Chapitre 6

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Les fleurs se fanent, les arbres perdent leurs feuilles trop tôt, les rivières s'assèchent. La forêt meurt. Une déchéance absolue, voilà ce que voit Sinbad, Ja'far et Massur en courant à vive allure à travers les arbres mourants. Mais ils n'ont pas le temps pour des questions. Ils ont un objectif plus important. Sinbad est en mode guerrier, tous comme sa main droite, Ja'far, qui fait ressortir son aura d'assassin. Massur a la même expression faciale, mais une flamme peut être aperçue dans ses yeux de sang. Bref, ils ont l'air d'une gang de tueurs. Mais peu importe, ils doivent trouver leur enfant. Et ils les trouvèrent, en sang.

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-Il est encore là.

À peine une seconde après les paroles de Machi, la maison explose. Par chance, les réflexes des jeunes filles les sauvèrent, mais pas pour longtemps. Les débris volent dans tous les sens. Elles ne peuvent que regarder leur maison brûler dans les flammes. Un regard de tristesse s'installe dans les yeux dorés de Machigai avant de disparaitre rapidement. Elle n'a pas le temps d'être triste. Refoulant ses peines, elle cri des ordres à ses deux acolytes. Mais elles n'eurent jamais le temps de faire quoi que ce soit. Une voix émane.

-Mmmmh... Quelle vue magnifique...

Au-dessus d'eux, un homme aux longs cheveux noirs se tient. Des bandages recouvrant la majorité de son corps flottent autour de son corps décrépit. Des rukhs noires se dégagent de son corps par milliers. Cet homme transpire le mal. Le simple fait d'être en sa présence donne la nausée.

-N'aimez-vous pas la senteur des flammes réduisant en cendre vos rêves... Cela me donne faim...

Ramassant son courage, Machigai s'opposa à l'homme.

-Tu n'as rien à faire ici Hakai! Fout le cam-

Hakai se met à émaner des intentions meurtrières. Les rukhs devenant noir sanglant et ses bandages dégoulinent de sang. Les filles sont paralysées d'effroi. Jamais elles n'ont senti un être aussi sombre, aussi funèbre. Cet homme, non, ce monstre est la mort en personne. Même si elles connaissaient son existence, le voir en réel face à face est plus terrifiant que jamais.

-Rien à faire? Au contraire, vous avez quelque chose que je souhaite avoir. Où est le cœur de HEIWA!

L'herbe devient poussière et toute trace de végétation meurt en silence. Si son aura donne la frousse et la nausée, sa colère fait mourir d'épouvante. Ce maudit est la mort. Et on dit souvent qu'elle frappe trop tôt.

-Voyons si la forêt peut toujours vous protéger. Jigoku no honō!

Les bandages de la monstruosité prennent feu et se dirige à toutes vitesses vers les enfants. Trop rapide pour voir, les trois gamines se font empalées. Le sang gicle, mais la blessure se referme dès que le tissu se retire à cause du feu. La douleur est lancinante. Et il le refait encore et encore et encore. Sans pitié, il prend même un plaisir fou à leur douleur.

-Où est-il?! OÙ EST-IL?! Répondez-moi vermine! Aboie Hakai en les torturant encore et encore

À ce point, Chi est déjà évanouie sous la douleur intense. Sa robe déchirée à chaque place où les bandages attaquaient. Son corps en sang et brulé de partout. Une flaque de sang sous elle. Hitori est à peine consciente et est dans le même état que la Fannalis. Machigai, elle, maudit l'homme et sa faiblesse. Elle ne peut rien faire, que regarder ses amies se faire torturé et supporté la douleur brulant son corps entier. Si seulement elle était plus forte. 

Je crois que la question a ainsi été répondue. La forêt est en effet trop faible pour les protéger. Elles sont toutes seules. Mais... Le sont-elles vraiment?

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La première pensée de Massur quand il vit sa fille à deux doigts de la mort fut : Je vais éclater l'enculé qui la touché. Pour ensuite se dire qu'il devrait peut-être sauver sa fille d'abord. Et c'est ce qu'il fit. Couru, prit sa fille et couru. Certains disent que fuir est pour les faibles. Je pense que fuir et admettre sa faiblesse est honorable. Mais honneur et code de mâle ne traversaient aucune fois l'esprit du baraqué alors qu'il protégea le corps frêle de sa chair et sang. 

Ja'far, en mode assassin, n'attendis même pas le signal du roi pour récupérer son enfant. L'ayant enfin dans ses bras, il enleva sa toge et enveloppa le corps de sa fille. (Ja'far torse nu *^*) 

Sinbad, n'en ayant rien à foutre que ses compagnons aillent agit sans ordre, s'amusait beaucoup à éclater la gueule du mec qui avait osez toucher les délicats cheveux de sa petite fille chérie. Et sa fille le regarda avec étonnement. Ne croyant pas que quelqu'un se battent avec autant de fureur pour elle. Peut-être... Non. Pensa-t-elle avant de s'évanouir. Hakai ayant fui, Sinbad prit sa fille dans ses bras et la serra protectivement. Ils partirent alors sans remarqué la petite fée s'infiltrer dans la toge de Ja'far.

Les filles auront beaucoup d'explication à faire.

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Un peu court mais bon c'est la vie. 

Vous pouvez aussi me faire des demandes. Comme des moments mignons entre parents/enfants. Par exemple, Chi fait une couronne de fleurs pour Massur, Hitori cuisine pour son père, etc. J'essayerait alors de les intégrer dans le planning de l'histoire qui n'est pas planifier du tout. Bref, j'espère que vous avez aimer, n'hésitez pas à commenter et votez!

Daughter of Sin ( En réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant