Inazuma Eleven: Changement De Camps

Chapitre VII

J'ai encore fui, comme une lâche. Je n'aurais donc jamais la force de leur dire ma situation ? Que je ne peux plus supporter mon corps meurtri par les coups ? Par c'est stupide combat pour garantir ma sécurité et celle de ma mère ? Que je voudrais m'écrouler à terre et ne plus jamais me relever ?!

Sous un accès de rage j'ai balancé mes affaires posées sur mon bureau au sol, mais je me suis très vite calmée et je me suis accroupi au sol, j'ai commencé à pleurer pour extérioriser mes émotions. Après quelque temps, j'ai changé les bandages de mes jambes, pris un couteau et je suis partie garantir ma sécurité encore une fois...

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Pdv Jude ;

Alors que je rentrais chez moi, de l'animation fît diriger mes pas vers une petite ruelle, coupée du monde. J'y reconnus immédiatement le fin corps d'Aya, se protégeant à l'aide d'un simple couteau de cuisine. Face à un garçon, sûrement un lycéen, tenant une hachette rosie par le sang. Je pris mon portable et contactai directement Caleb qui ne tarda pas à arriver en courant.

Dix minutes, puis vingt, aucun des deux ne voulait s'écrouler. Subitement Aya se retrouva derrière le lycéen et lui infligea un coup de couteau dans l'épaule et elle fit basculer sa lame vers le bas jusqu'à son poignet. Il hurla de douleur avant de déclarer forfait et de s'enfuir en pleurent. Elle semblait soulagée, mais je ne pense pas que ce soit grâce à la victoire, ces jambes et ces bras saignaient abondamment et elle n'eut le temps de partir qu'elle s'écroula au sol... Caleb et moi l'avons portée jusqu'à mon domicile étant le plus proche. Je lui ai proposé de dormir ici, il se tourna vers moi et dit :

Caleb : Nous ne sommes pas amis, d'accord ? Et je ne veux que personne ne sache que j'ai dormi ici.

Moi: Oui oui, tu as ma parole, de toute façon, ça la concerne. Donc pas de coup bas.

Nous l'avons soigné avant de sombrer dans un sommeil rempli d'inquiétude.

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Pdv Aya ;

Tout mon corps me faisait souffrir le martyre, la vision de l'action que j'ai commise au combat me hante, j'ai entendu son cri déchirant. Mes os craquant, sa hachette me déchirant la peau, mon sang coulant abondamment. Mais personne ne m'a vue, enfin c'est ce que je croyais en ouvrant les yeux. Mon corps refusait de bouger mais mes yeux affolés scrutaient la pièce, je n'étais pas chez moi. Ils se posèrent ensuite sur les corps endormis de Jude et Caleb, mon coeur au lieu de se calmer, se mit à battre encore plus fort dans ma cage thoracique...

Je ne veux pas.

Je ne veux pas qu'ils soient au courant.

Je ne veux pas les impliquer là-dedans.

Je veux m'enfuir...

Je vous en supplie.

Ne leurs faites pas de mal.