Amours déchus

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Je serai ton chêne, tu seras mon lierre,

Cette image nous décrit, âmes soeurs,

Je serai ton corps, tu seras mon coeur,

Et cette douce mélodie de l'amour nous perd.

Je serai ta voix, tu seras mon chant

Douce symphonie qui berce nos jours d'amants,

Je serai ton âme, tu seras ma flamme,

Tu as brulé mon âme et désormais je m'en blâme.

Je serai ton soutien, tu seras ma foi,

Mais m'aideras-tu quand je frôlerai le désarroi ?

Je serai ta plume, tu seras enclume,

Pourtant tu n'étais pas là quand ma vie n'étais que brume !

Je serai ton fou, tu seras mon roi,

Mais dans cette histoire, il ne reste que moi.

Je serai ton chêne, tu seras lierre,

Ah que suis-je sotte d'aimer ces paroles d'amour en l'air !

Finalement, tu m'as simplement abandonné,

Sans savoir à quel sort tu me vouais,

Tu as volé mon coeur, et maintenant tu voles mes larmes,

Car au lieu de t'oublier, je repense à tes charmes...

Lasse d'eprouver encore des sentiments,

Mais voilà simplement mon châtiment,

Pour t'avoir confié mon coeur et mon sourire,

Pour toi, doucement m'attendrir.

Changer peu à peu pour te plaire,

Tu as fait disparaître mon entemdement si clair,

Pour mieux me dérober le plus précieux

Et m'empêcher d'atteindre les cieux.

Aujourd'hui je chute et tu n'es pas là,

Et je suus meurtrie car je n'ai plus la chaleur de tes bras.

J'ai écoute tes paroles si belles,

Et fais confiance à tes douces prunelles,

Mais tu n'étais qu'un serpent apprivoisé.

Qui se dérobe avoir absorbé

Tout mon être, mes envies et mes désirs,

Tu n'as laissé que du mal-être qui cherche à me détruire.

J'agonise car je cherche une explication,

Pour te pardonner de cette immense déception.

Idiote, je cherche a réparer ta fellonie,

Et je ne me rends pas compte que tu es parti.

C'est sûrement que je ne veux pas être vide,

Je ne peux être blessée par ta monstruosité avide.

Je veux pouvoir me relever, passer à autre chose,

Et retrouver une osmose.

Tu as aussi volé mon harmonie,

A croire que mon âme et mon coeur ne t'ont pas suffi.

Tu détruis et je ne suis que désaccord

Car tu as volé tous mes trésors.

Lasse de t'en vouloir, je demande une trève,

Pour te prier d'au moins me rendre mes rêves.

Par pitié, rends les moi ou achève moi,

Sans eux je ne peux vivre mais je le peux sans toi.

Est-ce pour cela que tu m'as dérobé ?

Si c'est le cas, que t'ai-je fait ?

Pout mériter de ta part tant de rancoeur,

Alors que je ne voulais t'offrir que du bonheur.

J'ai échoué, je l'accepte,

Seulement si de ton côté, tu souhaites

Me rendre ce à quoi je tiens tant,

Et qu'on ne peut échanger contre de l'argent.

Je veux bien te laisser mon coeur,

Admettre que tu m'as ravagé,

Te laisser bafouer mon honneur,

Paraître détruite ou délabrée,

Je pourrai même donner ma vie,

Pour que tu me rendes ce que tu m'as pris.

Surement orgueuilleux, tu penses que c'est mon amour,

Mais cela m'est égal,

Donnes moi juste en retour,

Ce qui te fais tant de mal.

Je sais que cela te blesse,

Car je l'ai toujours aimé plus que toi,

Chacun a ses faiblesses,

Rends moi ce qui est plus précieux que tu ne le crois.

De mes trésors, tu as pris le plus impirtant,

Rends moi au moins un diamant.

Si tu as encore pour moi quelque amitié,

Laisses moi de quoi me relever,

Et même si cela te fais déchoir,

Je t'en prie, rends moi mon imagination et mes espoirs.

Les rêves d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant