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Chapitre 35 :

Mon estomac se sert un moment, mais hors de question que je me laisse démonter par cette femme ! Je pense avoir déjà vécu bien pire que ça.

Moi : Oh, vous m'envoyez ravir pour votre intérêt. Mais comme vous voyez je suis déjà occupée à aider Karuto et mes amis à nettoyer les locaux que vos hommes ont saccagés.

Ezarel et les autres, me fixe un moment, les yeux ronds, et je pourrais presque apercevoir un petit sourire se dessiner aux coins de ses lèvres. La reine, semble réfléchir à la réponse la plus approprié, mais se ravise.

Eliza : Oh vous êtes trop charmante à vouloir aider tout le monde ! Venez, ils s'en sortiront bien sans vous j'imagine.

Avant même que je ne puisse faire quoi que se soit, elle m'attrape le bras et m'amène hors de la cantine, sous les yeux accusateurs de mes amis. Cette femme n'a de respect pour personne, elle ne s'est même pas excusée du désordre causé par ses troupes. Elle m'amène alors sous les arches, où elle m'invite à m'asseoir à ses côtés, je décide donc de ne pas l'écouter et m'installe sur le banc en face d'elle. Elle ricane, amèrement.

Eliza : Oh vous savez, Nevra ne m'aimait pas non plus au début. Il était comme vous, méfiant et arrogant, je vois bien là un air de famille.

Quelque chose me dit que Nevra n'a pas changé de point de vue, mais qu'il a juste caché son « arrogance ».

Moi : De quoi vouliez-vous parler ?

Eliza : Doucement ! Nous avons bien le temps de nous connaitre ma chère ! Tout d'abord, expliquez-moi pourquoi vous éprouvez cette haine envers moi ?

Moi : Oh ! Si vous voulez vraiment le savoir, je pense avant toute chose que vous auriez du vous ou vos troupes, présenter des excuses face à votre comportement de ce matin. Après le petit déjeuner, la cantine était dans un état lamentable, et lorsque j'étais en train d'aider mes amis, vous m'avez amené ici sans même demandé à vos hommes de ranger leurs bazars ou même présenter des excuses.

Eliza : Oh si ce n'est que ça, excusez moi !

C'est à mon tour de rire amèrement.

Moi : Deux choses. Ce n'est pas maintenant qu'il faut s'excuser, et c'est encore moi auprès de moi qu'il faut le faire.

Eliza : Oh ça vous passera. A tous. Si vous saviez, Nevra m'en voulait pour bien pire !

Moi : Je ne suis pas Nevra.

Il me semble l'avoir ensuite murmurer un « Ca c'est sur. » mais, elle l'avait dis tellement bas que je pouvais le garantir.

Eliza : Sinon, dans quel garde êtes vous ma chère ? Et quel est donc votre familier !

Moi : Le Minaloo.

Eliza : Oh puissante personnalité, et très rare qui plus est, je ne crois pas en avoir vu un depuis au moins 5 ans ! Malheureusement, le pauvre jeune homme s'est fait tué, la pauvre bête n'a pas survécu.

Un frisson parcours mon échine, je pense un instant qu'il peut s'agir d'Edwyn, car sa voix semble fausse et sa peine encore plus.

Eliza : Et votre garde alors ? Vous avez déjà été affectée n'est-ce pas ?

Moi : Oui, bien sur. Je suis dans la garde Absynthe.

Eliza : Avec mon fils donc ! Impressionnant.

Moi : Nevra était un peu déçu que je ne sois pas avec lui, il voulait se charger de ma formation en « famille. »

Eliza : Vous aurez l'occasion d'être sur d'autre mission ensemble.

Moi : Oui, c'est ce que je lui avais dis. Mais Ezarel est un bon formateur. Dur certes, mais juste.

Eliza : Oh, il a au moins réussit ça dans sa vie.

Une flamme brulante prend alors dans ma poitrine, j'ai envie d'envoyer mon point au visage de cette femme, mais une petite voix me chuchote que ce serait une mauvaise idée.

Eliza : Miiko m'a dit à nombreuse reprise à quel point ce petit bon à rien était apprécié au sein de sa garde. Des jeunes gardiennes principalement. Mais nous le savons tous, qu'une fée ne peut épouser qu'une autre fée, et Eweleïn est une candidate parfaite ! Jeune, brillante et belle, elle serait parfaite à la tête du royaume aux côtés de mon fils.

Soudain un seau d'eau glacé se jette sur la petite flamme qui brûlait il y a quelques instants. Un frisson désagréable parcours mon corps. Je suis sur qu'elle fait ça uniquement pour me tester, je ne dois surtout pas craquer.

Moi : Je n'ai jamais craqué sur votre fils, je l'admire simplement en tant qu'une de ses gardiennes. Contrairement à ce que vous pensez, ce n'est pas un bon à rien, et il m'a sauvé la vie bien plus de fois que je ne peux l'accepter. Je pense qu'il y a au moins une facette de vous qu'il n'a pas prise : lui au moins, en à quelque chose à faire de ses Hommes, il n'a jamais laissé tomber un seul d'entre nous ! Sur ce, je crois que nous nous sommes tout dis, j'ai du travail qui m'attend.

Je me lève, agacée par le comportement ahurissant de cette femme, je n'ai qu'une hâte : qu'elle retourne d'où elle vient. Les poings serré et d'un pas déterminé, je m'en allais pour retourner à la cantine aider mes amis, quand j'entendis des pleures dans les jardins. Des pleures bien trop familier. Je me dirige donc vers le jardin, où je tombe sur Alajéa en pleure dans les bras de Nevra qui tapotait gentiment dans son dos, et Ezarel qui crachait des insultes. En effet, je comprends mieux, la fontaine, les fleurs, nos magnifiques jardins tout entier était de nouveau saccagés.

Moi : Mais c'est quoi encore ce bordel ?!

Alajéa : Ils n'avaient pas le droit de faire ça, c'était mon endroit préféré sur Eldarya ! Ils ont même réussit à détruire ça !

Nevra : On va tout remettre en état Alajéa ne t'en fait pas.

Alajéa : Je veux qu'ils s'en aillent tous !

Ezarel : Moi aussi, et je vais te foutre ça à la porte vite fait bien fait tu vas voir !

Ezarel allait partir, quand je le retenu.

Moi : Non, faisons les choses intelligemment. On ne pourra pas arrêter la reine et le peuple elfique à 4.

Nevra : Qu'est ce que tu proposes ?

Moi : On informe Miiko, maintenant. Puis on informe le peuple d'Eldarya, si tout le QG se révolte, alors là les elfes n'auront plus d'autres choix que de partir.

Ezarel : Une révolte ?

Moi : Je ne vois que ça. Je crois qu'on veut tous que ces gens déguerpisse de chez nous ... Et une bonne fois pour toute.

... : Vous pouvez comptez sur nous !