RECONNAISSANCE

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Bip bip bip

J'ouvre lentement mes yeux mais les referment aussi tôt à cause de la l'intensité de lumière qui m'a m'aggressé les yeux. Je reitére l'opération et ce ne qu'aprés deux reprises que j'ouvre enfin les yeux.
Blanc, bleu et euh... Blanc. Je me retourne un peu partout me situer.

-Doucement mademoiselle. Me chuchote une voix douce. Je me retourne pour croiser le regard d'une jeune blonde en blouse blanche avec une paire de lunettes sur nez.

-Où suis-je? Que ce que je fais ici?.  Cet endroit ressemble à un... euh un...

-vous êtes à l'hôpital St Luc et...

-Oh mon Dieu. Je m'affole. Mais que ce que je fais dans un hôpital?. Elle arque un sourcils.

-Vous ne vous souvenez de rien?. Dois-je me souvenir de quelq... Oh putain. Les souvenirs me reviennent tel un boomerang. Le eième refus à l'animalerie, nos textos et... L'accide... On mon Dieu! Le petit.

-Comment va le petit garçon?. Je m'empresse de demander. Il est si mignon ce petit, je me sentirai mal s'il lui arrivait des bobos bien que j'ai fait de mon mieux pour sauver.

-Il va trés bien, ne vous inquiétez pas. Il est avec sa mère. Et vous comment allez-vous?. C'est un soulagement. Les malheurs des enfants me compriment toujours le coeur.

 -Je me sens fatiguée et j'ai mal un peu partout. Elle m'osculte un instant sans arrêter de me poser des questions. Lorsqu'elle termine son travail, j'en profite pour lui poser une question.

-Que ce que j'ai?. Elle me sourit avec un air rassurant.

-Un léger traumatisme crânien et une cheville enflée. Ne vous inquiétez pas, avec un peu de repos vous serez sur pieds. Je vais vous prescrire des médicaments et une pommade que vous allez appliquer sur votre cheville. Le médecin me sourit quand soudain la porte s'ouvre violemment sur un petit garçon en tenue d'hôpital courant droit sur moi. Mon petit mignon.

-MON HÉROÏNE. S'écrit le petit avant de grimper sur mon lit et me faire un gros câlin.

-Salut toi. Il dépose deux bisous sur mes joues et me serre encore plus fort. Quel élan d'amour! Je fonds.

-Bonjour mademoiselle. Maman m'a dit que vous m'aviez sauvé la vie hier. Je voulais vous remercier avant mais monsieur l'infirmier a dit que je devais me reposer alors je suis venu aujourd'hui, vous ne m'en voulez pas einh?. Il est trop craquant avec sa moue toute tristounette. Pour le rassurer, je dépose à mon tour un bisou sur la joue.

-Non du tout je s...

-YOAN MON DIEU! TU M'AS FAIT UNE DE SES PEURS. Hurle la femme qui venait de faire éruption dans la chambre d'hôpital suivi par un homme en caustard.

-Maman. Le petit se détache de moi pour enlacer la jeune femme. Cette dernière lui serre trés fort et dépose une tonne des baisers sur le haut de son crâne. C'est trés touchant d'assister à cette scéne, une scéne que je n'ai hélas jamais vécu.

-Ne me fait plus jamais ça. Elle se détache du petit Yoan avant de le remettre à l'homme en caustard.

-Tu ne le quittes pas des yeux Phil. Ce petit a un don pour disparaitre ok?. Et toi mon beau, tu te reposes comme monsieur l'infirmier t'a dit d'accord?.

-Je viendrai voir mon héroïne aprés le dodo? Dit oui? S'il te plaaiit?. La fameuse méthode de persuation enfantin qui marche à tout le coup.

-Oui, c'est d'accord. Un dernier bisou, et le dénommé Phil sort de la piéce avec le petit.

-Quand est-ce que je peux sortir d'ici?. Je demande au médecin. Rester sur un lit d'hôpital me fout les jétons.

-Demain à la première heure. Si c'est tout je vous laisse mesdemoiselles. Le médecin se retire me laissant avec l'inconnue qui se permet de prendre place sur la chaise d'à côté. Je me mets à la dévisager. C'est une fausse blonde aux yeux profondément ténébreux. Corps plongé dans une grosse robe confortable, elle arbore un sourire de plus naturel.

-Je me présente, Sandy Octaviuz. Personnellement, je tienais à vous remercier pour votre intervention. Sans vous, mon fils aurait probablement perdu la vie alors merçi du fond du coeur. Si je peux faire quelque chose, n'importe quoi alors n'hésiter pas d'autant plus que cet accident a dû compromettre certains de vos projets alors. N'importe quoi elle a dit? Aprés trois mois à la recherche d'un boulot, ne serait-il pas là la chance tant attendue qui s'offre à moi?.

-Oh! Ce n'est rien vous savez. D'ailleurs c'est un plaisir pour moi d'être l'héroïne d'un petit garçon aussi adorable. Ne vous attardez pas sur mon cas, le médecin a dit que je pourrai remarcher dans pas longtemps, je mettrai mes recherches en pause certes ce sera difficile mais ça irait. Une demande indirecte et sans paraitre désespérée, quoi que?.

-Vos recherches?. S'interresse la jeune femme. Bingo.

-Oui vous savez, je viens de perdre mon travail et depuis je recherche du boulot. Elle semble refléchir un instant puis son regard s'illumine comme si une idée venait se faufiler dans sa tête. Pourvu qu'elle me trouve quoi faire.

-Je crois que j'ai un travail pour vous. Ce sera difficile dans certains points mais peu importe. Que saviez-vous faire?.

-Tout absolument tout ce qui vous passez par la tête. Elle sourit et me tend sa main.

-Alors c'est parfait. Le travail est à vous euh.

-Lilas, Lilas-Rose Kambe.

-Lilas-Rose! C'est un joli prénom.

-Merçi mademoiselle Octaviuz.

-Oh pas de ça Lilas, c'est Sandy pour moi et tutoyez-moi, je suis de votre génération enfin ta génération si je ne m'abuse. Elle me fait un clein d'oeil.

-D'accord Sandy et encore merçi pour le travail.

-Mais je le fais avec plaisir. Tu as sauvé mon garçon, ça serait égoïste de ma part de te laisser ainsi sachant qu'à cause de mon petit turbulent, ta cheville sera momentanement indisponible. Bon je dois te laisser, si ce petit homme sort de sommeil et ne me trouve pas, il sera capable de courir dans tout l'hôpital. Tient, c'est ma carte, tu me contacteras quand tu te sentiras mieux sur ce, au revoir Lilas-Rose.
 
-Au revoir Sandy. Lorsque Sandy ferme enfin la porte, je ne retiens pas mon envie de pousser un petit cri de joie. Je n'arrive pas à croire que j'ai un boulot. Oh god, j'ai un boulot enfin j'ai un boulot. Je me moque pour l'instant de quoi il s'agit, l'essentiel ce que j'ai la garantie qu'à ma sortie, je ne glanderai pas sur notre canapé la tête pleine des dettes. Vite, je dois l'annoncer à Dalhia...

-Oh mon Dieu, Dalhia!. Elle va me tuer.

FIN

Coucou les êtres humaines.

Alors ce chapitre, plutôt:

-Super bien?.

-Sympa?.

-Pas mal?.

À vos claviers et coucou l'étoile🌟.

AMOUR VERSION RACISMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant