ADIEU...

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PDV LILAS

Une semaines plus tard...

Je soupire sur mon lit, Dahlia ne doit pas tarder à me monter mon plat. Disons qu'elle est aux petits soins avec moi depuis mon accident, elle m'a raconté avoir eu tellement lorsqu'une infirmière lui a fait part de mon état via le portable de Leonel. Elle a couru j'imagine le plus vite possible pour me rendre visite, il faut avouer que je passe pas mal de temps dans les hôpitaux ce temps ci.

-Chaud devant le petit-déjeuner est dans la place. Munie de deux plateaux, Dahlia dépose une diversité de pâtisserie et charcuterie sur le lit sans oublier les fruits et les boissons.

-Mais c'est trop Lis, je n'arriverai pas à terminer tout ça. Il y en avait vraiment pour tout le goût. Elle prend place sur mon lit avant de prendre un croissant.

-Vanessa et Lionel arrivent dans dix minutes maxi, on va t'aider à finir ce festin. Je souris heureuse d'avoir les miens près de moi.

-La bande à Picsou au complet. Je commente enthousiaste.

-Juste pour la plus conne de Chippie. Sans surprise Lis m'en veut à mort, elle m'a dit que j'étais une conne de m'aventurer avec Stéphane. Elle m'a raconté comment ce fou furieux lui est tombé dessus le soir où Yoan a disparu, comment il a été brutal avec elle et surtout son téléphone qu'il a volé. Je lui ai promis de toucher un mot à l'autre, il n'a pas le droit de s'en prendre à ma sœur sous prétexte que ses problèmes sont plus important que la vie des autres, de toute façon on se voit dans deux jours pour me remettre mon chèque et puis adieu, je n'aurai plus jamais de contact avec cette famille à problème quoi que Kevin et Yoan vont sincèrement me manquer.

-Dalhia ! Je soupire agacée.

-Désolée si tu n'apprécies pas ce que je vais te dire mais il faut que tu comprennes Lilas, cet homme est un détraqué qui va te mener à ta perte. Comme si elle m'apprenait quelque chose, je sais très bien que Stéphane n'est pas seul dans sa tête. Si je l'ai aidé c'est uniquement pour garantir mon futur et sauver un enfant rien de plus.

-Je l'ai fait pour aider un enfant. Je me défends, Dahlia me regarde de travers.

-Ils sont riches bordel ! Ils pouvaient avoir n'importe quel inspecteur pour retrouver leur enfant, pourquoi toi ? La première fois tu t'es prise une voiture en sauvant ce garçon et maintenant une pierre sur la tête ! Tu aurais pu mourir Lilas, que ce que je serai devenue sans toi ? Tu es ma moitié Lilas, tu ne peux pas mettre ta vie en danger pour des gens mauvais et racistes. Cet homme est cruel, il n'a pas de conscience ou d'âme quant il s'agit de faire du mal aux personnes de couleur.

-Il a été blessé. Non je ne le défends pas loin de là, j'essaie juste d'expliquer son comportement bien qu'exécrable. Si j'étais à sa place c'est à tout le monde que j'aurai fait payer.

-Je m'en tape, rien à foutre que sa femme l'est abandonné devant l'autel ou que le bras droit de son père lui est fait je ne sais quoi, moi c'est qui compte c'est toi et ta vie. Ces gens t'utilisent à leur avantage, ils t'envoient risquer ta vie pendant qu'eux attendent pénard dans un coin. Dahlia est vraiment remontée, c'est compréhensible mais j'estime être assez grande pour gérer ma vie, je sais ce qui est bien pour moi ou non.

-Ce n'est pas ce qui s'est passé, il m'a proposé un marché.

-Il t'a obligé oui. Cette brute ne sait pas demander, il exige et obtient tout ce qu'il veut parce qu'il est un putain de riche, il va t'utiliser jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoin de toi et là il va t'abandonner comme une merde. Mais n'importe quoi.

-Tu parles comme si j'avais un engagement envers lui.

-Il se pourrait bien vu que tu me caches des choses, peut-être que vous êtes en couple ou qu'il te menace de mort. Mais ça va complétement en couille cette conversation, Stéphane et moi ? Même en rêve c'est impossible.

-Tu t'entends parler ? Moi en couple avec lui ? Déjà qu'on ne se supporte pas lui plus que moi comment veux-tu que nous soyons ensemble ? Jamais on ne sera en couple parce qu'on se déteste. C'est tellement évidemment qu'entre lui et moi c'est la guerre, comment comment elle a pu avoir des idées aussi... putain je ne comprends même pas d'où lui est venu cette idée saugrenue !

-Sauf qu'il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine sœurette. Je rêve ! Elle me sorte la carte de la philosophie ! J'en ai marre d'entendre ses idioties.

-Tu sais quoi ? Je suis désolée de t'avoir cacher que j'avais pris une chambre pour moi, désolée de t'avoir cacher que j'avais perdu mon emploi et je te jure que je n'aurai plus rien à avoir avec les Octaviuz à dater du jour où Stéphane me remettra mon chèque, d'accord ? On fait la paix ? Je n'ai plus la force de lui faire comprendre que c'était juste un marché à mon avantage et au sien également, elle est tellement remontée que mes arguments pour elle ne sont que le contraire de ce que je pense. Elle me toise un moment avant de serrer la main que je lui tends.

-Promis juré craché que tu ne verras plus cet homme de ta vie sauf pour ton chèque ?

-Promis juré craché. De toute façon pourquoi je le verrai encore ? Nous n'avons rien qui nous lie sauf le mépris que nous ressentons l'un pour l'autre. Il me déteste au point de me tuer et moi j'ai juste envie de l'étrangler à chaque fois qu'il ouvre sa bouche, je ne vois absolument pas comment deux êtres complètement incompatible que nous serons en couple, Dahlia déconne de ouf. Comme pour montrer qu'elle ne m'en veut plus, Lis me fait un câlin plein d'amour. C'est tout ce dont j'ai besoin en ce moment, de l'amour et non des disputes.

-On ne nous entend pas pour un câlin de groupe ? Leonel et Vanessa comme d'habitude avec un pack de bière et de la pizza se tiennent à l'embrasure de ma porte. Je me détache de ma sœur pour réclamer un câlin de Vanessa, elle m'a affreusement manqué.

-Chippie ma belle. Elle me fait un gros câlin chargé d'amour et d'amitié ensuite Leonel me prend ses bras. Après avoir dit les bénédicités, nous entamons le petit-déjeuner dans la bonne humeur comme une vraie famille, ma famille.

FIN

AMOUR VERSION RACISMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant