Daughter of Sin ( En réécriture )

Chapitre 15

Voici l'image de l'homme mystérieux de la fin

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Dans le royaume de Sindria, le peuple s'excite. Le roi invite la population à rejoindre une festivité des plus grandioses au palais. La raison de l'excitation? Une nouvelle sorte de fête. Un bal masqué. Jamais ce type de bal n'a été produit auparavant. Certains n'en ont même jamais entendu parler. Des instructions précises ont été données. Les femmes doivent porter des robes ravissantes et les hommes des habits de cérémonie. Chacun et chacune doivent aussi porter un masque cachant la partie supérieure du visage. Une dance emplit de mystère et de romantisme. C'est donc dans la frénésie que les dames de tous âges acquirent les robes les plus raffinées et les masques les plus distingués. Les hommes, pour leur part, récoltent les accoutrements de mascarade les plus mystérieux et attirants et leurs parures des plus raffinées. C'est à neuf heures frappant que les portes s'ouvrent dévoilant une salle de dance des plus magiques. D'une taille grandiose, les murs sont tapissés d'or et d'argent. Des lustres illuminent à doux feu la salle et le carrelage reflète sa brillance. Au fond de la salle, un orchestre mène une mélodie des plus divine et irréelle. Les violons frémissent et chantonnent, le cello tonitrue et le piano complète cette harmonie avec sa résonance pure et élégante. Cette symphonie submerge les conviés dans une atmosphère enivrante et poétique.

C'est dans cette ambiance que Sinbad, le Roi, entama la première dance avec une jeune femme de la foule. Elle est d'une beauté abasourdissante. Sa robe d'un jaune orange moule parfaitement les formes de sa peau chocolatée. Ses cheveux sombres sont laissé détacher, lui donnant un air naturel. Ses yeux sont cachés par un masque doré gravé auquel des plumes frémissent à chaque pas de dance. Les deux effectuent les premières minutes de la mascarade puis les hommes, prenant leur courage à deux mains, invite les demoiselles à rejoindre les festivités. Le sourire aux lèvres, chacun et chacune danse à cœur joie sur cette mélodie divine. Sauf trois jeunes filles qui se cachent en dessous de la table de buffet...

À travers le bruit des voix bavardâtes, la musique des violons et les nombreux services d'assiette au-dessus de leur tête, Hitori, Machigai et Chi se cachent de l'atmosphère joyeuse et festive tout en discutant les nombreux malheurs de leurs vies...

-J'en peux plus, j'en peux plus, j'en peux plus, j'en peux plus, j'en peux plus... Marmonne la rougette en se berçant tranquillement

-Ça fait 20 minutes qu'on est ici Chi, calme-toi.

-... Quand-t-es-ce que nous pouvons partir? Demanda Hitori en une série de geste

-Je doute que cet abruti de Roi va nous laisser partir, dès qu'on sort, on va se faire chopper.

-J'en peux pluuuuuuuuus!

-Chi! Ferme-là! On va se faire repérer!

Mais personne ne sembla entendre le cri de la rousse à travers la mélodie qui anime la salle. La foule trop occupé à danser, boire et manger. Bien sûr, Ja'far et Massur gardent les yeux ouverts cherchant une trace de leurs filles ou d'un ennemi pouvant s'être infiltré. C'est pour cette raison que les trois restent cachées sous la table.

Et les heures passa, sans que quiconque quitte la fête. Minuit approchant, Sinbad voulu présenter sa fille à son royaume, le but même de cette mascarade mais la gente dame au sourire envoûtant lui fit tout oublier... Comme un sort enchanteur... Et il continua de danser comme tous les autres, une danse féérique sans fin.

Du côté de Machigai, elle regarda Chi entamer sa dixième assiette et Hitori communiqué avec la petite fée. Le regard froid, elle regarda le message glisser il y a quelque minute sous la table.

'' Mélodie envoûtante et danse subjuguante,

Petits oiseaux cachés

Votre secret sera préservé

De ce Roi turbulent.''

Curieuse, Chi regarda par-dessus l'épaule de son ainé.

-Bah alors, qu'es que Nathalie fout ici?

-Quoi? Dit Machi le regard questionneur

-C'est Nathalie qui a écrit ça. Déclara Chi sur-d 'elle

-... Machigai la regarda, un sourcil haussé

-Bah oui, elle nous appelle toujours petit oiseau! Expliqua la petite

-...En effet.

-Et elle dit qu'elle est en train d'empêcher le Roi de dévoiler notre identité! Conclu-t-elle en avalant un dessert au chocolat

-... La fille du Roi regarda le message avec indifférence

-C'est un poème Machi.

-Je le sais ça.

-Et Nathalie écrit toujours de poème pour dire ces messages.

Machigai soupira et rangea le papier dans sa poche.

-Bon, on peut tu partir? Questionna la petite

Dès ces paroles prononcées, la musique changea brusquement. Un accordéon entama le rythme et les violons suivirent cette symphonie macabre. Les lumières s'éteignirent soudainement entrainant les cris des femmes. Mais la noirceur ne durant que quelque instant lors qu'un éclair brisa le ciel et éclairci la salle. Mais cette lumière n'adoucissa aucunement les cris. Tel un scénario d'horreur, les musiciens ne paraissait plus humains. Leur peau pâle et pourrissante emplit la pièce de la senteur de la mort. Car les instrumentistes étaient belle et bien mort. Mais la mélodie continua et continua, encore plus fort et lugubre. Malgré l'effroi et la confusion, les invités commencèrent à danser. Ils tournent et tournent et tournent, attiré par la musique du diable et diriger par des ficelles de marionnette. Et sous la table, Machigai lâcha un juron et sortit avec ses coéquipières en vitesse. Elles ne purent que regarder les danseurs suivirent le rythme de la musique, les yeux vide d'existence. Du coin de l'œil, Machigai aperçu le diable en personne, assit sur le trône, un sourire sanguinaire aux lèvres. Son visage blanchit et elle se retrouva avec un sentiment si rare... Elle se retrouva submerger d'une terreur profonde. Elle s'attendait à un ennemi, mais à voir lui, le chef, le roi des enfers en personne, c'est presque irréel. Et en un claquement de doigt, tous s'arrêta, la musique et les personnes dansante. Ce fut le silence absolu. Les jeunes filles se retrouvèrent incapables de faire un seul mouvement, le corps paralysé. Tout comme Sinbad, Ja'far, Massur et la mystérieuse danseuse.

Et l'homme, non, le monstre assis sur le trône ne dit qu'une seule phrase avant que la noirceur engloutis les réveiller.

Applaudissez mes amis

Le spectacle est terminé

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