Enfin dans tes bras - Tome 1

1. Elle

Je pensais qu'un jour, je pourrai vivre une histoire d'amour comme dans les films ou dans les livres de Fleur Hana ou EL James. Mais je me suis fais une raison, qu'il valait mieux réussir sa vie professionnel pour ne pas être encore déçue. J'ai tellement rêvé de ce moment où un garçon bousculerait ma vie et me rendrai heureuse jusqu'à la fin de mes jours. Mais quelqu'un m'a dit que les roses fanaient toujours au bout d'un moment. Je pensais encore qu'à ce moment-là, la rose pouvait toujours refleurir et vivre encore le même amour depuis toujours. Mais il avait peut-être raison à propos de cette chose là. Tout a un début et une fin, peut-être pas aussi tragique que la mienne. En tout cas en amour. Je ne suis plus trop faite pour ça maintenant. Je me suis donc réfugiée dans ce qu'y avait de plus important à mes yeux, la littérature, oui, j'ai un faible pour toutes ces histoires d'amour qui finissent toujours bien. Je suis une incurable romantique. Mon rêve d'allait à l'Université de la Sorbonne s'est enfin réalisé, j'ai reçu une lettre, où il disait que j'étais attendue à la rentrée. Je suis toute excitée, j'ai tellement travaillé ces dernières années pour avoir mon bac avec mention pour être reçue à cette école. Depuis la seconde je veux y rentrer, voir leur magnifique bibliothèque, leurs salles de cours, et cette magnifique endroit qui me fait repenser à l'époque des Rois et Reines. Me retrouver dans cet endroit me donne envie de continuer mes études encore longtemps. Enfin jusqu'à ce que j'obtienne mon master. Ensuite je trouverais un emploie pour travailler dans l'édition. Je vais donc aujourd'hui, faire ma liste scolaire, j'ai besoin de très peu de choses, vu que à l'université, on est souvent contraint à prendre un ordinateur. Donc je prendrai mon HP et je vais m'acheter juste ce qu'il faut pour entretenir une bonne année, c'est-à-dire un agenda ou un planner. Je crois que je vais opter pour le planner c'est plus facile et plus attractive pour cette année. Je vais pouvoir rajouter ce que je veux dedans. Avec quelques vidéos sur youtube je peux trouver facilement l'inspiration. Il ne m'en faut pas beaucoup. Je me dirige vers ma voiture, et je prend direction Bureau Vallée. Là, je peux trouver ce que je veux et ce qu'il me faut. Après, je pars au supermarché pour acheter mon café latté starbucks et je repars chez moi. Je commence à faire mes affaires et mon organisation tout en buvant mon fameux café latté qui est mon préféré depuis la seconde. Depuis que j'ai mis les pieds dans une gare à Paris, où ce café me chatouillait la curiosité du goût. Quand la journée touche à sa fin, je me mets dans mon lit, mes affaires sont prêtes, je suis tellement excitée de faire mon entrée à l'université de la Sorbonne. Je m'imagine déjà en train d'étudier dans leur bibliothèque, et mon café latté. Faut vraiment que j'arrête de regarder des films où y'a des facs. Je me fais le même depuis trois ans. C'est complètement stupide. Mais bon il faut bien rêver à quelque chose dans la vie sinon on abandonne vite. Si nous ne vivons pas pour nos rêves, nous vivons pour quoi?

***

Je suis prête depuis trente minutes maintenant, il est temps que je me lance. Je vais enfin aller à mon rêve. L'université de la Sorbonne. Mon rêve. C'est magique; je suis devant depuis et je la regarde encore et encore. Il faudrait que je sorte de ma voiture maintenant.

En marchant vers l'Entrée, je me fais vite surprendre.

- Ambre!

