Pause à deux main

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Devant moi, une porte. Écrit sur cette porte, une phrase. Lisez bien toute les syllabes même les muettes, elle vous donnerons le rythme. Suis-je prête à me lancer ? On ne me laisse pas le choix voilà que le monde se retourne et que je tombe dans la porte.

La chute est longue mais pourtant elle sera finie a la fin de cette phrase. Le poing me fais mal, il est compliqué de se rattraper. Me voici nulle part. Je ne l'imaginais pas comme ça mais ça ira.  Le bruit de mes pas résonnent c'est si beau. Plus de porte ni de sol. Pas plus de murs ou de sens.  Mes cheveux flotte et je  n'ai pas de corps véritable.

Si je le demande peut être vas elle venir ? Porte ? Porte viens ici je ne voulais pas descendre .

Pas de porte mais un sol apparaît. puis des miroirs flottant. Non pas de miroir je n'aime pas mes reflets. Alors des pétales de rose apparaissent et vole autour de moi. Ils sont des fragment de moi. Aujourd'hui je chercher autre choses. Alors je  continue à marcher et me laisse derrière. Bientôt le plafond apparaît et dessus des tonnes de livres. Ils ont en eux tous le savoir de mon monde. J'en prends un pour me rappeler les beau moment. Mais des photos tombe et se mélange au poème de Baudelaire. Ils n'ont rien à faire ensemble. En essayant de les ramasser c'est un autre livre qui me tombe dessus. Finalement la bibliothèque au plafond est une mauvaise idée. Tant pis de toute façon ce n'est pas ce que je cherchais. Je laisse mes souvenirs et mes acquis derrière moi. Je reprend le bruit de pas. Le plafond se termine et des murs poussent autour de moi. Me voilà maintenant encerclé de crie. Pas de doute je suis devant le mur de mes sentiments enfouie. Mon dieu la colère griffe les murs extérieur, je m'entend taper, frapper, comme pas possible . Les doigts de moi doivent être aimer à force de m'abimer. Mais ce n'est pas cela que je cherche. Alors j'appaise ma colère et mes douleurs. puis je dépasse les murs et continu ma route. Tout assombrit et voilà le foyer d'un feu que j'alimente avec mes rêves. Je suis arrivée au bout finalement. J'observe cette ombre qui danse sur le mur de ma grotte. A côté de moi je me vois suée pour nourrir le feu. Je pose ma main sur le bois que j'allais mettre et me regarde. C'est fini.  C'est alors que ma vision s'agrandit et que les murs reculent. Cette fois si c'est vraiment finis. C'est l'autre moi qui me sourit et me tend la main. Mais je la refuse. Non je prends alors le bois et le jettes dans le feu. Il ne doit pas s'éteindre. Je dois façonner cette image. L'autre essaye de me tendre le bras et de me faire sortir mais l'autre ne comprends pas. Si je sort je serais prisonnière car dehors rien ne change. Si je laisse cette image sans rien faire les autres vont la façonnée. Je dois me rapprocher de cette image pour ne plus avoir à la supporter. Je repousse l'autre qui s'énerve. Mais elle ne peut plus rien. J'ai pris le contrôle et je vais façonné cette image.

36 pieds sous toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant