AMOUR VERSION RACISME

LA SURPRISE

-Allez champion! Tu peux le faire!.

-Fonce mon pote, je compte sur toi!.

Il ne reste que dix secondes et les équipes sont à égalité. Le match est trés serré, et Samy, le meilleur ami de Yoan a le ballon. Je ne comprends pas tout ce qui se passe sur le terrain mais quand Santiago passe le ballon a mon fils, j'ai l'impression que les choses se passent au ralenti. Il court avec et ne tarde pas à l'envoyer dans le filet.

-GOALLLLL!!!. Hurle Kevin en sortant de gradins. Il s'élance pour prendre mon fils dans ses bras comme la plupart de pères le font avec leurs progénitures. Joyeuse de constater que la presence de mon frère comple le manque d'amour paternel dont mon fils, je descends des gradins lentement évitant la folie de supporters. Ce n'est qu'un match des gamins mais apparemment même les adultes y sont dingues.

-MAMAANN!. Malheureusement, je ne reussis pas à éviter la boule de canon qui me saute dans les bras. Je perds l'équilibre et me retrouve au sol avec lui sur moi. Content de sa bêtise, il éclate de rire comme un p'tit fou, mon p'tit fou.

-Je t'ai eu maman tu vois, je suis devenu super super fort comme Mio Zio*. Je souris et lui serre fort dans mes bras. Mon petit ange passant le plus claire de son temps avec son oncle Kevin qui est à fond sur cette langue, a dejà des bonnes bases en italien. Plutard, il fera des ravages.

-Oui mon bonhomme, tu as tellement grandit. Je chuchote un peu triste. Du haut de ses six ans, Yoan est un petit garçon doté d'un petit cerveau de genie qui comprend tout sur tout. Souvent, il me pose des questions qui me cloue au sol du genre  "Où est mon père? Pourquoi il ne vient jamais me voir? Pourquoi il ne m'aime pas?". À chaque fois je n'arrive pas à dire un mot, et lui tout tristounet, tourne les talons. Yoan est un petit garçon qui a besoin de plus d'amour que possible. Son père lui manque, sa mère le delaisse souvent et son oncle ne peut pas faire grand chose que d'être là quand il le peut, Stephane? Un sujet clos. Je sais qu'il a besoin de son père bien que Kevin remplir cette tâche à la perfection mais que voulez-vous? Ce connard s'est barré aprés m'avoir berné d'illusions. Mon petit Yoan Octaviuz n'a pas demandé à naitre d'une mère qui fait passer ses rêve avant lui ni d'un père lâche et immature. J'essaye toujours de rendre mon fils heureux, et si c'est Lilas qu'il veut pour se sentir un peu plus heureux alors il l'aura.

-T'as vu maman? J'ai marqué le but final.

-Tu es un grand champion mon petit Yoan. Et... Je pose une main sur le sol avec lui dans mes bras pour pouvoir me relever du sol car nous étions toujours couchés.

-Et... S'impatience mon petit chou.

-Et vu que tu es un méga champion des juniors, j'ai une surprise exta super pour toi. Débout, je laisse mon fils glisse jusqu'au sol où il sautille de partout, excité.

-C'est quoi maman, c'est quoi?.

-Du calme campione*, pourquoi tu es autant excité?. Kevin nous revient aprés avoir echangé quelques mots avec le coach Bercley, un ancien camarade de sa promotion.

-Maman m'a dit qu'elle avait une suprise extra super pour moi, je veux savoir si c'est quoi!. Tonne Yoan s'agrippant à son Oncle.

-Mio Zio, tu pourrais convraincre maman de me dire cette surprise, allez s'il te plait. Petit malin va. Mon fils est tellement gaga des surprises qu'il est capable de tout pour savoir à l'avance de quoi il s'agit.

-Tu sais quoi campione? Tu vas d'abord aller aux vestiaires comme tout les juniors pour prendre un bon bain et puis qui sait? Peut-être que ta surprise sera là une fois que tu sortiras des vestiaires tout propre. Il fait une mine boudeuse.

-Tu me le promets Mio Zio?. Je regarde mon frère qui hôche la tête comme un petit gamin. Je secoue la mienne amusée.

-Et toi maman? Tu me le promets aussi?.

-Oui mon garçon, allez file. Coach Bercley n'attend que toi. Suite à ses mots, Yoan se depêche de retrouver la troupe de juniors qui l'acceuillent avec des chants de victoire tel un héros. J'adore mon petit champion.

-Alors? Cette surprise que tu veux lui offrir, posso saperlo?*. Je mets un certain temps avant de comprendre. Il faut dire que mon frère parle souvent Italien dû au fait qu'il passe le plus clair de son temps fourré avec sa meilleur amie Vilana qui est mi Mexicaine, mi Italienne. Pour ma part, c'est l'anglais qui me branche en partie grâce au deux années passée chez notre tante Normandie en Angleterre. Quand à Stephane, lui c'est monsieur polyglotte, ou multilingue si vous voulez. Il peut débuter la conversation en anglais en passant par le russe, il se faufile entre l'espagnol et le portugais et bam, il chutte en te sort un au revoir en allemand. Et là c'est juste un apperçu de lui.

-Bah j'ai invité la fille ici, Lilas pour un entretien d'embauche qui je l'espére aboutir à une reponse posit... Je me fais interrompre par un agent de sécurité. Trés robuste avec un crâne bien rasé? Tu ne peux pas le louper celui là.

-Excusez-moi de vous déranger mademoiselle Octavuiz mais il y a une personne qui s'est présenté à l'acceuil comme etant Lilas-Rose et qui...

-Où est-elle?. Je l'interromps à mon tour.

-À l'acceuil mademoiselle.

-Bien, conduisez mademoiselle Lilas au terrain de golf et donnez-lui des vêtements adaptés.

-Tout de suite mademoiselle.

-Bien merçi. Le robuste disparait de notre vue en s'activant pour éxècuter ma demande. Il faut savoir que dés qu'on est inscrit au Lingitclub, le personnel vous traite comme une personne de sang bleu. Vous êtes respecté, ils sont tous à vos moindres ordres et surtout, vous béneficiez de tout les priviléges tels qu'ils soient.

-Aurai-je au moins le privilège de rencontrer la cause qui reveillera le volcan éteint qu'est notre frère?. J'hôche la tête sans pour autant parler. À chaque fois qu'il fait allusion à la réaction qu'aura Stephane en la voyant, j'ai peur pour la vie de cette Lilas. Je sais que je trouverai bien un compromis pour faire capituler Stephane mais ça va être difficile, presqu'impossible.

-Vieni*?.

-Où veux-tu qu'on aille? J'ai un invité à rencontrer.

-Ma precisamente*! On va la rencontrer ensemble.

-Ah!. Je trouve pas autres choses à rajouter.

-Mio Dio! Povero di vio!*. S'exarpére mon frère. Il m'a toujours trouvé longue à la detente. Mais en attendant c'est lui qui ne saisit toujours pas que Vilana est folle amoureuse de lui et qu'elle n'attend que sa demande alors que lui comme un con, passe son temps à avaler toutes les livres italiens pour l'impressionner.

C'est avec une tape derrière le crâne de mon frère que nous nous dirigeons vers le terrain de golf qui est tout prés de celui du terrain de foot où jouait les juniors. En passant je signale un agent de securité de me ramener mon fils sur le terrain de golf dans moins de quinze minutes. J'espére de tout coeur que ma surprise lui fera plaisir même si toute fois je n'en doute pas une seule séconde.

FIN
Campione: Champion
Mio Zio : Mon oncle
Posso saperlo? : Puis-je le savoir?
Vieni? : Tu viens?
Ma precisamente! : Mais justement?
Mio Dio! Povero di vio! : Mon Dieu! Pauvre de toi!.