Hunger Games-la naissance d'un amour (Tome 2) - Terminer

23.

Deux jours, elle nous avait laisser deux jours. Aujourd'hui était le jour de la moison. Je portais une robe avec des talons noir. Mon frère quand à lui n'était pas stresser. Il savait déjà qu'il serait choisi. Ma mère aussi le savait car c'était impossible pour moi de prendre cette place. Et puis Finn aussi savait qu'il serait prit. Une larme tomba puis plusieurs. J'avais essayer d'être forte pour les autres mais c'était impossible. J'aimerai me réveiller dans un autre monde, une autre époque. Mais c'est encore impossible.

Quelqu'un frappe à la porte, je lui indiqua de rentrer.

- Prim ?

Mon frère, Peter se tient devant moi. Il tient dans ses mains différents carnets.

- Je voulais te demander une faveur. En faites, peut être que je ne serais pas là pour voir tes jumeaux alors j'ai voulu laisser une trace de moi. J'aimerai qu'il me connaisse mais je ne sais pas si ce sera possible. Alors j'ai écrit dans ces 3 carnets mon histoire. Il y a des anecdotes, des photos. Je veux qu' ils sachent que même si nous étions différents et que des fois on se dispute. On reste une famille et on s'aime.

Une larme s'échappe puis plusieurs. Je le serre dans mes bras.

- Je leur raconterai tout. Ils sauront que tu existes que vous exitiez tous.

Il s'écarte et me tend les 3 carnets. Tous nos souvenirs sont là. Je sens un vide s'immiscer en moi. Et pourtant je suis sereine. Sereine parce que quoi qu'il arrive ils seront avec moi pour toujours. Il sort de ma chambre et je l'entends descendre les escaliers. Je suis prête, je vais y arriver.

Je descends à mon tour les escaliers et je rejoins Peter dehors. Il y a beaucoup de pacificateurs. Ma mère est là aussi. Elle vient me serrer dans ses bras.

- Je suis tellement fière de toi, Prim.

- Je ne vais pas y arriver...

- Tu dois y arriver pour eux me coupa-t-elle

Je me recule et les pacificateurs nous indiquent que c'est l'heure et que nous devons y aller. On nous escorte jusqu'à l'hôtel de ville. Le chemin se fait en silence personne n'ose parler. Et à vrai dire je suis totalement paniquée, remonter sur cette estrade me fait terriblement peur.

Nous arrivons devant l'hôtel de ville où une foule de personne s'y trouve. En face de moi se trouve la présentatrice de cette année. J'espère qu'elle est moins agaçante que celle de l'année dernière.

Je monte les marches pour rejoindre l'estrade. Mon coeur bat la chamade. Mes mains commencent à trembler. Allez Prim, tu peux le faire !

Je me mets du côté droit de la scène où sont sélectionnés les tributs femelles. Ma mère me suit et Peter se met du côté gauche.

Son visage est fermé. Il a peur, je le ressens. Je sais que l'un d'entre eux ne reviendra pas.

La présentatrice s'avance devant. Elle indique aux habitants du district 12 de regarder sur l'écran. Un prologue passe tous les ans et je le connais par coeur. Je n'écoute plus rien. Je me mets dans ma bulle.

- Bien nous allons passer à la moisson. Je suis toute excitée !

Je soupire de frustration. Encore une sorti tout droit d'un autre monde que le nôtre. Ah ! Qu'est ce qu'elle m'énerve !

Elle tire un bout de papier. En même temps, c'est pas comme s'il y en avait énormément, notez l'ironie. Elle le déplie, regarde la foule puis nous regarde toutes les deux, ma mère et moi.

- Prim Mellark !

- Je me porte volontaire comme tribut ! Crie ma mère à travers la foule.

Elle me serre dans ses bras et j'échappe quelques sanglots. Je me sens mal parce que je ne veux pas la laisser partir. Elle reste ma mère même si nous avons connu énormément de conflits. Je l'aime et ça ne changera rien.

Elle s'avance vers la présentatrice pendant que moi je me recule. Les adolescents en premier ligne lui font un signe de la main, signe de soutien.

- Que de rebondissements ! Ajoute la présentatrice.

Elle s'avance désormais vers le bocal pour le tribut mâle. Il n'y a qu'un papier celui de mon frère. Je commence à sentir la colère monter en moi. J'ai envie de tout casser en commençant par la présentatrice.

Elle s'avance vers le micro. Elle ouvre le papier.

- Peter Mellark !

Il s'avance vers ma mère en me regardant dans les yeux. Je me sens paralysé comme si l'univers allait s'écraser sur moi. Non, ce n'est pas possible. C'est un rêve...

-Voici les deux tributs du district 12 !

Les visages sont fermés comme s'ils nous soutenaient dans ce combat. Mais aujourd'hui je n'ai plus la force de lutter. J'ai envie que tout ça s'arrête.

- Et puisse le sort vous être favorable !

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