Ôde à l'hiver

4 0 0
                                    

Ô toi saison trop souvent délaissée,
Toi qui est mal aimée,
On te comprend mal,
On ne sait pas que tu renfermes toute une spirale
De vie, qui dort en toin sein,
Personne ne connaît ton entrain.

On ne voit que ton manteau blanc,
Synonyme de désolation et de tristesse,
Inverse de sécheresse,
Tout est mort et tout va lentement.

On t'accuse d'être morte,
On t'accuse de donner froid,
On t'accuse de tuer sans effroi,
Om t'accuse d'être trpp forte.
On t'accuse de tout détruire,
On t'accuse de tout recouvrir,
On t'accuse de certains suicides,
On t'accuse d'être trop avide.

Tu sembles ravir trop de choses aux Hommes,
Personne ne voit ta beauté,
Tout le monde te craint, en somme,
Et rien ne vient t'aider.

Moi, je t'apprécie,
Je sais qu'en secret, tu habrites la vie,
Je sais que ta neige nous donne le sourire,
Je sais que tu ne peux que nous ravir.

Tes sous-sols habritent les nouveaux-nés,
Qui ont été planté,
Lors de la saison qui t'a précédé,
Mais beaucoup semblent l'ignorer.

Pour moi, tu marques la renaissance,
La pâleur qui te sied,
Nous offre cette sublime chance
De nous laver de nos pêchés.

Ce serait comme une sort de nouveau dèpart,
Sans le savoir, tu nous aides à reprendre espoir,
Tu nous apprend à ne pas avoir peur du noir,
Et tu nous enjoins d'essayer de nouveaux arts.

Ceux auxquels nous nous plions,
Sont la formation de boule de neige,
Et de bonhommes vêtis de beige
Que nous déployons.

Nous esquissons aussi des anges
Sous ce ciel empreint de gris,
Plus rien ne nous dèrange,
Lorsque nous fondons dans la neige et aimons la vie.

Tu nous offres également un prètexte pour boire,
Des boissons pour nous réchauffer,
Qui sont généralement le chocolat chaud et le café,
Ou de l'alcool à la lueur du soir.

Je trouve que ta nuit est réchauffante,
Mystérieuse, elle m'attire plus que de coutume,
Hôte de frayeurs, elle demeure intrigante,
Où ses chimères s'enflamment et s'enfumment.

Je ne saurais comment décrire ces émotions que tu m'offres,
Elles demeurent plus intenses que les autres.
Tu me rends quelque peu amorphe,
Mais cela ne me gêne pas, ça me donne des airs d'apôtre.

Ton seul défaut reste ton verglas,
Taquin,il me menace de me faire tomber à chaqus pas,
Il m'offre quelque frayeur,
Mais bon, personne n'est parfait.

De plus, tu apportes des cadeaux,
On aura beau critiquer Noël,
Tout le monde est en joie de recevoir un présent si beau,
Ou de profiter sa famille qu'on espère éternelle.

Temps de fête, temps de paix,
Saison presque iréelle,
Temps harmonieux même victime du vent frais,
Époque dont personne ne profite de sa clémence fraternelle.

Tout le monde se plaint,
Espère qu'arrive bientôt le printemps,
Ils ne comprennent rien
Et ne savent pas profiter du présent.

Alors, à toi, saison sous-estimée,
J'accorde ces mots pleins de bonté,
J'espèe t'avoir honorée
Car je me désespère dès que ton heure a trépassé.

---------------------------------------
Hello, décidément, je suis enflammée aujourd'hui ! J'espère que mes nouveaux poèmes vous plairont tout autant que les anciens !

Les rêves d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant