Deux enfants qui ne partagent rien sont brutalement noyés, figeant le quotidien de leurs familles. Accident ? Malchance ? Bénédiction ? Crime... ?
Ils ont sombrés au même instant, iront dans la même chambre d'hôpital....
Leurs destins vont se croi...
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Pour annoncer une nouvelle journée, le Soleil – qui avait repris ses droits sur la Lune – baignait la ville de sa lumière chaleureuse.
On croisait de nombreux oiseaux migrateurs traversant les cieux, renvoyant des quintes de piaillements quand ils se marraient.
C'est aussi ces cris qui tirèrent le petit Kuro de sa transe. Il avait beau être reposé, il était encore sous le choc de ses terreurs nocturnes qui perturbaient et écourtaient sa nuit.
Sa fenêtre ouverte – par sa mère discrètement pour aérer les matins frais – avait précipité son réveil. Son oreille s'exposait à toutes les perturbations de l'extérieur. Mais cela lui était bien égal, parce qu'il savait apprécier les richesses de la nature, dont il était très proche.
Après avoir pris une grande bouffée d'air frais, – et cerné son plafond – l'enfant choisi de s'asseoir sur son lit. Paisible, Kuro passa en revue sa chambre, rangée et illuminée.
C'est à cette action, qu'il choisit d'y rester plutôt que de descendre manger, car il lut sur son réveil qu'il était trop tôt pour trouver son petit-déjeuner sur sa table de la cuisine. Kuro se rassura en se fixant trente minutes avant d'aller retrouver sa maman, se préparant pour sortir travailler.
Il restait ainsi coincé dans sa chambre à cause de ses béquilles qui réduisaient son champ d'action. Être passif frustrait énormément le jeune aventurier puisqu'il désirait s'amuser dans son quartier...
Son quartier, l'inspiré en fit un plan détaillé qu'il jugea très juste. Il s'imagina le trajet qu'il ferait pour se laisser rouler dans les pentes sauvages. Le garçonnet n'avait plus que cette idée en tête : dévaler les collines de la prairie secrète dès qu'il serait autorisé à sortir.
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Il ignorait combien de temps on le punirait avec ses engourdissements musculaires. L'important est de rappeler que ses jambes n'étaient pas les seules à le faire souffrir : Il y avait également ses bras, son dos, son cou, et ses pieds qui lui lançaient des courbatures affreuses quand il réalisait un mouvement trop brusque. On le surprenait alors à couiner, parfois, quand il regrettait sa mobilité restreinte...
