Hunger Games-la naissance d'un amour (Tome 2) - Terminer

3.

Je m'avança vers mon miroir, je vis mon reflet. Une semaine, une semaine que j'étais cloué au lit. J'avais des hématomes partout sur tout le corps. Mon oeil était noir. Mon visage était démoli.

Pourquoi ? Pourquoi s'acharner sur moi ? Ne pouvait-t-il pas me laisser tranquille. 

Tout serait sûrement plus facile si je serais morte. Des idées noires défilerèrent dans ma tête. Pourquoi pas en finir après tout, je serai libre. Prim calme toi, tu ne peux pas faire ça ! Me répétais-je

J'aimerai recommencer une autre vie. Une vie meilleure sans de Kim...
Finn n'est pas venu me voir. Peter m'a dit qu'il s'en voulait, que s'était de sa faute. Je ne lui en veux absolument pas. Mais il ne comprend pas et Haymitch est mort. Quand je l'ai retrouvé par terre, il était déjà mort. Ils l'ont enterré. Je n'ai pas pu y aller car j'étais trop faible. Au fond, je l'aimais bien. Ma mère ne sort plus de sa chambre. Elle ne fait que répéter : qu'elle n'a plus de raison de vivre, que sans Haymitch nous sommes perdus, que nous allons tous mourrir. Je comprends qu'Haymitch est été son mentor mais à ce point.

Aujourd'hui je vais sortir de ma chambre. Je ne veux plus vivre comme cela. Je vais déménager dans ma maison et reprendre un rythme normal. Je me leva et je descendis les escaliers.

- Prim va te reposer !

- Maman c'est bon ...

- Que vas-tu faire ?

- Je vais aller refaire la décoration de ma maison...

Son visage s'assombrit. Elle ne voulait pas que je parte ce qui était logique...

- Je compte vivre là-bas, tourner la page et me reconstruire. Vivre ici est très compliqué. Cette maison me rappelle de bons souvenirs comme des mauvais.

- Comment vas-tu faire seule ?

- Elle ne serra pas seul intervient Finn

- Quoi ?

- Je vais venir habiter avec toi

- Bon je vais vous laisser intervient ma mère voyant qu'on avait des choses à mettre au claire. Mais d'habitude, elle aime rester écouter nos conversations. Katniss everdeen qui fuit ! Nom d'un jambon !

- Tu ne viens pas avec moi. Il est hors de question que tu subisses mes cris...

- Prim... Je ne peux pas te laisser toute seule. Après ce qui est arrivé avec Kim et les autres, c'est impossible. Laisse moi te protéger. Je ne peux pas vivre sans toi. Je t'aime.

- Écoute à ce propos le coupai-je

Je pris une profonde inspiration je devais tout lui expliquer. Ce que je devais lui dire quand je le cherchais dans tout le district. Je devais lui dire et maintenant.

- Il y a quelques temps je pensais que rien ne pourrait m'arriver. Oui je suis la fille des vainqueurs des hunger games. Je voulais avoir des enfants un mari, profiter de la vie. Mais depuis que j'ai été piger à la moisson. Je n'en suis pas capable. J'ai peur. Je ne veux pas voir mes enfants partir aux hunger games. Alors quand tu m'as dit que tu m'aimais, j'ai eu peur, peur d'avoir un avenir. Puis je me suis résonnée. En effet, je ne peux pas nier que je ne ressens rien pour toi, ce rapprochement depuis la fin des jeux, je le vois et j'en ai peur. Je te demande d'y aller doucement. Je ne suis pas prête encore d'aller de l'avant.

Il se rapprocha de moi et il hocha la tête. Je me sentais libre, libre de lui avoir dit.
Il me prit la main et on se dirigea vers notre paradis. Ce paradis où je pourrais me reconstruire avec Finn. Il m'apporta le bien-être dont j'ai besoin, ce sera notre nouvelle maison. Elle était tellement grande, tellement spacieuse. Elle était composée de 5 chambres, 2 salle de bain, un séjour...
La tapisserie était datée, il fallait tout refaire.

- Ça te plaît ? demandais-je

- Oui tant que tu es avec moi. Je suis le plus heureux

Il serra ma main plus fort. Quand j'étais avec lui, je ne pensais plus à rien. Il n'y avait que moi et lui, qui aurait cru que je trouverai l'amour.

Moi, Prim Mellark, fille de Katniss Everdeen et Peeta Mellark, une fille totalement perdu avec un nom de famille qui déclenche la honte. Une honte, oui, la honte d'avoir des parents qui se sont rebellés, qui ont participé à la guerre. Alors, je suis pointé du doigts depuis que je suis enfant.

Au bout d'un certain temps, on décida de quitter notre maison pour retourner chez ma mère. Je devais me préparer car j'avais rendez-vous au restaurant avec Max, sa copine et Finn. Il est tellement impatient de me la présenter. Je suis heureuse pour lui, il mérite de trouver l'amour. Je mis une longue robe noir, très élégante. Je me fis une tresse africaine et je me maquilla légèrement. Je pris mon sac à main et je me dirigea dans le séjour. Finn était devant moi, il portait un tee-shirt noir, un blazer et un jean. Il enlaça nos doigts puis on se dirigea vers le restaurant. Le silence s'installa mais j'avais besoin de calme. On marchait dans le district. Les habitants de la Veine étaient surpris de nous voir ensemble. J'échappa un petit ricanement...

- Pourquoi tu rigoles me demande-t-il

- Ils nous regardent bizzarement...

Il secoua la tête, il n'en pouvait déjà plus de moi. On passa devant la rue commerçante tout était fermée. C'était calme, très calme. On entra dans le restaurant.
Une serveuse nous acceuillit, nous la saluons puis elle nous accompagna à notre table. Je vis Max et sa "copine. Je la fixa. J'étais secouée. Finn le vit mais il était trop heureux pour le voir.

- Hey Prim, tu vas bien dit-elle

- Lucie... Que...fais...tu...là ?

- Je suis avec Max ricana-t-elle

Je resta bouche bée alors c'était elle la fille que j'entends tout le temps parlait. Mes amis rigolaient de mon comportement. Je dois avouer que j'étais heureuse mais surprise.

- Ça fait combien de temps ?

- 1 ans répondit max

Un an, un an qu'il me le cachait. Je n'y croyais pas. Ma meilleure amie et mon meilleur ami sont ensembles. Je n'aurais jamais imaginer.

- Prim tu es sur que ça va ? S'inquièta Lucie

- Oui c'est juste que je ne m'y attendais pas....

La soirée se passa à merveille. J'aimais ce genre de soirée où mes peurs s'en allait, la tristesse s'évaporait. Ma vie était bizarre mais je l'aimais comme elle était. J'aimais Finn. J'étais décidée à me reconstruire et je voulais être heureuse après tout ce qui s'était passée. Ce soir, une page se tournait.

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