Captive du prince.

Chapitre 24.

Cinq mois sont passés depuis le départ brutal de Leila. Dès que cette dernière avait réussi à rejoindre sa mère à Ifran, qu'elles ont aussitôt déserté les lieux. Voilà maintenant cinq, long et interminable mois qu'elles vivaient en sécurité et épanouies dans le Pays Bas à Amsterdam, chez une amie à la mère. Cinq mois sont passés et beaucoup de chose avait changé, à commencer par le cas de Leila qui était devenue fleuriste dans un petit commerce appartenant à leur hôte. Grâce à cela, sa mère menait une vie enfin sereine comme elle l'avait si bien rêvé. L'argent qu'elle entrait dans la maison n'était plus sale mais propre cette fois-ci. Elle gagnait peut être peu mais au moins, Leila était fière de ce qu'elle accomplissait. Cette dernière avait retrouvé une vie calme et heureuse mais pourtant, elle n'avait de cesse à penser aux récentes événements d'il y a cinq mois.

Lorsqu'elles avaient quitté le Maroc, le pays était secoué par les nouvelles. La capture de Quassim avait remué également toute la terre entière et actuellement, ce dernier était incarcéré dans l'une des prisons les plus sécurisés et dangereuses du monde. En le sachant la bas, Leila était extrêmement rassurée et n'aura plus à s'en soucier. Elle menait une existence paisible et plus rien ne l'atteignait. Plus rien mise à part sa séparation avec Amir. Leila était persuadée de l'avoir oublié mais en vain. C'était une chose impossible, d'autant plus que le prince était devenu roi et maintenant les médias ne parlaient que de son sujet. Elle était heureuse, agréablement heureuse pour lui. Son objectif était enfin atteins sans même passer de force par la case mariage. Il fera un roi d'enfer, pensait-elle avec un sourire nostalgique après avoir lu le journal il y a quelque semaine. Dorénavant, le roi ne lui restait plus qu'une seule chose : avoir sa reine, et elle espérait de tout cœur, trouver un jour son bonheur.

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Le nouveau roi se trouvait dans son bureau, seul, assit sur son siège et fixant son jardin royal derrière les baies vitrés tel une marionnette vide d'émotion. Il venait d'être couronné roi certes, il avait enfin atteins son objectif certes, le peule était heureux pour lui comme pour sa capture de Quassim certes, mais malgré tout cela, il n'avait pas trouvé le bonheur pas même une seule fois. Plusieurs mois sont passé et Leila le manquait terriblement. A cause de cela, il peinait à se concentrer, il devenait renfermer et impulsif avec ce qui l'entourait, il mangeait à peine, dormait à peine et ne trouvait pas le repos. Tout ce qu'il pouvait faire, était de se tuer au travail pour ne pas penser à elle mais mis à part cela, Leila occupait la majeur parti de ses journées. Il soupira en se passant la main sur son visage puis dénicha une photo de la jeune femme prise discrètement par son détective. Dès qu'elle l'avait quitté, ce dernier avait prit l'initiative de la faire suivre et engager des gardes du corps pour la protéger à distance. Grâce à son ami Mayëk, le roi avait enfin pu apprendre sa localisation actuel, son travail ainsi que divers informations à son propos. Il se promit que dès qu'il aurait obtenu consentement de son père, il ira aussitôt la retrouver et faire d'elle sienne comme il l'a tant rêvé.

Autant que roi, Amir pouvait choisir n'importe quelle femme certes mais la règle instauré par son père était formel ; un roi ne peut que se marier avec une femme de bonne femme et déjà formée d'être une reine. Il y avait un papier qui le stipulait et Amir n'arrivait à le retrouver pour le réécrire. Seul son père connaissait sa cachette et voilà maintenant plusieurs mois qu'ils étaient en confrontation pour l'obtenir. Il souffla bruyamment puis se tourna vers son bureau lorsqu'il entendit des coups à la porte. Une homme entra, s'inclina puis s'approcha timidement du nouveau roi.

...- Votre grâce ?

Amir- Qu'y a t il Ahmed ? Demanda-t-il d'un ton bourru

Ahmed- Un journal télévisé souhaite obtenir auprès de vous une interview si possible, avez vous un peu de temps à leur accorder ?