MOMENT BIZARRE

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PDV LILAS

Je me fais réveiller par un semi fou qui frappe à ma porte. Ses coups sont faibles mais répétitifs et pour une personne qui a dormi en moyenne 5H sur 7H en d'autres termes moi ce son me fait le coup d'un marteau piqueur, j'ai mal au crâne. Je sors de mon lit en mode zombie avec le surplus de cheveux en pétard, heureusement que ma chambre n'est pas spécialement grande sinon avec l'impression que j'ai de voir les meubles dansent je me serai déjà mangé le sol. La personne derrière ma porte arrête sa torture dès lors où je tourne le poignet, je plisse les yeux pour reconnaître celui qui a osé déranger mon précieux sommeil mais rien enfin oui sauf que je ne comprends pas tellement pourquoi cette personne est là.

-Berny ? Mais que ce que tu fous chez moi, aussi tôt de surcroît. Il me dévisage un demi sourire aux lèvres.

-J'aurai pu te dire que c'est parce que tu m'as manqué mais ta sale tête et ta dégaine qui n'arrange rien m'ont dissuadé, va prendre une douche je t'attends en bas. Il y a restaurant qui fait des gâteaux, j'en salive déjà. Il me fait un salut de commando avant de partir sauf que je le retiens par la veste.

-Pas si vite. Il s'arrête, regarde ma main sur sa veste avant de me regarder de travers, je le relâche immédiatement.

-Quoi ?.

-Pourquoi je dois te suivre ? Je vais dire tu te pointes chez moi je ne sais pas à 6H du mat pour X raison, tu me dis de m'apprêter et de te suivre juste après j'avoue que je ne comprends pas très bien ce que toi et moi ferions si tôt le matin. Il roule des yeux comme si j'avais sortir la phrase la débile du monde.

-Aussi bizarre que cela puisse paraître Monsieur Stéphane qui exècre les noirs veut te voir à 8H pétantes pour une mission je suppose. Je n'en sais pas plus sur le but même de cette mission mais il y tient alors bouge ton cul, j'ai un sommeil à rattraper. Je me tiens la tête lorsque notre accord me revient en tête mais quelle idiote je fais, j'ai complétement oublié le deal. J'étais tellement contente que tout se soit arrangé avec Dahlia que j'ai oublié ce foutu marché. C'est mon innocence et mon futur qui se joue aujourd'hui, il faut que j'arrive à trouver ces gosses sinon je ne verrai jamais mon rêve se réaliser.

-Je suis là dans trente minutes.

-Tu as intérêt Kambe, je n'ai pas toute la journée. Il se retourne pour prendre les escaliers. Je me dépêche de choper ma serviette et mon gel de douche avant d'aller prendre ma douche, aujourd'hui tout mon avenir se joue, je n'ai pas le droit à l'erreur.

Ellipse...

-Me voilà. Je souris pour détendre le visage constipé que Berny affiche.

-Avec 20 minutes de retard. Révèle ce dernier d'un ton de reproche.

-J'habite dans un auberge qui compte une douche pour quatre, excuse-moi de devoir respecter celui qui était avant moi.

-Monte, tu m'as agacé. Je roule des yeux à cause de sa mauvaise humeur, il n'est franchement pas supportable lorsqu'il ne fait pas ce 7H de sommeil, un vrai gosse je vous jure.

Ellipse du trajet.

Je n'aurai jamais imaginé retourner dans cette maison sitôt. Cette maison c'est un peu mon rêve et mon cauchemar réuni, j'y ai fait des belles rencontres, j'ai appris beaucoup de choses notamment l'utilisation de divers appareils, j'ai roulé dans des voitures de luxe, j'ai mangé façon bourgeois et par dessus le marché j'ai eu la chance de m'occuper de l'enfant le plus génial du monde. Cette maison respirait le bonheur à une époque, époque révolue le jour où l'autre spécimen non-identifié a foulé le sol de celle-ci. Stéphane Octaviuz a brisé mes rêves les uns après les autres, il a fallu que mes yeux rencontrent les siens pour signer ma destruction. Tiens, quand on parle du loup... pile poil devant la porte centrale, avec son allure aussi classe que sinistre, un prédateur.

AMOUR VERSION RACISMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant