Le métro

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Lundi, six heures,
Réveil de mes malheurs.
Les gens s'affolent et se pressent,
Manifestant tout leur stress.
Tels des bêtes, ils s'entassent
Et me remplissent en masse.
Ils devraient se calmer
Ou bien même se tempérer,
Mais chaque jour, le cycle se répète
Et me donne mal à la tête.
A chaque arrêt je dois parler,
Pour avertir les passagers,
De la station où je viens de m'arrêter.
Chaque jour, sempiternelle routine,
Qui m'abîme.
A chaque fois, cela me mine,
Et je trime,
Pour pouvoir assurer le trafic,
Sans que personne ne se plaigne,
De la ligne et ne me critiquent,
Juste pour un éphémère règne.
Mais enfin, approche la fin de la journée,
Je vais pouvoir me reposer.
Enfin, je vais pouvoir me vider,
De tous ces passagers.
Minuit, dernier délai.
Minuit, dernier arrêt.
Travail enfin fini,
Travail enfin aboli...
Mardi six heures, nouveau cauchemar,
Qui va me rendre hagard.

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