Qui crie comme ça? Cette voix m'est familière. Je me fixe d'un seul coup, c'est pas possible, non, c'est pas lui. Ça ne peut pas être lui! Il est à Douzillac! En train de passer son permis! Sans doute. Je me retourne sans vraiment bouger de position, je porte mon sac noir en cuir à la main. Ma chemise blanche et mon skinny bleu marine. Avec des bottines en talons noires. Je fixe son visage, toujours les cheveux en bataille, blond dorés, un peu châtain. Les yeux bleus comme la mer du Nord. Sa bouche fine, rose, la peau bronzée. Il est bien là. Devant moi. A l'Université. Mais qu'est-ce qu'il fiche ici? On devait se retrouver après qu'il est fini... Il s'approche de moi. Oh mon dieu! Mais qu'est-ce qu'il est beau! Mon meilleur ami que j'aime depuis la quatrième est sexy! Et en plus, on va vivre en colocation tout les deux. Ici. Mais il devait arriver qu'à partir de la semaine prochaine.

- Victor... je croyais...que...

- Oui, je devais arriver lundi, mais j'ai pas voulu te laisser toute seule pour ta rentrée. À la faculté de tes rêves. Je voulais être là pour toi.

Oh qu'il est trop chou en plus! Mais pourquoi tu lui as proposé cette offre? C'est pas possible d'être aussi bête quand on est amoureuse!

- Mais ton permis? Tu l'as pas fais?

- Si, je l'ai eu. En fait je t'ai menti pour que tu n'es pas de soupçon. Je te connais, tu aurais deviné que je viendrais aujourd'hui. Du coup j'ai dis que je passais mon permis aujourd'hui, alors que je l'ai depuis...

Je le laisse même pas terminer sa phrase, que je lui saute dans les bras, en pleurant et en criant de joie.

- Oh! C'est magnifique! T'as eu ton permis plus vite que prévue et en plus... Je me recule. Tu es là. Je lui souris avec mes larmes qui roulent sur mes joues roses.

- Pleures pas! Tu sais, je suis là maintenant et on a perdu assez de temps comme ça donc je risque pas de repartir avant que tu es eu ton diplôme, ma belle.

"Ma belle" il m'a appelé "Ma belle" c'est trop mignon, tellement que j'en rigole un peu nerveusement et me relance dans ses bras. Ça fait quatre ans; quatre ans que l'on ne s'est pas vu. Et le voilà, ici, devant moi, à Paris. Je l'aime éperdument. Il me serre tellement que je crois qu'il ne veut plus me lâcher. Je pensais qu'il rigolait quand il disait ça au téléphone, mais en faite, non. Il ne me lâche plus.

- Victor, il faut que j'y aille, tu sais. dis-je d'une voix un peu étouffée.

Je l'entend respirer profondément et me dé-serrer.

- Je sais, mais c'est difficile de te laisser repartir.

Il a l'air vraiment touché. Je le regarde, il a le regard ému et ses yeux bleus sont brillant. Je croirais presque qu'il va pleurer devant moi. Non. Voyons Ambre! Il faut vraiment que j'y aille par contre, il faudrait pas que je sois en retard pour mon premier cour et il faut que je trouve la salle. Je vais lui donné les clés de l'appart pour qu'il y dépose ses valises.

- Bon, alors tiens. Les clés-de-l'appart-ement.

Je m'emmêle dans mes affaires de cours. Et du coup je lui parle en mode robot, il manquait plus que je lui fasse la danse qui va avec. Non mais je vous jure la honte.

- Merci, je te vois pour le repas? On se retrouve où?

- À la cafétéria du coin?

- Ouaip! OK! Bah, on se rejoint là-bas vers 12h10 par là ça te donne le temps de finir ton dernier cour.

Comment sait-il que c'est mon dernier cour?

- Oui, d'accord. À toute!

Je pars vers l'entrée, sans me retourner. Il faut absolument pas que je me retourne. Sinon, il pourrait croire que ... non il faut pas. Pas pour l'instant, c'est trop tôt. Je viens à peine de le revoir après quatre ans. Non c'est beaucoup trop tôt.