Explosion ou implosion ?

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Mené par un trop-plein de sens,
Perdu par une flamme qui s'embrase,
Troublant tout ce qu'on pense
Comme mettant fin à une longue phase.

Cette phase d'agonie
Qui perturbe les nuits,
Remémorant toute infâmie
Qui s'était perdue mais revient à la vie.

Elle est emplie de râle,
Qui trahisse une immense souffrance,
Et le coeur devient pâle,
Agité de spasmes et de douleur qui aboutissent à la transe,
Qui ne semble mener à rien
Comme dissipant tout dessein.

Alors, tout ressort,
Comme une grande incompréhension,
On expose chaque tort,
Et chaque douleur devient expansion :
De soi, de son mal-être,
De sa difficulté à reconnaître,
Qu'on mal, qu'on s'effondre,
Que nous tombons dans une pénombte,
Si profonde,
Qu'elle noircisse notre monde.

Que s'épanouisse la mélancolie,
Que l'espoir laisse place au fatalisme,
Que l'âme soit rongée par l'envie,
Que ressurgisme le sadisme,
Qu'on condamne sans procès,
Pour ce qu'il fait.

Mais cela n'empêchent pas les larmes
De remplir des tonneaux,
D'utiliser des armes,
Pour espérer briser le sceau,
De la tristesse et du mélodrame,
Qui sont une véritable injure de l'âme.

Juste pouvoir se libérer,
Par tous les moyens,
Pouvoir s'évader,
De cette cruauté sans fin,
Qu'on retrouve dans la vie
Et qu'on déteste de voir comme amie.

Dès lors, on cherche un moyen de s'enfuir,
S'éloignet de tout ça,
De ce néfaste empire.
Qui nous écrase pas à pas.
Mais plus on essaie, plus on échoue,
Plus cela devient vrai, plus on se sent à bout,
De souffle, de force,
De désir, de Solidité,
De sa solitude qui s'efforce,
De disparaître pour être en paix,
De souhait, de sourire,
De rêves à assouvir,
D'entrain, de malice,
De vertu pour détruire quelque vice,
Simplement de volonté,
Pour éclairer ta journée,
Mais hélas tu n'as plus rien,
Si ce n'est ce vide sans fin.

Ce vide, on essaie de le combler,
Toujours en vain,
Il est possible qu'on fasse pitié,
Ayant brisé toute possibilité de lendemain.

Dans ce vide sans limitees,
Chercher à réprimer ses émotions,
Passer son temps dans la critique,
Pourrait être une bonne solution.

Alors que les rythmes de ce coeur s'apaisent,
Que le Destin prenne ses aises,
Pandore a de nouveau ouvert la boîte,
Laissant place à flot de sentiments bien moits.

Trahison qui résulte du mensonge,
Famine qui écrase l'abdomen,
Lèpre que la santé ronge,
Infertilité naissant de l'hymen,
Déceptions qui s'accumulent,
Amertume qui se décuple,
Rancoeur qui revient dont ne sait où,
La rage l'accompagne jusqu'au bout,
Désarroi quand on comprend ce qu'est la peine,
Hargne qui se mêle à un soupçon de haine,
Un courroux se déploie sans avertissement,
Flétrissures de l'âme qui se révèlent lentement,
Remord et regret dansent ensemble,
Invitant la nostalgie qui leur ressemble.

A cela s'ajoute le meurtre qui fait couler le sang de la colère,
Il a au moins le bénéfice de dissiper l'ennui,
Même si la peur apparaît chaque nuit,
Un voile de mort s'abat sur tous,
Les voleurs n'arrêtent jamais leur course,
Les démons de la jalousie se réveillent,
Juste avant la Paresse difficilement tirée de son sommeil,
La luxure quant à elle ne perd pas son temps,
Pour se répandre tout comme l'orgueil,
Enfle chaque âme condamnée au deuil,
Qui se pervertit autant,
De ses rêves, de ses espoirs,
Fort illusoirs,
Meurent trahis en plein essort,
Et chacun se lamente de son triste sort.

Telle est la marche de ce qui pourrit une vie,
Noircit les veines,
Et sous le joug de l'hypocrisie,
Parvient à survivre à peine...

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Bonsoir tout le monde ! Voicu mon poème de février. Certes, il est glauque mais je ne sais pas pourquoi ça a donné ça XD

Les rêves d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant