chapitre 17

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PDV Eden

J'enfile mon bomber et me baisse pour lacer mes chaussures. Je passe une main dans mes cheveux, éteint les lumières et ouvre la porte en soupirant. Je prend mes clefs et ferme la porte.
Je descend les marches et retrouve Deen en bas, appuyé contre le lampadaire. Je me plante devant lui et sens son regard me détailler. Un sourire en coin il embrasse mon front.
On commence à marcher sans parler. On s'arrête comme d'habitude sur les bord de Seine. Assis sur un banc nous ne parlons toujours pas. Je mord ma lèvre inférieur et pose mon regard sur mes chaussures.

- Eden?

Je plisse le nez et tourne la tête vers Deen. Il passe la main dans son cou avant de prendre la parole.

- Je suis désolé de... d'être con.

Je me met à rire sous son regard amusé.

- C'est vrai que t'es con.

Il rigole à son tour et frappe ma cuisse.
Je sors une cigarette et l'allume. Je commence à jouer avec mon zippo. J'allume la flamme, l'éteint, le fait tourner entre mes doigts.
Je termine ma cigarette et tourne la tête vers Deen. Je me mord la lèvre à nouveau et bascule la tête en arrière. 

- Tu m'énerve.

Il ricane.

- J'ai rien fais.

- Justement.

Je chuchote ce mot plus pour moi que pour lui. Je soupir et me lève du banc partant en direction de chez moi le pas décidé. Rapidement J'entend les pas de Deen derrière moi.

- Eden? Tu vas où?

- Je rentre chez moi.

Je continue à marcher et arrivée devant mon hall je me stop. Il fait de même et je me tourne vers lui.

- Putain Deen t'imagine même pas à quel point c'est frustrant.

Il m'invite à continuer d'un signe de la tête.

- On s'embrasse, tu me snobe pendant une semaine, ensuite tu tape un crise de jalousie à cause de Matthieu, après on se cherche pendant une semaine et là tu reviens, tu t'excuse et moi je retombe dans t'es filets comme une débutante.

Il me regarde, les yeux brillant. Il s'approche dangereusement de moi, me surplombant d'une tête. Un sourire en coin il passe sa main sur ma joue.

- Tu retombe dans mes filets?

Je lève les yeux au ciel et dégageant sa main.

- Bordel j'y crois pas c'est le seul truc que t'as retenu.

Je me pince l'arrête du nez en soupirant. Il rigole.

- Tu veux savoir un truc?

Je lève les yeux vers lui et hoche la tête.

- On s'est embrasser, je t'ai snobé parce que j'suis qu'un con qui ne sait pas ce qu'il veut, tu m'as vexé quand t'as accepter le rencard avec l'autre là et je suis venue pour m'excuser parce que j'suis peut être bien tombé sous ton charme.

Je rougis brusquement et baisse la tête, la lèvre bloqué entre mes dents.
Je l'entend ricaner avant qu'il ne prenne mon visage entre ses mains et qu'il dépose ses lèvres sur les miennes. Je passe mes mains dans ses cheveux et tire légèrement dessus. Il colle nos corps en passant son bras autour de mes hanches.

On se sépare et je lui attrape la main. Je le tire avec moi jusqu'à mon appartement. Arrivés près de ma porte il me plaque gentillement contre le mur près de celle-ci et scelle nos lèvres une seconde fois.
Maladroitement je sors mes clefs et me sépare de Deen pour ouvrir la porte. Il me pousse dans l'appartement et ferme la porte d'un coup de pied.

Je prend son visage entre mes mains et l'embrasse. Je le tire vers ma chambre. Il me plaque contre la porte et nous retirons précipitamment nos manteaux.
Je le pousse jusqu'à ce qu'il tombe assis sur mon lit. Il me tire vers lui, je m'assois à califourchon sur ses cuisses.
Il sépare nos bouche et trace une ligne de baiser jusqu'à mon cou. Je lâche un soupir d'aise et passe mes mains dans ses cheveux.

Il attrape le bas de mon pull et le fait passer au dessus de ma tête. Je fais de même avec son t-shirt. Je pousse sur son torse pour qu'il s'allonge.
Je dépose une lignée de baiser humide dans son cou, je remonte vers sa bouche. J'attrape sa lèvre inférieure entre mes dents avant de l'embrasser. Il sourit contre mes lèvres.

D'un coup de bassin il invers les rôles. Il détache la ceinture de mon jean ainsi que le bouton. Il se relève et le descend doucement le long de mes jambes, en laissant ses doigts effleurer ma peau sensible.

Il trace une ligne de baiser de mon ventre jusqu'à mon cou, puis mes lèvres. Je détache maladroitement les boutons de son jean. Il l'enlève et se place entre mes jambes. Il mord doucement mon cou m'arrachant un gémissement.

Je joue avec l'élastique de son caleçons. Il relève la tête, me fixe un instant et fond sur mes lèvres.

--> le lendemain matin.

Je me réveille doucement et m'étire de tout mon long. J'ouvre les yeux et tourne la tête vers la droite.
Quand je vois le visage endormie de Deen, je sens mes joues rougir.
Je me lève doucement et enfile mes sous-vêtements et un grand sweat. Je prend mon téléphone dans la poche de ma veste et sors de la chambre.
Enora ne semble pas là. Je vais dans la cuisine et découvre un mot déposé sur la table.

"Coucou ma poule, je suis rentrée ce matin quelque minutes avant de partir au taff, je voulais juste te dire que ce soir je ne rentre pas à la maison. Appel moi quand tu peux.
Beaucoup d'amour.

Enora xx"

Je ricane et froisse le papier avant de le jetter à la poubelle. Je me fais couler un café et cherche dans les placards de quoi manger.
Un bras entour ma taille et me fait sursauter. J'entend ricaner. Deen déposé ses lèvres dans mon cou en marmonnant un "bonjour".
Je lui souris presque timidement et prend un paquet de gâteaux. Je prend ma tasse fumante et m'assois à table. Je regarde Deen dos à moi, les muscle de son dos bougeant au rythme de ses gestes. Il se tourne vers moi appuyant le bas de son dos sur le plan de travail.

- Tu fais quoi aujourd'hui?

Sa voix éraillée du matin me fais frissonner.

- Hum... pas grand chose.

Il hoche la tête et me sourit en s'assayant en face de moi. Je bois mon café en traînant sur mon téléphone. Je l'entend se lever. Je pose mon regard sur lui, il se dirige vers le sallon et s'affale sur mon canapé. Il pose ses pieds sur la table basse et allume la télé.

- Surtout fait comme chez toi.

Il tourne la tête vers moi et me fait un clin d'oeil. Je lève les yeux au ciel et pose ma tasse dans l'évier. Je m'assois sur le canapé à côté de lui. Il pose son regard brûlant sur moi et attrape mon bras. Il me tire vers lui, me collant à son torse.
Je souris et m'installe confortablement contre lui.

Tu RêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant