Alors que tu sembles t'évanouir chaque seconde,
Parmi toutes ces âmes, je te vois,
Alors que tu penses ne plus faire partie de ce monde,
J'aimerais te redonner une voix.Mais toi, tu ne me vois pas,
Sans cesse, tu avances pas à pas,
Vers un abysse de souffrances toujours plus profond,
Ressemblant à un lac dépourvu de fond.
Peu importe ce qu'on te dit,
Tu restes enfermé dans ce chemin sinueux,
Tu te laisses peu à peu subjuguer par l'ennui,
Loin de ces songes d'envieux.Tu t'égares dans le brouillard,
Tu fuis tout ce pourquoi tu te battais,
Dans cette sombre symphonie, tu restes le timbre hagard,
Don toi seul possèdes le secret.
Malheureusement, tu deviens peu à peu un souvenir,
Qui se noie dans les limbes du désespoir,
Ton âme ne cesse de déchoir,
Tandis que la plaie blafarde de ton coeur ne cesse de s'aggrandir.Peu à peu, tu ressembles à une chimère,
Ton esprit se fissure comme le verre,
Mais tout ça demeure invisible,
Aux yeux des aveugles pour qui ta haine est indicible.
Dans l'obscurité tu te désagrèges,
Et rien ne t'empêche de t'enfoncer dans cette neige.Cette neige qui n'est autre que ta vie,
Et qui t'aspires dans des abysses de tourments infinis,
Je sens que tu te laisses aller au désespoir,
Et que tu cherches à t'éteindre dans le noir.Mais dans ce vacarme qui agite ton âme,
Alors que ta vie prends des allures de drame,
Alors que tu penses secrètement au trépas,
J'ose te clamer : "Ne meurs pas".Ne meurs pas,
Pour acquérir ce que tu n'as pas,
Pour atteindre la sagesse à défaut du bonheur
Et prendre le recul nécessaire pour tarir tes pleuts.Ne meurs pas,
Pour ces dettes que tu n'as pas,
Du moins pas encore,
Pour ces rires qui résonnent en coeur,
Même si ton myocarde bat sans accord,
Laisses toi guider par un ledaer.
Tu ne veux sûrement pas confier ta vie,
Contentes toi de respirer,
Toutes ces journées délestée d'envie,
Qui ne cessent de se succéder.Mais ne meurs pas,
Juste parce que tu ne voulais pas attendre,
Alors que ton essence meurt pas à pas,
Ce ne serait pas une excuse pour te pourfendre.Ne meurs pas, je te prie,
Même si tu en meurs de vie,
Non pas pour moi ni pour ton entourage,
Ni parce que le soleil survient après l'orage,
Ni pour ceux que tu aimes,
Ni pour ceux qui te peinent,
Ni contre ceux que tu méprises,
Ni pour ceux pour qui ton coeur se brise,
Ni pour ceux qui te harcèlent de vivre,
Ni pour ceux qui semblent ivres,
Ni pour ceux qui se prennent pour des rois,
Mais continue d'exister simplement pour toi.Ne meurs pas,
Je pense que tu le regretteras,
Pourtant tu te persuades du contraire,
Tu sembles oublier que tu ne peux ressuciter,
Tu cherches à te défaire de cette vie amère,
Mais une fois perdue, tu ne pourras la récupérer.Ne meurs pas,
Pour profiter de la beauté de ce monde,
Ne t'écrases pas,
Face ce ciel qui tombe,
Continues de te battre,
Pour espérer vouloir exister,
Que tu sois d'ébène ou d'albâtre,
Continues de persévéree.Ne meurs pas,
Car l'égoïsme t'appelles à rester,
Peu importe la raison si cela peut te sauver,
Du moins je ne le crois pas,
Cependant, on pourra me contredire
Et m'assurer qu'il faut te laisser partir.Ne meurs pas,
Si ton heure n'a pas sonné,
La vie a tellement de surprises à réserver,
Même si tu penses que tu ne te relèveras pas,
Je te tendrais toujours la main,
Pour que tu vives jusqu'à demain.Ne meurs pas,
C'est ce que j'aimerais te dire,
Je penses que tu ne m'écoutes pas,
Tu continues de souffrir,
Je tentes de t'apporter mon aide,
Que tu t'entêtes à refuser,
Ou que tu écoutes ce pourquoi je plaide,
Ce dont tu ne cesses de te détourner.Ne meurs pas,
Cependant ton coeur est déjà fâné,
Le temps n'attend pas
Même les âmes damnées....Je m'arrête alors dans mon discours,
Pour t'observer,
Un dernier instant si court,
Une dernière fois regarder,
Ces prunelles que je tentais de raviver.
Mais ces prunelles ne sont plus que du vide,
J'ai échoué à sauver
Ton âme qui se ride.
Impuissant, je te regarde t'éloigner,
Affligé, je te regarde te consummer,
Immobile, je te regarde t'immoler,
Incrédule, j'assiste à ton ascension vers la voie lactée.------------------------------------------
Bonjouuuur, tout d'abord, je dédie ce poème à un juge corrompu (la personne se reconnaîtra si ells passe par là). Ensuite, je m'excuse de ne pas avoir publié depuis un certain temps mais en ce moment, je n'ai plus du tout d'inspiration. Honnêtement, j'ai galéré à achever ce poème donc j'espère qu'il vous plaira. J'espère publier un nouveau poème dans peu de temps mais je ne promets rien....
See ya mes chers lecteurs et merci de continuer de lire mes poèmes !
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Les rêves d'une vie
PoetryLes poèmes que vous pourrez lire sur cette oeuvre sont des poèmes qui ont été composés par une poétesse qui avait soif de partage. Elle désirait partager ses écrits poétiques. Mais ce qu'elle souhaitait le plus partager à travers ces poèmes étaient...