Chapitre 26.

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Pays Bas, Amsterdam, 21h34.

Après avoir fermée le commerce et activée l'alarme de sécurité, la jeune femme mit sa veste en cuir noir puis se mit à marcher tranquillement pour aller chez elle. Les rues étaient animés d'habitant et de touriste mais plus elle s'approchait de son quartier plus les lieux devenaient déserts. Alors qu'elle était plongée dans son téléphone, la jeune femme se fit subitement surprendre par quelqu'un qui tentait de l'étouffer avec un mouchoir. Celle ci fit tomber son téléphone puis se débattit tel une lionne pour sortir de l'emprise de cette personne en question. Elle donna un coup de mollet entre ces jambes, se retourna vers celle-ci puis lui infligea un coup de genou au nez. Voyant qu'elle était face d'un homme faisant deux fois son poids, elle crispa son visage de colère. Ce dernier tituba tandis que trois hommes l'entourèrent. Leila fronça des sourcils puis serra des poings en se mettant en position de combat. Si ils étaient les subordonnés de Quassim en quête de vengeance, elle les aurait tout de reconnu mais aucun d'entre eux lui était familier, ce qui était autant étrange.

Un d'eux se précipita vers Leila pour la maintenir mais elle recula en sautant puis lui infligea un kick au visage. Le deux autres tentèrent la même chose mais la jeune femme les maîtrisa sans problème. Une fois qu'ils furent tous à terre, elle sauta sur l'un d'eux à califourchon puis l'attrapa par le col avant de l'approcher vers son regard meurtrier.

Leila- Qui êtes vous bande d'enfoiré ? Demanda-t-elle d'un anglais maîtrisé

L'homme en question ne répondit pas mais se contenta de sourire. Elle fronça des sourcils d'un air méfiant puis ne vit même pas le coup venir, qu'elle sentit un sédatif s'injecter dans son cou et sombra enfin à terre. Le groupe d'homme se levèrent en gémissant de douleur puis un d'eux porta Leila tel une princesse.

...- Je savais bien qu'elle n'irait pas de main morte Fit une mystérieuse voix

Un des gardes- Pour une frêle petite femme, celle-ci se bat comme une lionne, votre altesse.

Amir- Vous avez tout de même fait un excellent travail. Maintenant qu'elle s'est endormie, je m'occupe du reste.

Amir émit un fière sourire puis s'approcha du garde afin de saisir Leila et regagner sa voiture sans la quitter des yeux. 

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Une fois dans son jet privé, Amir déposa délicatement la jeune femme sur le canapé en cuir puis s'accroupit à sa hauteur afin d'embrasser son front et caresser son doux visage, profitant du calme avant la tempête de son réveille. Il sourit tendrement, ordonna le décollage puis souleva Leila avant de l'allonger contre son corps en la serrant très fort.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin à Rabat, Amir se gara devant son palais puis éteignit le contact avant sortir et porter Leila dans ses bras. Son cœur gonfla de joie lorsqu'il monta les escaliers en compagnie de sa belle. Il ne pouvait croire qu'elle était enfin dans son vaste palais. Amoureux et heureux, il embrassa son front puis à peine il entra dans le hall que sa mère se précipita vers lui d'un air horrifié et inquiet.

La mère- Mais ça va pas la tête Amir ?! Nous t'avons dit de nous la ramener de son plein gré et non de force ! Que lui as-tu fait espèce d'inconscient ?! S'écria-t-elle, paniquée

Amir souffla puis monta les escaliers menant à sa chambre suivit de sa mère qui tournait autour de lui.

Amir- Du calme mère, je ne lui ai fait aucun mal, elle se réveillera dans peu de temps, voir maintenant si tu continues à me hurler dessus comme ça.

La mère- Mais pourquoi avoir eu recours à une méthode aussi barbare ?!

Amir- La convaincre de me revenir serait une perte de temps car Allah a mis sur mon chemin la femme la plus rude et la plus têtue de la planète ! En l'emmenant dans notre pays, de force, j'aurai tout le loisir de m'excuser et la reconquérir.

La mère- J'ai élevé un crétin ! As tu pensé à sa pauvre mère qui, sans doute, entrain de remuer ciel et terre pour la retrouver ?!

Amir- Je l'appellerai tout de suite mère.

La mère- Alors dépêche toi de l'installer dans sa chambre ! Oh pauvre enfant, elle doit être épuisé par ta faute ! Frappe l'épaule de son fils Je vais te faire regretter ton acte !

Amir- C'est pas de ma faute, si Leila avait était docile et fragile, ce serait ennuyeux certes, mais facile pour la faire venir au palais, hélas c'est la seule femme capable à me faire de la résistance, je n'y peux rien, c'est elle.

La mère- Et tu lui jettes la faute sur elle en plus ?! Hors de ma vue avant que je t'étrangle ! S'emporta-t-elle en colère

Amir sursauta puis se précipita avec sa belle dans sa chambre avant de la fermer à clé. Jamais il n'avait vue sa mère, qui d'habitude de nature sereine et calme, autant en colère. Ce dernier lâcha un petit rire puis reporta toute son attention sur Leila. Doucement, il la déposa sur son lit , retira ces sandales à talons noir puis s'assit près d'elle en lui caressant ces longs cheveux lissés. Amir était si heureux qu'il ne pouvait détourner son regard de Leila. Il parsema son visage de baiser avant de reculer à contre cœur et s'éloigner d'elle afin d'appeler sa mère pour lui expliquer la situation.

Au début, la mère de Leila n'était pas très réceptive à l'idée d'être si soudainement loin de sa fille mais Amir fit de son possible pour la rassurer. Impuissante, sa mère accepta enfin avec un soupire, ce qui était plus que satisfaisant envers Amir. Glissant ses amitiés, il raccrocha puis revint vers Leila en retirant sa veste et ses chaussures. Ce dernier enleva sa chemise, déboucla sa ceinture puis se glissa à coté de Leila afin de la prendre dans ses bras. Tout le long de la nuit, Amir n'avait de cesse à caresser son visage en la fixant tendrement. Ce n'était pas la meilleur méthode d'approche, mais il refusait catégoriquement de jongler entre le Pays Bas et le Maroc pour reconquérir la jeune femme et puisque le kidnapping était la seule idée qu'il lui avait traversé l'esprit depuis des mois, Amir n'avait d'autre choix que d'appliquer cela. Elle le haïra sans doute mais au moins ici, elle n'a guère les moyens de s'y échapper jusqu'à l'accepter. Appréhendant son réveille, Amir ferma tout de même les yeux, profitant de sa chaleur et de sa présence.

Captive du prince.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant