moi : J'espère que tu plaisantes Kero ?

Kero : Non, je suis désolé.

Moi : Tu es sur que tu as bien calculé les résultats ? J'ai répondu totalement au hasard aux questions, je peux peut être le recommencer ?

Kero : Je suis désolée, le test ne se trompe jamais, et moi non plus, tu es et sera bel et bien dans la garde absynthe à l'avenir.

-Fin du flash back-

Après cette discussion j'avais été appelée par Miiko, qui m'avait montré ma chambre. Je me rends compte à quel point je n'avais pas été très joyeuse à ce moment précis, bien que la chambre soit superbe, ils ont du y passer un moment, la décoration était juste magnifique, je ne sais pas comment ils ont fait mais, elle me ressemblait et je m'y sentais bien.

Je devrais retourner voir Miiko pour la remercier à l'occasion, elle n'a rien fait pour mériter ma colère, contrairement à d'autre...

Je sortie de mes pensées au moment où quelqu'un frappa à la porte de ma chambre. En trainant les pieds et en jurant pour moi-même, je décide d'aller ouvrir, et je tombe sur un elfe aux cheveux bleu, que je me serrais bien passé de voir aujourd'hui.

Moi : Laisse moi je ne suis pas d'humeur !

J'allais lui claquer la porte au nez, mais il mit son pied dans l'encadrement de la porte et l'a rouvrit.

Ezarel : Comme tu es mal élevée ! Ca ne se fait pas de fermer la porte au nez de son patron.

Moi : Je ne te dois absolument rien, et toi non plus d'ailleurs alors fou moi la paix !

Ezarel : Ecoute si tu fais partie de ma garde à l'avenir, il va falloir qu'on s'entende.

Moi : Ne compte pas sur moi pour faire des efforts, pour me prendre un « stop » de ta part après. C'est toi qui es ignoble avec moi depuis le début, n'essaye pas d'inverser les rôles !

Ezarel : Ca ne me fait pas plus plaisir qu'à toi, crois-moi, si j'avais le choix, je t'utiliserais pour nettoyer mes appartements personnels et tu serais mon esclave, mais Miiko me l'a formellement interdit.

Moi : Tu vois ! C'est toi qui n'arrête pas de m'énerver ! Tu me traites comme un objet, mais tu ne me connais absolument pas ! Je te préviens que je ne me laisserai pas faire par un elfe aussi arrogant que toi ! Quel que soit ton statut, je ne me laisserai pas marcher dessus, je ne suis pas ton esclave. Sur ce tu m'énerves au revoir !

Ezarel : Att-

Je n'ai pas entendu la suite, j'avais déjà claqué la porte pour retourner à mes occupations, c'est-à-dire tourner en rond et râler à propos d'Ezarel. L'insulter de tous les noms pour moi-même, brasser de l'air inutilement en marchant en cercle et jouer avec mes cheveux. Mais m'énerver dans le vide ne changera pas la situation, je vais travailler avec Ezarel, qui va même être mon patron, et je sens qu'il va me faire la misère.

Un léger craquement me sortie à nouveau de mes pensées, et je savais exactement de quoi il s'agissait. Je m'approchais donc de l'œuf posé sur le bureau derrière moi, et la coquille commençait doucement à se craqueler sous mes yeux. J'etais impressionnee par le spectacle qui se deroulait sous mes yeux. Je sais maintenant ce que ressend une mère, de voir une petite créature prendre vie sous ses yeux, le voir casser son œuf avec ces faibles pattes. A peine la coquille commençait à tomber, je pouvais déjà voir une petite tête grise pointer son nez, ainsi que ça petite crinière verte, ce qui est plutôt original je dois dire. Nevra n'avait pas mentit, il ressemblait bel et bien à un louveteau. Cette scène réussissait à me calmer et à m'attendrir un peu, cette petite boule de poil qui découvrait le monde sous mes yeux, était déjà en train de me séduire.

Moi : Hey, bonjour toi ...

Je déblayais les petits morceaux de coquille qui tombaient au fur et à mesure que mon familier prenait vie. A peine en vie, que déjà ce petit animal m'attendrissait et je sentais une connexion et un lien puissant entre nous. Je comprends maintenant ce que Kero me disait à propos de l'importance des familiers.

Moi : Salut petit bonhomme, t'es vraiment adorable toi ...

Je me souviens quand je me moquais de mes amis dans mon monde, je leur disais qu'elles étaient bizarre d'être aussi « gaga » d'un simple chat ou chien, mais maintenant je peux les comprendre, je sais ce qu'elles ressentaient. Cette pensée me ramène à la dure réalité, je me rend compte que mes amis me manquent, même si ma vie d'avant non, ce monde inconnu n'est pas le mien. Pourquoi il a fallu que je repense à ça dans un moment si heureux, une larme s'échappe du coin de mon œil, puis deux, et ainsi de suite... Affalée sur mon bureau, je sens que mes larmes sont essuyées par une petite langue râpeuse. En relevant le regard, mon petit Minaloo, se tenait près de mon visage en train de lécher mes larmes pour que j'arrête de pleurer, ce qui m'aida à retrouver un semblant de sourire. Je pris la toute petite créature dans mes mains, qui se frotta contre celle-ci à la recherche de câlins.

« Allez viens Okami, on va prendre un bain pour nous changer les idées ... »

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Désolée pour le méga retard ! 

Je vous sors ce chapitre en même temps que le chapitre 18 du jeu mdr.

Je vais essayer de vous en poster un autre rapidement pour me faire pardonner. Bisous !

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