Inazuma Eleven: Changement De Camps

Chapitre XXV

À cet instant, je m'étais accroché à lui comme si je m'apprêtais à mourir, je ne voulais plus souffrir, je ne voulais plus que mon passé me hante, je ne voulais plus du destin que l'on m'avait attribué... Je voulais en avoir un autre, un autre corps, une autre identité, une autre situation. Je voulais être quelqu'un d'autre...

Seulement on ne choisit pas ce que l'on est, on choisit ce que l'on devient au fil des années. On choisit notre parcours, nos amis, notre amant. La seule chose que l'on ne peut choisir, ce sont c'est parent. Je dois vivre avec, ne jamais abandonné, malgré les parents que j'ai, mon père est peut-être quelqu'un de détestable, mais ma mère et quelqu'un de très doux. Je me suis extirpé de ses bras avant de prendre la route du port. Ils étaient encore tous là, ils me regardaient avant de me prendre dans leurs bras, me remerciant de les avoir sortis de là. Un homme, doté d'une barbe blanche, habillé d'un tablier et d'un bandana violet s'approcha de moi.

Homme inconnu: Tu es bien Aya Vanya ?

Moi: Oui messieurs.

Homme inconnu: C'est toi qui utilise la technique interdite Balle de fusil ?

Moi: Elle peut très bien être inoffensive. Tout dépend de la manière de tirer dans la balle. Et puis, c'est quoi votre nom ?

Homme inconnu: Je suis l'ex-entraîneur de ton équipe, Seymour Hillman. À partir de maintenant je t'interdis d'utiliser cette technique.

Moi: A ce que je sache, vous n'êtes ni mon coach, ni quelqu'un en qui j'ai confiance, et puis c'est mon corps alors si je veux le détruire, je le fais.

Il ne répondit pas et fit demi-tour pour parler au coach Trevis, puis à Jude et Caleb qui fit une drôle de tête. Ils vont tout simplement m'empêcher de l'utiliser, c'est simple.

***

Je pensais que c'était simple de les éviter, mais Seymour ne leur avait pas demandé de m'empêcher de l'utiliser, mais de m'interdire de l'utiliser. Ils me taclèrent alors les chevilles avec une force incroyable, je tombais à terre, les jambes tremblantes.

Seymour: J'espère que tu as compris, à chaque fois que tu essayeras de l'utiliser, tes coéquipiers te tacleront, et si tu est bornée, tu ne pourras plus jouer au football.

Un rire sans vie sortie du plus profond de mon âme. Je me levai, et le tournai vers lui.

Moi: Vous, pensé me faire peur ? À quoi vous pensé jouer ? Actuellement vous penser me protéger, mais à vrai dire, vous me détruisez. Vous pensez que trois tirs et adieu le football ? Je peux en faire 7 sans ressentir aucune douleur... Alors fermé là !

Je me maudissais intérieurement, pourquoi ? Pourquoi je lui parlais comme ça ? Il veut juste me protéger non ? Pourquoi suis-je obliger d'être si méfiante envers les autres ?! Pourquoi est-ce que mon corps veut s'extirper de la...? Il posa une main sur ma tête, il ne me regardait pas de haut comme les autres, il avait le regard de quelqu'un d'aimant... Comme un, père.

Seymour: Je te protège, ne voile pas tes sentiments, jamais l'un de tes équipiers ne se moquera de toi, tu peux t'ouvrir à eux, ils t'écouteront toujours, soit en rassurer.

Je l'ai écouté et j'ai fondu en larmes. Non pas des larmes de tristesse mais des larmes de rage mélangé à de la joie. Je devait m'ouvrir. Ne pas avoir peur d'eux. Ne jamais me voiler la face. Être moi-même. 

Dans mon esprit, tout au fond de moi, une voix retentie, et une vision m'attaqua... Fermant les yeux, tout devin noir, seules deux formes semblaient bougées dans cet amas de noirceur....