Chapitre 21 : Le début de la fin

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(OUPPPPPSSSS ! J'avais mis le chapitre 20 part 2 en privée sans le faire exprès, du coup pas mal d'entre vous on du le louper ! Lisez le avant celui là bien sur ! ) 

 Nous sortions de chez le médecin avec Bakary. Dans le super hôpital qu'il m'avait trouvé, je devais aller voir ma psychiatre, et il m'accompagnait parce qu'il pensait que j'essayais de fuir... Ce qui était vrai d'un côté. Il était vraiment adorable... Il me faisait de des blagues dans la salle d'attente... Il n'y avait que des français dans cet hôpital, je trouvais ça tellement bizarre... En même temps les histoires de psychologue là, les africains c'est pas trop leur truc. 

Cela faisait trois jours que nous avions découvert les comptes bancaires de Jules. Mais nous ne savions pas vraiment comment agir maintenant.

Aller à la police ? Devait-on parler du contrat signé par Bakary aussi ou pas ? Et si Jules le dénonçait quand on l'arrête, les gens pourraient croire qu'on a orchestré tout ça parce qu'il allait nous dénoncer ? ce serait notre parole contre la sienne ...

On était samedi matin, après m'avoir déposé, Bakary parti au sport avec Samba, son copain. Et moi j'avais envie d'aller me poser au soleil et de bronzer en buvant des cocktails et en mangeant des fruits de mer.

J'appelai donc Zeina, qui comme d'habitude était plus que d'accord parce qu'elle avait plein de choses à me raconter. Je préparai mon sac, un petit Bikini en wax, mon paréo aux couleurs des Antilles, et le plus important mon monoï ! Pour bien cramer la peau !

J'avais promis à Bakary de conduire le moins possible, je demandai donc à Mbacké de m'amener, il était ravi le pauvre, je l'avais presque mis au chômage. On devait aller chercher Zeina. Il mit VibeRadio sur le chemin, la musique était bonne, il faisait beau... tout allait bien avec mon mari ... mes problèmes étaient en train de se régler.

J'avais du coup un sourire béat au visage, mais vous avez l'habitude de me lire maintenant, vous savez que quand tout va bien c'est qu'il se passe quelque chose de mauvais. Je m'en rappelais aussi, et tant que Jules n'était pas sous les verrous et que cette histoire de signature n'était pas réglée ... j'avais encore un peu peur.

On récupéra Zeina, elle avait déménagé et vivait maintenant aux mamelles, ça me faisait un peu sortir de la ville, parce que je restais souvent prés de la maison.

On roula sur la corniche, Mbacké était un super chauffeur, il roulait vite mais on sentait qu'il maitrisait la conduite. Pas comme Bakary... qui roulait vite mais qui me faisait frissonner à chaque coup de volant.

A la radio, un des tubes de Justin Bieber passait, je n'aurais jamais cru aimer ce petit toubab, mais il était fort quand même hein ! « Cold Water » c'était un de mes sons préférés du moment.

On arriva devant chez Zeina qui nous attendait de pied ferme, elle avait sa petite robe bleue, verte, qui volait, un grand chapeau de paille qui cachait ses yeux, et son cabas en paille aussi dont je voyais déjà dépasser le magazine people...

Elle sauta dans la voiture et on entendit plus rien de la musique

Zeina : Mala !! ça va ?! ça fait hyper longtemps, Mbacké na nakamou ?

Mbacké leva les sourcils un peu genre « Mo ! »

Mbacké : ça va madame ... Zeina

Moi : Loool ! C'est Madame Chaouch Mbacké, nga né madame Zeina !

Il me regarda genre « arrête de m'afficher » Mais je m'en foutais, ça me faisait rire de le décoincer un peu avec ces madame madame là, alors qu'on avait le même âge.

Le journal de Malaado [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant