L'ACCIDENT

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-Trois fois? TROUVE FOIS À L'ESPACE D'UN MOIS NON MAIS TU DECONNES ROSE CE N'EST PAS POSSIBLE. Peste Dalhia en remuant la pâte brutement.

-Je sais, ça en fait trop mais je te jure que je vais me trouver un nouveau job je ne sais pas comment mais la chance va me sourire encore qui sait. J'essaye de me persuader que je trouverai un boulot au plus vite mais la verité ce que j'angoisse à mort de me retrouver au chômage. Je n'aime guére l'idée d'être une charge pour ma soeur.

-Tu crois que c'est facile de trouver un boulot ici à Fontaine de Rives?. Je reste silencieuse sachant que je vais mordre la poussiére. Elle souffle et vient m'enlacer.

-Je suis désolée de te stresser autant mais il faut que tu comprennes qu'il y a des choses qu'on ne peut pas se permettre de faire pour notre survie. Si tu savais comment je médite ce refrain par coeur.

-J'ai refusé de travailler encore une fois avec Vanessa. Avouais-je à ma soeur. Elle me sourit, soulagée. Ce n'est pas que Vanessa l'insupporte mais parfois, elles ne sont juste pas à la même longueur d'onde.

-c'est un grand pas je t'assure. Ta copine bien qu'elle soit trés sympathique ne sait pas quels sont les priorités dans une vie. C'est sûr qu'avec des parents qui lui versent fe l'argent de poche chaque mois, elle ne doit pas galérer comme nous.

-J'ai fini par comprendre le truc crois-moi. Dés demain, je me lance à la quête d'un nouveau job. Elle tire la joue comme elle aime si bien le faire.

-Ça c'est ma petite soeur.

-Je ne suis pas ta petite soeur Lis, nous sommes jumelle.

-Mais je suis née deux minutes avant toi donc shut. Elle me tire la langue. Je roule des yeux tout en gardant un sourire. Ma jumelle a ce don propre à elle de me rendre le sourire peu importe la gravité de la situation. J'ignore si c'est une connection entre jumelle mais j'aime notre complicité, cette joie que je ressens quand je la vois et son don propre à elle de rendre le monde meilleur juste avec son sourire.

-Tu m'aide à faire ces pancakes alors?. J'hôche la tête et de ce fait, je m'affaire à la tâche. Aujourd'hui c'est dix kilos de plus pour un soir.

Trois mois plutard.

Rien, nada, le néant, casiment rien. J'ai parcouru La fontaine de Rivers d'un extremité à un autre mais rien.

«Tous les postes sont pris»
«Nous vous contacterons, merçi»
«Désolé mais il n'y a plus de place chez nous»

J'en ai eu des reponses, et plus que ça. Je suis fatigué, j'en ai marre, raz la casquette d'essuyer tous ses refus. On dirait que je porte la poisse parceque même Vanessa la fouteuse de trouble s'est degotée un job sympa à la librairie de la place. Et moi? Rien de chez rien. En plus de tous ses refus, j'ai perdu deux ou trois kilos. Le seul point positif de cette quête.

Aujourd'hui, je viens encore de me prendre un refus dans une animalerie. Complètement attristée par mon sort, je me console en achetant une glace au chocolat que je déguste avec une lenteur impressionnante. Ma vie me parait si triste, sans but ni boulot, je suis au bout de ma vie.
À fond sur ma vie desastreuse, je n'attends pas tout de suite mon portable se mettre à sonner, pathétique ma pauvre. Je le sors et constate que c'est un sms de Dalhia.

📩Dis-moi que tu l'as ☹📩

Je souris face à son message de detresse. Ma soeur n'envoie jamais de message sans emoji c'est dingue.

📩Tu connais la reponse😭📩

Je range mon portable dans mon sac. Et sans m'y attendre, un cycliste me propulse au sol avec son vélo. Je me retrouve les fesses au sol, et mon pot de glace étalé à côté de moi.

 -Tu ne peux pas regarder où tu vas connasse?. Non mais je rêve!. C'est l'hôpital qui se fout de la charité!. Heureusement qu'il est parti ce fauteur de trouble, je lui aurai fait sa fête sinon. Je me revéle avec le peu dignité qui me reste pestant contre ce stupide cycliste qui n'est même pas foutu d'aider un passant qu'il a lui-même renversé et sa glace aussi. Ma belle glace au chocolat!.

-MON BALLON, KIKI. La voix tout mignon d'un petit garçon m'interpelle. Je révéle la tête pour voir si c'est bien le fils de Cindy la voisine d'enfance qui passe ses journées hors de la maison mais non. C'est un petit qui courrait aprés son ballon se dirigeant droit vers... la route? Oh non!. Soudain une voiture sortie de nul part se dirige droite vers ce petit garçon qui avait reussi à attraper son ballon. Je ne prends même pas la peine de refléchir que je m'élance vers la route pour éloigner le petit. Je me jéte sur lui et nous propulse plus loin de la route où la voiture ne prend même pas la peine de s'arrêter. C'est à ce moment que des gens prennent conscience de l'énormité de la situation. Un atroupe se forme autour du petit et moi. Je vois floue, j'attends des voix au loin. J'ai juste le temps de voir un couple se rapproche en vitesse criant un certain nomme se terminant par «an» pour sombrer dans le sommeil.

FIN

Ohé les moustiquetaires! Je suis dingue je sais. Alors le chapitre, notre Lilas-Rose se la joue justicière?
Vos avis, le chapitre était plutôt:

-Génial.?

-Passable.?

-Bof.?

J'attends vos commentaires.

AMOUR VERSION RACISMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant