debut de la grande guerre

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PDV Dimitri

Je fus sorti de mon profond sommeil par un bruit sourd provenant de l'extérieur de la pièce. Celui-ci me fis sursauter sur le lit, malheureusement pour moi, je glissai du matelas et allai heurter le sol dur et froid. Je me relevai en me frotte le nez douloureux regardant en direction de mon nid douillet, à ma grande surprise il était vide. Je poussai un soupir d'exaspération de ne pas voir mon beau loup au réveil. Le bruit dans le couloir repris de plus bel, avant de ne sortir de ma pièce, je m'habillai tranquillement. Dans le couloir, je constate avec étonnement les jeunes courir dans tous les sens. Sans comprendre je décide de commencer à traverser cet immense couloir qui semble interminable, mes gargouillis de mon ventre me pousse à trouver la cantine. En chemin, je rencontre ma soeur qui sort aussi de sa chambre, nos regards se croisent et nous nous examinons en silence avant d'exploser de rire devant l'état dans lequel se trouve nos corps. En effet nos loups nous ont pas loupés, des suçons sont voyants sur les parties visibles de nos corps. Signe de la possessivité de nos amants, en compagnie de ma soeur nous reprit notre marche vers le miam miam. Nous arrivons devant la salle déserte et silencieuse, je me dirigeai précipitamment vers une table posée mes affaires pour rejoindre ma soeur très vite pour manger, celle-ci se servait déjà, nous regagnons nos places une fois nos plateaux pleins puis entamons notre repas dans la bonne humeur parlant de tout et de rien en même temps. Soudain la porte claqua violemment nous faisant tourner la tête pour regarder ce qui se passait. Là devant nous se tenaient nos amours en tenues de combat, mes yeux ne purent s'empêcher de détailler Alexis de haut en bas. Même dans cette tenue il restait sexy, quand ils nous virent ils accoururent joyeusement vers nous pour nous embrasser et câliner. Ils s'arrêtent et Cassandre dit à son cousin.

- Appelle les autres pour qu'on commence avant de se mettre en marche.

Alexis poussa un hurlement qui vibra dans mes oreilles, me faisant un peu mal. Il me regarda me fit un clin d'oeil et partit se positionner à côté de son alfa après m'avoir fait quelques papouilles dans les cheveux. Un silence s'installa mais pas longtemps car de nouveau la porte s'ouvrit laissant apparaître une quarantaine de jeunes qui s'empressaient de prendre place aux tables. Les derniers arrivés restèrent debout, tous regardèrent leur alfa et Omega dans les yeux en attendant qu'eux ne prennent la parole ce qui ne tarda pas. Cassandre toussa pour attirer l'attention de tout le monde et dit.

- Très bien, je vois que les chefs des meutes leurs seconds et les chefs vampires sont là. Nous allons donc pouvoir commencer la stratégie pour la grande guerre qui débute dans seulement trois heures.

Je restai muet et écoutai moi aussi, mon corps tremblait de peur mais aussi d'excitation.

PDV Cassandre

- Comment vous le savez, ce soir nous devrons combattre pour faire changer les choses, nous devrons livrer bataille au risque de notre vie pour pouvoir vivre libre, pour pouvoir aimer qui nous le souhaitons, pour pouvoir mélanger nos espèces sans avoir peur des répercutions allant jusqu'à la mort.

Je pris un temps de pause, et regardais l'Assemblée qui me faisait face, je voyais leurs regards d'espoir, de peur, mais aussi de détermination. Je laissais mon Omega continuer, mon cousin prit la parole.

- c'est une bataille où nous devrons donner la mort pour ne pas mourir, si vous voulez encore partir vous en avez le droit. Mais si vous pensez que ce que vous défendez est important à vos yeux alors ranger vous à nos côtés et battez-vous pour vos libertés.

Je croisai le regard de mon cousin et lui souris, je lui pris la main et la serra fort, nous allions devoir gérer cette guerre, nous allions devoir les protéger et les mener à la victoire. Chaque perte sera de notre faute mais il nous fallait être fort. Je regardai de nouveau toutes les personnes présentes dans la pièce et cria.

- À notre liberté.

Je me tournai vers nos deux vampires et leurs indiquant de venir nous rejoindre. Une fois fait je pris de nouveau la parole pour expliquer.

- Voici les meneurs vampires, nous serons séparés en quatre groupes mixtes, alors peu importe que vous soyez vampires ou loup-garou vous devez suivre les instructions de vos meneurs. Bien maintenant passons à la stratégie que nous allons utiliser pour cette guerre.

"Elipse de la stratégie "

Le moment était venue de partir, nous étions tous près à nous défendre et à protéger notre liberté. Mais malgré ça j'avais peur, peur de perdre les miens, peur de mourir mais surtout peur de perdre ma belle vampire. Après 30 minutes de marche nous arrivons sur une grande plaine, je donnai le signal et les jeunes se mirent en position de combat et se séparent en quatre groupes. La tension montait petit à petit, certains jeunes tremblaient d'autres pleuraient déjà. L'interminable attente fut interrompue par l'arrivée de l'armée ennemie, qui se plaçait Audi en position d'attaque, à première vue ils étaient plus nombreux que nous mais je n'avais pas peur car nous avions quelques choses qu'ils ne pourraient jamais avoir. Nous avions le mélange des espèces et donc des techniques de combat et autres. Le chef ennemi s'avança vers moi alors j'entrepris de faire de même vers lui, pendant la marche, plein de questions se bousculaient dans ma tête mais une seule certitude nous ne nous inclinerons pas devant eux. L'homme me regarda souris méchamment et me cracha.

- C'était donc doit, l'idiotie qui a embrigadé mes enfants dans ta stupide guerre pourrie car tu voulais te rebeller.

- Je n'ai forcé personne à me rejoindre, cette guerre est légitime et inévitable. Nous allons nous battre pour notre liberté.

L'homme leva le bras et dit.

- C'est mon seul avertissement, rendez-vous et vous ne mourrez pas.

Pour seule réponse une flèche vînt lui transpercer la poitrine. Je me tournai donc vers mes soldats et vit un jeune homme en pleurs qui tenait dans sa main l'arc. Le jeune regarda l'homme tomber au sol en lui disant.

- Je l'aimais papa et pourtant tu l'as tué alors nous nous battrons pour notre avenir.

C'est sur ces belles paroles que l'assaut fit donner au bruit d'une corne buse. La bataille venait de commencer et aucun camps ne capituleraient.  Je me jetai dans la bataille avec mon groupe comme le prévoyait le plan, nous nous transformions et nous jetions sur les soldats adversaires. Je n'avais plus aucun contact avec les autres groupes ce qui me faisait peur mais je n'avais pas le temps de m'attarder dessus. Je déchiquetais des membres après membres, les corps sans vie tombaient au sol dans une mare rougeâtre de sang épais et puant.

chaud et froidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant