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Chapitre 27 :

Les jours ont passés, Ezarel avait retravaillé son vaccin, et avait commencé à le diffuser dans tout le pays, les gens commençaient à guérir et retrouver leur famille. La plupart d'entre eux n'avaient aucun souvenir de ce qu'il s'était passé, et leur apprendre le décès de leur proche n'était pas chose facile. Mais les habitantes ont tout de même reprit espoir, et de nouveau les enfants jouaient dehors, et l'accès à l'extérieur du QG était autorisé à tous ceux qui avaient été vacciné.

Jill était sortie de l'infirmerie, elle commençait à se sentir mieux, et Valkyon l'a beaucoup aidé depuis qu'il est rentré de mission. Je ne crois pas les avoir vu séparé depuis qu'elle s'est réveillée.

Miiko quant à elle, avait organisé une grande fête, à l'honneur de tous ces amis, et proches perdues. Eldarya était décoré de guirlandes, de bougie et la musique battait son fouet. Les gens chantaient, dansaient, riaient et festoyaient, une chose qu'on a rarement l'occasion de voir sur terre. Voir les habitants d'Eldarya heureux me remplissais de joie certes, mais chez nous, pour pleurer nos morts, les enterrements sont beaucoup moins joyeux. Au début c'est très déstabilisant, de voir les familles et amis des défunts habillés en couleur, rire et profiter de la fête comme si de rien était, mais après cette journée, je ne pouvais imaginer les enterrements autrement. C'était bien moins triste, et leur rendre hommage dans la joie, ne faisait que lui dire au-revoir de la même manière qu'ils auraient vécu.

Une fois 19 heures, Miiko monte enfin sur l'estrade pour nous faire son grand discours. Un verre à la main, nous nous sommes tous approché pour l'écouter. Je pouvais voir non loin de nous, Valkyon, un bras autour des épaules de Jill, et Nevra, riant avec Alajéa. Ezarel lui, avait posé sa main sur ma hanche, comme s'il s'agissait d'un geste normal, mais venant de lui ça ne l'était clairement pas.

Miiko : Bien. Avant toute chose, bonsoir à tous ceux que je n'aurais pas encore vu, et merci à tous d'être venu si nombreux ! De toutes les cérémonies d'au-revoir qui ont été faites jusqu'à maintenant, celle-ci était de loin la plus réussite. Vous avez fêté comme il se doit nos amis, et de là où ils sont je suis sur qu'ils sont très heureux de vous avoir vu aussi nombreux aujourd'hui.

Pendant plusieurs minutes, Miiko dit le nom d'une victime et chaque personne souhaitant lui rendre hommage, monte sur l'estrade, dis quelques mots à son intention, et dépose un objet symbolique sur une petites tables hautes. Plusieurs prénoms ont été cités, et au moins dix personnes montaient pour lire un petit discours, pour chacun. Les hommages étaient très émouvants, et je me sentais stupide de n'avoir connu aucun d'entre eux, pour en faire un moi aussi.

Une fois les hommages terminés, Miiko reprend le micro et remercie les personnes étant montées sur scène.

Miiko : Avant de retourner à nos festivités, je voulais remercier, les gardes qui ont travaillés très dur à la conception de ce vaccin. Je remercie évidemment tous ceux qui sont parties en mission en forêt, et risqué leur vie pour trouver la chose coupable de ces crises de folie, mais je voudrais tout particulièrement remercier : Ezarel, Eweleïn, Nevra et Aly. Qui ont travaillés jour et nuit pour sauvé Eldarya de ce fléau, et qui malgré mes doutes et mes interdictions, ont pris le risque de tester le vaccin, et permis de trouver la solution à tous nos maux. Montez sur la scène mes amis.

Surpris de cette déclaration, nous nous jetons tous les quatre des regards interrogateurs et finissons pas monter sur scène, sous les applaudissements de tout Eldarya. Les enfants surexcités, criaient à plein poumon en tapant le plus fort possible dans leurs mains, les parents, reconnaissants, nous hurlaient des remerciements.

Miiko : Sans vous, rien de tout ça n'aurait été possible, et nous aurions du célébrer bien d'autres morts, alors aujourd'hui, je veux que vous soyez les premiers à lâcher les lanternes de notre tradition.

Un peu perdu par le sens de la phrase, je me questionne quelques secondes, et rapidement Ezarel l'a compris et se penche pour me chuchoter.

Ezarel : Quand la soirée tombe, et que tous les mondes à fait son discours, normalement Miiko lance une lanterne dans le ciel et tout le reste du village la suit. On illumine le ciel avec les lanternes, pour envoyé nos bonnes intensions aux cieux, et guider les âmes de nos défunts vers la paix. Mais habituellement c'est Miiko qui lance la première lanterne, c'est un grand honneur de le faire aujourd'hui.

Je comprenais le sens de cette tradition, et l'importance que ça représentait. Même si ça me semblait être rien, de juste lâcher une lanterne dans le ciel, cela ressemblait à bien plus qu'un simple « merci », de la part de Miiko.

Quatre gardes nous ont apporté des lanternes blanches, scintillante et tous les quatre ensemble, nous les avons lâchées, et regardées s'envoler. Rapidement les autres ont suivis, mais aucune d'entres elles n'étaient blanches comme les nôtres, mais de couleurs vives : roses, vertes, bleus, violettes... Comme réponse à mes questionnements, Ezarel revient vers moi, tel un sauveur.

Ezarel : Normalement seule Miiko à une lanterne blanche, c'est la seule de cette couleur parce que c'est celle qui guide les autres. Quand la dernière lanterne sera lâchée, il faudra lever ton verre au ciel, et dire « Riem dua op ». C'est une sorte de prière, qui pourrait être traduit par « Repose en paix. »

Je hoche la tête pour indiquer à Ezarel que j'avais compris, et repose mon attention au ciel illuminé de millier de lanternes de toutes couleurs. Quand la dernière fut lancée, les premiers verres ont pointé le ciel, et tous en cœur nous avons prononcé ces trois mots : Riem dua op.

Ce fut très émouvant, et ça m'a fait frissonnée, Ezarel l'a remarqué et à passé sa main dans ma dos, nos regards toujours rivés vers le ciel.

La soirée à durée encore plusieurs heures, jusqu'à ce que la dernière lanterne ait complètement disparu du ciel. La musique n'avait cessé de jouer des morceaux entrainants, et beaucoup avaient continué de danser et chanter. La douce soirée touchant à sa fin, nous avons aidé à ranger, et sommes retourné au QG pour nous reposer. Exceptionnellement, personne ne partait en mission avant l'après-midi de demain, ce qui nous permettait de dormir et récupérer de cette soirée.

Encore un peu euphorique dût à l'alcool que nous avions bu, nous sommes retournés dans nos chambres en titubant et en riant comme des enfants. En rentrant dans la chambre mains dans la main, Ezarel me fait tournoyer sur moi-même, et je me remets à rire. Je me retourne et embrasse Ezarel, je peux sentir qu'il sourit contre mes lèvres. Sa chaleur, son odeur, sentir sa joie, tout ceci me comble de bonheur. C'est comme si je touchais le paradis du bout des doigts, et dieux, comme je voulais ce paradis !

Nos lèvres ne se décollaient pas, et machinalement nous nous sommes dirigés vers le lit, où nous nous sommes allongés. Nos lèvres se détachent quelque secondes, et nous nous regardons, les yeux brillants.

Ezarel : Tu es sur ?

Je hoche simplement la tête, et de nouveau ses lèvres rencontrent les miennes.

Je ne sais pas combien de temps ça avait duré, mais ce soir, je venais d'ouvrir les portes du paradis, et jamais je ne m'étais approché de si près de celui-ci. Je n'avais jamais été aussi heureuse qu'ici et maintenant, dans les bras d'Ezarel, ne faisant qu'un avec l'homme qui faisait battre mon cœur.

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Bonjour à tous,

Je suis désolée d'avoir coupé les passages croustillants avec notre petit Elfe, mais je pense que vous savez tous ce qui a bien pu se passer. J'ai écris ce chapitre bien avant la sortie du dernier chapitre, du coup ne pensez surtout pas à un plagia  [Spoil de l'épisode ne lisez qu'après les crochets!] (concernant la scène des funérailles.]

Mes chapitres ont deux semaines d'avance en général, du coup ce n'était absolument pas fait exprès, même si ce n'est pas exactement la même scène. 

En tout cas j'espère que ce chapitre vous plaira quand même. Merci pour vos commentaires, chaque fois ça me fait extrêmement plaisir de lire vos retours. 

Bonne lecture, et à la semaine prochaine.