Silence (portrait)

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Il est tout seul adossé au murt de la cour. Il ne parle à rien n'y personne. Et ça lui convient très bien.

Pourtant avec le collège il est bien obligé de s'exprimer. Alors il le fait, le moins possible et avec une minuscule voix.

Il n'a pas d'amis, mais ça ne le dérange pas. La solitude il a l'habitude. Il aurait bien aimé se fondre dans la masse, que personne ne le remarque. Mais son souhait ne s'est pas réalisé.

Très vite ses camarades l'on remarqué. Et tous lui on posé la fameuse question : "Pourquoi tu parle pas ?". A quoi bon leur répondre si c'est pour leur dire qu'il n'en à tout simplement pas envie, ils ne comprendraient pas.
Les pourquoi à l'habitude maintenant.
Puis les moqueries son très vite arrivées.

Certains pense qu'il est stupide et ne se gêne pas pour le critiquer ouvertement, même en face de lui parfois. D'autres essaye de le faire parler. D'autres encore rigole quand il est forcé de s'exprimer. Et ceux qui restent l'ignore, tout simplement. Ça ne le dérange pas. Les moqueries il a l'habitude maintenant.

Un jour en rentrant chez lui il croise un de ses camarades. Un de ceux qui le harcèle au quotidien. Il n'est pas seul, deux autres personne sont avec lui. Le garçons veux passer entre ce groupe qui bloque le trottoir.

Mais c'était sans compter son ennemi juré. Il se plante devant lui et lui répète inlassablement. " Tu veux pas me parler ? Ta peur ou quoi ! ". Le garçons est à bout, il essaye de forcer le passage mais il n'y arrive pas.

L'autre rigole et lui dit " Tu va où comme ça ?". Alors il l'attrape par le col et le pousse avec force contre le mur. La haine se lit dans ces yeux.
La tête du garçons en prend un bon coup. Il se relève et lève le poing, il n'a pas d'autre arme que son regard. L'autre se moque de lui. Les deux autres ne savent pas comment réagir, ils partent finalement. Bientôt suivis par le troisième.

Sûr le chemin jusqu'à chez lui le garçons réfléchis malgrés sa tête qui lui lance. Il se dit qu'il c'est habitués aux "pourquoi ?", puis aux moqueries. Devra-t-il aussi s'habituer aux coups ?

Les larmes aux yeux il se répète en boucle : Tout ça par ce que j'aime le silence

Pensées d'une ado perdueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant