Kieran rentra chez son ami, Stephen, l'humeur incontrôlable et triste, il préféra se retrouver seul avec lui même, réfléchissant à ce qu'il venait de se passer avec Maé.
Assis sur le rebord du lit, il mit sa tête entre ses mains et ses larmes ne pu s'empêcher de couler le long de ses joues pour venir s'aplatir sur son jean brut.
C'est la putain de première fois qu'on me dit ça, comment je dois réagir face à ce genre de paroles ? Et demain lorsque je vais la voir ? J'aurais mieux fait de ne pas y allez, merde.
Il se torturait l'esprit, à trop se sermonner et réfléchir, il s'endormit d'épuisement.
***
Stephen se chargea de réveiller son meilleur ami en levant les stores et ouvrir les fenêtres pour que le soleil et la fraîcheur virent au garçon endormit encore habillé de la veille.« - Ben alors frérot, tu as pas dû être bien à l'aise pour dormir. Se risqua Stephen, sachant pertinemment que Kieran n'était pas du matin.
- Putain le blond ferme ta gueule j'suis pas d'humeur. Grogna le concerné, en jetant un coussin à son ami, tentant de viser au visage, mais le blondinet l'attrapa facilement. Ses réflexes de base-ball a l'affût de toute attaque du genre.
- Wahou ! C'est plutôt rare ! » Ironise t-il tout en riant.
Un grognement se fit entendre et Stephen quitta la chambre. Kieran quant à lui, bien décider à ne se lever fit tout son possible pour s'endormir, mais le bruit fait par Stephen avec la cafetière Italienne et l'odeur des ufs brouillés le fit se lever d'une traite, encore mauvais de la veille.
Il se déshabilla et traversa le salon-cuisine pour rejoindre la salle de douche qui se trouvait à l'opposée de sa chambre, sous le regard taquin de son ami, qui, avait fait des ufs brouillés dans le but de le faire se lever.Sous la douche, Kieran ne senti pas l'eau se refroidir, étant bien trop happé dans ses pensées. Il avait une boule au ventre qu'il ne ressentait que dans d'extrêmes situations, à l'idée de revoir Maé.
Depuis quand, j'angoisse de voir une putain de nana ?
Cette question ne faisait que de se répéter dans sa tête, au point de rendre fou Kieran qui se retint de frapper le mur à sa droite. Il sortit après s'être laver et rincer, puis se sécha et enfila un caleçon noir avant de rejoindre Stephen dans le salon.
Il s'assit en face de lui et attendit patiemment ses ufs brouillés, tel un enfant qu'on venait de gronder.
Tout en servant le petit déjeuner, Stephen l'interrogea du regard. Kieran y répondit :« - J'ai quelqu'un qui essaye de m'aider et je la rejette. Comme ça t-il nerveusement.
- Maé. Tu as peur de l'affronter ?
Étonné que son ami devine la personne dont il parlait, ce dernier s'expliqua :
- Tu dis « la » une fille, et en soi, à part ta mère ou toutes celles que tu as baisés, il ne reste plus que Maé.
- Ah. Oui, mais je sais pas comment réagir en la voyant aujourd'hui. Il passa la main dans ses cheveux, visiblement toujours stressé.
- Comme d'habitude. Sinon, tu vas te faire griller ou même, être un tantinet vulgaire, méchant ou violent. Enfin, t'as l'air de l'être facilement avec elle. Stephen avala une bouchée et le regarda avec un regard attentif à sa réponse.
- Je sais pas pourquoi, mais elle me fait sortir de mes gongs pour un rien, mais en même temps je peux pas m'empêcher de venir à elle. » il regarda son assiette et mangea une bouchée d'ufs.Stephen ria et se reteint de faire une réflexion et souffla simplement, le sourire aux lèvres. En espérant seulement qu'il s'en sorte, il se leva et débarrassa son assiette et celle de Kieran finit en seulement quelques secondes après la clôture de la discussion. Les deux garçons se préparèrent pour allez en cours, Stephen voyant Kieran mal à l'aise en enfilant ses rangers et assez nerveux, lui fit une tape sur l'épaule qui claqua, visiblement plus forte que prévu.
« - Je te fais manger le sol maintenant ou plus tard ?
- Aller, arrête un peu d'être comme ça, il est passé où le mec qui se fou du reste du monde ? »Les deux de regardèrent et explosèrent de rire sous les menaces en l'air de Kieran de frapper son meilleur ami.
Ils se mirent en route pour les cours et firent le chemin habituel, mais Kieran, plus il avançait, plus son angoisse remontait, et celle-ci manqua d'exploser lorsqu'il vit la longue chevelure blonde d'une petite jeune femme, un sac à dos noir sur l'épaule.« - Il y a Maé. Souffla t-il en un murmure.
- Tu as un détecteur régler sur Maé ? Ria Stephen.
- Je reconnais sa démarche,... et son cul. »Il ne put retenir un sourire et Stephen ria de plus belle. Kieran restera Kieran, authentique et obsédé.
Comme par instinct, Maé se retourna et son regard croisa celui de Kieran, se dernier détourna le regard et lorsqu'il reposa les yeux sur Maé, celle-ci s'avança vers eux, une expression non décelable sur le visage. Kieran mis sa main sur son ventre, tellement l'angoisse était forte.
« - Salut Stephen ! ses yeux se posa sur Kieran. Salut... tu es sur que tout va bien ? Tu as l'air...
- T'approches pas de moi ! Cria t-il, avant de reprendre plus calmement. S'il te plaît. Stephen on se rejoins là bas.
- Ok. »Kieran partit au pas de course et Maé le regarda marcher d'un pas qu'elle jugea bien trop vite pour justifier qu'il va bien, avant de diriger son regard vers Stephen, qui, avec un sourire en coin, posa une main sur l'épaule de Maé avant de dire simplement :
« - Soit patiente, Kieran est un idiot. » Sur ces mots partit rejoindre Kieran.
Au même endroit depuis toute à l'heure, Maé marcha en direction de l'établissement, le regard dans le vide. Se demandant pourquoi Kieran était si distant, déjà qu'ils n'étaient pas spécialement proche, hormis hier.
C'est moi qui devrait être distante voir méchante et énervée ! C'est moi qui me suis faite rejetée, lui il a juste prit la fuite. C'est décidé. Pensa t'elle visiblement remontée. Tant qu'il ne m'adressera pas la parole, je ferais comme si il n'existait pas.
Sur cette prise de décision, Maé marcha plus confiante et bien décidée à suivre sa pensée jusqu'à que celui qu'elle a voulu embrassé, montre un minimum d'intérêt envers elle.
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Au chant de nos cœurs
Ficción GeneralDeux âmes, incomprises et grandissantes au fur et à mesure que le temps passe. Deux apprentis de l'amour pour qui « aimer » est un mot jamais ressenti. Les rires, les larmes, la joie, la tristesse ? La vie ? Connaissent-ils, connaissez vous, le sens...