Daughter of Sin ( En réécriture )

Chapitre 14

Voici Kane. L'image ne m'appartient pas.

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Depuis toujours, je n'ai vu que la noirceur. Un monde sombre, sinistre et ténébreux. Mais je n'ai jamais été seule. Il y avait toujours cette ombre, près de moi. Toujours là. Elle n'a jamais parlé, seulement observer. Sans même la voir, je sais que ma seule amie grandi de jours en jours. Je ne peux que ressentir son étreinte envahir mon esprit, mes pensées...devenir celle que je suis. Et puis j'ai vu la lumière, si forte et éblouissante. J'étais heureuse d'avoir des amies en Machigai et Chi. Cette lumière...cette sensation... Hiroyuki m'a dit son nom. ''De l'espoir. Tu ressens de l'espoir Hitori.'' M'a-t-il dit. Et puis, peu à peu, ma tâche a commencé à s'estomper. Mais je pouvais toujours discerner son entité. Tapissé dans le plus sombre recoin de moi-même, elle attend. Elle attend patiemment son moment. Celui ou je ne serais qu'une épave emporter par les flots de mes larmes et torrent de mon désespoir. Et ce jour approche, je le sens. Devant cet homme, qui apporte lumière et noirceur, je sens mes boucliers faiblir. Je veux mais je ne peux pas. Accepter ne donneras que de l'abandon. Aimer apporteras de la haine. Donner une chance à mon père...non...cet homme seras la fin de moi. Je suis trop faible pour avancer de l'avant. Alors je reste de retrait, dans ma haine et ma solitude et je garderais le silence. Aucun mot ne traversera mes lèvres. Aucun mot ne sera adressé au moine. Aucun mot ne libérera mon mal. Aucun mot.

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Une semaine s'est passé depuis l'alliance. Kane, Hiroyuki et Kaemon son repartaient annoncer la nouvelle à leur supérieur et les trois filles continuent d'éviter de passer du temps avec leurs pères. Après le départ de Hiroyuki, Hitori ne prononca plus un mot. Même en présence de ces deux coéquipières, elle resta bouche cousu. Cela inquiéta profondément Ja'far qui découvrit un côté nouveau de lui-même. Qui aurait cru que l'ex-assassin était un père maman-poule? À chaque moment de libre, il en faisait son devoir de vérifier l'état de sa fille. Un peu obsessif sur les bords, il cherche désespérément à établir un lien, une connexion avec sa descendance. Mais la triste vérité emporte sur le mensonge imaginaire. Hitori reste fermé à toutes atteintes de connexion. Et il remarque de plus en plus son pas silencieux, ses yeux qui balaient la pièce d'un regard analyseur, les dagues dissimulé dans ses manches... Même la ressemblance frappante d'Ayane, sa mère, ne cache la similitude entre son petit corps frêle et la mémoire de son enfance. Cela le terrifie. Que sa nouvelle fille aille subit la même torture que lui, cela amène de nouveau sentiment en lui. Un désespoir si profond et une rage... si intense qu'il a dû se retirer pour saccagé sa chambre. Mais cet ouragan de sentiment ne fit que renforcer sa détermination. Il ne laissera pas tomber sa fille. Pas une seconde fois.

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-MACHIGAIIIII!

Un cri perçant brisa le silence matinal du palais. Étrangement, les servantes et servants du palais ne firent en entendant ce hurlement. Disons qu'ils sont habitués aux crises de la jeune Chi...

C'est dans la prison, pardon, la chambre des trois jeunes filles que cette crise se passa.

-Je refuse!

-Chi, seulement pour cette soirée, pas plus.

-Non, non, non, NON!

-Arrête de faire ton enfant et porte la foutu robe!

- Je ne veux pas, je ne veux pas!

-Bon sang, je n'ai pas plus envie que toi tu sais!

-Ta psychologie compatissante ne marcheras pas sur moi sale traite!

-C'est bon, porte la pas alors!

- Ta psychologie renversée non plus grosse merde!

-Bon, tu ne laisses pas le choix alors... Hitori, retient la.

En un seul mouvement, la petite captura Chi dans une poigne de fer. Machi lui enfila rapidement l'horrible robe rouge à froufrou et ruban. Satisfaite de son travail, la chef donna une robe verte pomme à Hitori et s'habilla elle-même d'une robe doré et mauve.

-J'ai l'impression de peser trois tonne de plus! Souffla Chi en rampant sur le sol

-Juste pour une soirée Chi, joue le jeu et on pourra se pousser dans deux semaines, soupira Machigai en se retournant vers Hitori qui lui tire la manche, Qu'es ce qu'il y a?

-Penses-tu qu'ils vont nous laisser partir après les deux semaines restantes? Demanda Hitori avec le langage des signes

-Si ils respectent leur promesse oui, sinon...

-On part comme des ninjas!

-Mh.

-D'ailleurs, pourquoi devons-nous porter ces robes? Questionna la muette en une série de signe

-Apparemment, le grand Oh Roi a décidé de faire une énorme fête pour introduire la princesse de Sindria et les filles de ses bras droits.

-...

-...

-...

-Haha! C'est toi la princesse! Rigola Chi en pointa Machigai du doigt

-La ferme sale gosse! Riposta l'ainé en égorgeant l'enfant

-Lâ-che...Moi! Articula la petite en frappant le genou de son assaillant

Celle-ci la lâcha et se massa le front, sentant une migraine s'installer face au cri de Chi.

-En tous cas, restez vigilantes, Kane et compagnies ne seront pas là, et c'est pratiquement sure que les ennemis vont envoyer quelqu'un pour ''annoncer leur félicitation''.

-On a juste à lui éclater la gueule en remerciement!

-Souviens-toi de la dernière fois, on ne peut pas les sous-estimer...

-Et ils ne peuvent pas nous sous-estimer non plus... Signa Hitori

-Hehe! C'est vrai! On a l'autorisation de Nataniel d'utiliser note 100%!

-En effet, en cas d'attaque... Tuez-les.

C'est dans la pénombre de la pièce que Ja'far regarda le sourire malsain de sa fille et ses yeux s'illuminer à l'idée de tuer. Une pensée traversa son esprit et il l'élimina au plus vite. Il refuse de pensée ça. Il refuse.

Peut-être sommes-nous trop tard...

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