L'avènement de l'été

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A la lumière de nos idées, chaque jour privé de liberté,
Ressemble à un long jour empli de torture.
Et la lueur du soleil peut nous blesser,
Ou nous plonger dans un monde obscur et pur.

Mais cette sphère jamais ne dure,
Pourtant, dans ce néant qu'est l'obscurité, notre âme se perd,
Dans un lieu si éloigné de l'Ether qu'il s'approche de l'Enfer.

Mais il dure beaucoup moins que l'éternité,
A vrai dire, cet Enfer se meurt dès que paraît l'été,
Car l'on retrouve enfin sa liberté,
Enfin éloignés du joug de la scolarité.
Et lors de ces jours, le Soleil n'a pas la même chaleur,
Tout comme l'air frais et les herbes n'ont pas la même odeur,
Car ce que l'on ressent s'approche du bonheur.

Ce sont des jours qui détruisent le Temps,
Tout comme ils font faiblir l'importance du beau temps.
Et en effet, si le Soleil par la pluie et la brume se fait remplacer,
Cela n'impacte pas notre humeur, et nous fait souhaiter,
De rester à l'intérieur et de s'occuper par d'autres activités.

C'est enfin un temps qui semble inconnu,
C'est pourtant l'ami de tous ceux qui fuient,
Le travail, la douleur et l'anxiété continue.
Ils clament un nouvel hymne et un nouveau bruit
Et s'exclament pat de nouveaux rires impromptus.
Le malheur semble devenir inconnu,
Et chaque moment est prolongé par un sentiment de satiété
Que seule cette période peut apporter.

C'est ce qu'on appelle l'été,
Alors que la Terre brûle, il insuffle une nouvelle vie
Qui se propage via un air apaisé,
Il nous fait oublier ce qui est dommage et remet à la page toutes nos envies.

Les rêves d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant