MISS INDÉPENDANTE

CHAPITRE 12

Maïna
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Qu'avez t'ils tous à me dévisager de la sorte ? J'ai demandé à Ahmed de se mettre à côté de moi car je savais que s'il ne prenait pas cette place, Ta Amina la proposerait à lamine et j'avais nullement envie qu'il m'apprioche. Dailleurs je ne sais même qui lui avait demandé de venir lui. C'est clair je ne parviens plus à le supporter.

-comment tu te sens maïna? Me demanda lucas brisant ainsi le silence dans la chambre.

-je vais mieux que ce matin alhamdou luc. Merci d'être venu.

- Dieu soit loué! Yaw boula dara dal ( rien ne doit t'arriver).

-merci beaucoup! C'est gentil.

-euh...ma puce! Pourquoi ne pas m'avoir dit que tu ne te sentais pas bien? Si je n'avais eu l'idée d'appeler ta tante je ne saurais ton etat anh? Intervint lamine.

Wallah cet homme me sort de part le nez! Ki djépi nako deh cheuuuh !!! Je vais même pas prendre la peine de lui répondre.  Mais c'est sans compter l'intervention de ma tante qui avait deviné que je m'apprêtai à le snobber.

- Maïna ..? Dit elle en me regardant dans les yeux.
Je suis peut dur de tête mais ma tante amina mom, gnémé woumako (je la crains).

-desolee j'avais pas la tête à répondre aux télèphone dans ces moments. Dis je simplement.

-ah...je comprends. Répondit il. Mais que t'on dit les medecins? De quoi souffres tu exactement?

-les analyses ne sont pas sorties encore! Mentis je. Je n'avais nullement envie de débattre de mon état avec lui. Dailleurs je n'avais rien rapporté de ce que m'avez dit le docteur à personne hormis Margot. Parce que j'étais bien décidée à connaître les zones d'ombre dans cette histoire. J'en avais besoin.

-mais tu as du mieux j'espere?

-oui merci! Repondis je agacée de devoir continuer à lui parler. Il s'en rendu compte et se leva pour me tendre un gros sachet rempli de fruit et jus .

-prend ceci ma puce! Je dois hélas retourner au bureau j'ai un rendez vous à ne pas rater.

-merci donne le à ma tante! Répondis je sans même lever le regard sur lui.
Ma tante pris le sachet et se proposa à le raccompagner . il dit aurevoir à ma mère et ignora Ahmed et lucas et partit.
Dès qu'il sortit je fis un tchiiiip tellement il m'indisposait celui là.

-Ayeeee! S'exclamma ma mère. Maï t'es vraiment mal poli deh.

Je levais les yeux au ciel comme réponse. Ce qui fit rire le reste des gens dans la chambre.

-euh ...je crois que nous aussi on va y aller. Parla pour la premiere fois Ahmed.

-déjà..!!?? Demandai je . je n'avais pas envie réellement qu'il s'en aille lui. Le voir dans cette chambre m'avait agréablement surprise.

-oui! On n'était juste venu pour voir comment tu allais. Mais ne t'inquiètes pas. On reviendra si on ne te libère pas avant demain soir. Dit lucas

-daccord..! Cela m'a fait plaisir de vous voir c'est trop aimable. Et surtout toi ahmed.

-c'est pas grand chose ma petite sauvage me dit t'il en me pinçant le bout du nez.
Ce simple geste fit tambouriner mon coeur de plaisir. Cet homme me faisait un drôle d'effet et je suis sure que si j'étais blanche je serais à l'heure actuelle tres rouge.

Ils prirent congés et Margot les accompagna au même moment que ma tante revenait.
Dès qu'elle rentra elle ne tarda pas à me manifester son mécontentement.

-wa yaw Maï , comment peux tu ridiculiser monsieur Niane autant devant des gens anh? Il y a des choses qui ne se font pas.

-dama hamoul loumou fiy outt tji bopam? (Je ne sais pas ce qu'il etait venu faire) Je n'avais pas envie de le voir et je vais pas m'en cacher. Répondis je irritée qu'elle me crie dessus.

-alors libère le! Fais lui savoir que tu veux plus de lui et abstiens toi de continuer à prendre son argent.

-inchallah dès que je sortirai de cet hôpital. Répondis je sur la défensive.
De toute façon depuis mon retour de Mali j'y pensais. Je ne sais pas pourquoi mais c'est depuis ce voyage que j'ai commencé à le haïr autant. Et je vais rompre officielement au plus vite, quitte à perdre mon emploi ...peut être.

         Ahmed
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- wa mais...! Boy c'est quoi qui est entrain de se passer comme ça avec Maïna? Tu ne m'as pas tout dit toi  ahmed.  Me lança devant la sortie de l'hôpital.

-même moi j'ai pas trop compris . rajouta Margot.

Je souriais face à leurs sous-entendus .

-mdrrr! Que voulez vous que je vous dise? Il n' y a rien. On est devenu juste de bons amis.

- bons amis mon oeil oui! J'ai bien vu la façon dont vous vous regardez. Est ce que tu ne serais pas sous son charme sah? Taquina margot.

-arrêtez de dire des bêtises. Luc monte sinon je pars moi .
Menaçais je mon ami en mettant en marche ma moto. Il fit la bise à sa copine et monta .

        Arrivés à notre appart, lucas s'activait à nous préparer à manger quand je faisais un un de ménage dans la cuisine.
Il relança alors une fois...

-non mais sérieux gros, maïna et toi ...

-tu vas pas me lacher avec ça alors.

-non, pas après ce que j'ai vu tout à l'heure.
Pour toi elle a docilement ranger ses griffes.

-peut être bien elle se sent redevable à moi à cause de ce qui s'est passé au Mali.

-oui peut être, mais toi...je t'ai bien vu la regarder. Et je te connais fils

-oui! Maïna est une tres belle femme. Mais avec son tempérement je ne pense pas qu'on puisse aller ensemble. T'as vu comment elle a traité son boss.

-way pa bi yéné nakoko...(il l'a mérité le vieux) A son âge il n'a même pas honte de tourner autour de jeune femme comme maïna alors qu'il est marié.

-c'est vrai mais...c'est elle qui l'a accepté non?

-et?? Moi je pense que meune nga djeul boy bi facilement. (Tu peux l'avoir) Déjà c'est clair que tu lui fait de l'effet.

-hum... Fis je pensif.
Au même moment le portable de lucas sonna.

-hum...c'est mon amour qui appelle. Attend je reviens et on continu. Dit il en s'eloignant.
Je restais dans mes pensees. Lucas n'as pas tord, maïna me plaisait trop. Seulement je reste un peu sceptique sur beaucoup de chose. Je ne suis qu'un jeune photographe je ne suis pas riche contrairement à elle qui gagne bien sa vie. En plus son tempérement explosif et rebelle là n'est pas en contraste avec mes valeurs à moi , et au mali même si elle dit ne pas prendre d'alcool, comment s'est elle énivrée? J'étais encore dans mes pensees quand lucas revint vers moi en jubilant...

-boy, je te l'avais dit. Maïna da barder tji yaw ( maïna en pince pour toi). Figure toi que le medecin lui a dit qu'elle pourra rentrer dès demain et elle a demandé à Margot de nous inviter demain soir chez elle . Alors?

-sérieux !? Demandai je ..soudainement excité à l'idée de la revoir demain. Oubliant sur le coup, toutes mes réticences ...

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