Le feu de la vie

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Folie, ennui, souffrance,
Tant de synonymes de malchance.
Quand même le plus simple vient nous heurter,
Quand même le plus humble peut nous blesser,
Quelle solution adopter ?

Ignorer et fuir son malheur ?
Ou bien feindre le bonheur ?
Ou bien attendre un changement,
Qui viendra soudainement ?

Et pourquoi ne pas simplement avancer ?
En oubliant présent, futur et passé ?
Simplement vivre au jour le jour
Sans s'occuper des passions,
Ou des illusions,
Telles que l'amour.

Regarder simplement devant soi...
Hélas, parfois on voit le néant,
Quu; frêle comme de la soie,
Symbolise ce monde nous entourant.

Ce serait comme un feu ardent,
Nous brûlant et nous aveuglant.
Signe du cycle infernal.
Enfin, on comprendrait à quel point il fait mal.
Mais on essaye de l'étouffer,
Dès qu'il refait surface, on tente de le submerger.
Feu ardent qui brûle notre vue,
Nous empêche d'être reconnu.
Feu ardent qui nous brûle de l'intérieur,
Auteur de nos malheurs.
Mais le feu du talent,
De la précision, de la patience,
Feu ardent forgeant
Nos voeux et nos croyances.

Ce dualisme qu'on ressent,
Quasi toujours présent,
Permet de réaliser,
Ce qui permet d'avancer.
Et si jamais nous sommes bloqués,
Libérons le feu de la créativité.

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