Chapitre 11.

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La belle Leila voulait frapper Amir, le secouer, le gifler, le tuer juste pour baisser ses nerfs qui emplissaient son corps mais au final la jeune femme s'effondra lamentablement à terre et pleura à chaude larme, anéantie par la situation. Amir resta figé et sous le choc, voir Leila aussi vulnérable, faible et en larme lui serra le cœur au point d'en avoir mal et quelque chose le poussa à la protéger et l'aider plus que tout.

Ce dernier déglutit rassemblant toutes ses forces puis s'approcha lentement de Leila après avoir fermé la porte à clé. Il aimerait tant tuer Quassim de ses propres mains et il se jura que si il le trouvera, ce criminel passera certainement un sale quart d'heure en sa présence. Une rage noir monta en lui puis il serra ses poings en fronçant les sourcils d'un air abattu. Il n'aimerait pas en rajouter en lui révélant qu'il était au courant de son passé mais il n'avait pas le choix, pour l'aider, il faudrait obtenir des réponses. 

Leila se releva en manquant de tomber puis essuya ses larmes en lui tournait. Celle ci fronça des sourcils, méfiante puis recula en titubant en arrière.

Leila- Que faites-vous là ? Je ne suis pas d'humeur à me prendre la tête avec vous, allez-vous en.

Amir- Je m'assure que vous ne preniez pas la fuite.

Leila- Mais je vais pas m'enfuir bordel, on en a déjà parler, sortez vraiment parce que j'ai vraiment pas envie de parler.

Mais il ignora en s'approchant petit à petit d'elle. Il fixa un instant la femme avant de prendre une grande respiration, il ne souhaitez pas la brusquer davantage mais il se lança tout de même. Tel un cheval nerveux qu'on aimerait apaisé, Amir posa doucement ses mains puissantes sur les frêles épaules de Leila puis la dévisagea d'un regard attristé. Celle-ci sentit son cœur se battre mille à l'heure, elle déglutit, se perdant inconsciemment dans son regard plein de mélancolie. 

Amir- A voir votre état, je devine facilement que vous avez des problèmes. Loin de là mon intention d'en rajouter mais je ne peux garder cela pour moi alors j'aimerai t'annoncer que j'ai fait des recherches sur vous...ainsi..j'ai écouté votre conversation avec votre patron Quassim Lâcha t il comme un effet de bombe

Le visage de Leila devint plus blanc que sa robe et Amir se surprit en voyant le désespoir emplir ces grands yeux marron foncé et malgré cela il continua à remuer le couteau dans la plaie. Leila se mit à trembler, elle recula de quelque pas puis tomba contre un des canapés du balcon après s'être heurtée contre. Impuissante et affaiblie, la jeune femme n'avait jamais eu autant de problème en si peu de temps et ignorait lequel était le pire; les menaces de Quassim ou la découverte de son passé par Amir ? Au bord de l'implosion, elle se tint la tête entre ses mains en posant ses coudes sur ses genoux. Amir vint devant elle puis posa un genoux à terre.

Amir- Je suis désolé mais comprenez moi, j'étais obligé d'avoir recours à ce procédé, vous ne me disait rien en votre sujet et je devais au moins savoir avec qui je partageais ma chambre... ainsi j'ai découvert que votre père t'a arraché des bras de ta mère rien que pour la faire souffrir et jeté dans un orphelinat sans scrupule à l'âge de 8 ans, peu de temps après vous avez été placé dans une famille adoptive qui n'étaient pas très tendre avec vous durant des années, je sais aussi ce qu'il s'était passé avec votre père adoptif, où il avait tenté mainte fois de vous violer pour son bon plaisir en te violentant à mort durant plusieurs années, suite à cela vous vous êtes enfuie de la maison et erré durant plusieurs mois dans la rue jusqu'à tomber dans un foyer d'accueil, je sais que vous avez eu beaucoup de problème avec les autorités jusqu'à ce que votre mère s'était manifesté au bout de vos 18 ans et vous étiez partie avec elle, je sais que maintenant tu vis à Paris en compagnie de votre mère et que votre père est décédé il y a maintenant 3 ans de cela. Vous êtes rentré en faculté et droit et pour une raison que j'ignore, vous avez arrête vos études quatre mois après et puis... blackout, à partir de votre majorité plus rien de vous... écoutez... je suis encore navré de... 

Captive du prince.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant