La petite déesse tome 2 | Percy Jackson (TERMINÉE)

Chapitre 2 : La lettre de Chiron

Je fermai la porte derrière moi et saluai mon père qui préparait le souper. 

-Alors comment ça a été avec Percy ? Me demanda-t-il en m'embrassant sur la joue.

-Bien, on a parlé de la colonie et de notre scolarité. Lui répondis-je depuis ma chambre en lâchant mon sac à dos au sol.

-Ah, au faîte, tu as reçu une lettre de la colonie. Me dit-il d'une voix détachée, sachant parfaitement que je l'attendais avec impatience. 

-Ça doit être Nico ! M'exclamais-je en sortant précipitamment de ma chambre.

J'attrapai un ouvre lettre et arracha des mains la lettre que me tendait mon père avec un sourire aux lèvres. Je me jetai sur le sofa et déchirai l'enveloppe avec impatience. Je lâchai un soupir quelques secondes plus tard, en comprenant que ce n'était pas mon grand frère.

-Ce n'est pas lui ? Me demanda mon père avec un regard navré.

-Nah, c'est Chiron...

Je me plongeai dans la lecture de la lettre et fronçai les sourcils. 

-Chiron me demande de rentrer à la colonie...Dis-je en regardant mon père.

-Pourquoi ? Tu lui manques ? Rigola-t-il.

-Nan, il dit qu'il y a eu beaucoup de disparitions de sang-mêlé et d'attaques de monstres, et qu'il serait préférable que je vienne à la colonie pour le reste de l'année, ou du moins jusqu'à temps qu'il trouve la cause de tout ça.

Je baissai ma main et soupirai. Pourquoi fallait-il toujours qu'il y ait quelque chose qui aille mal ?

-Il te croit en danger ? Du moins, plus en danger ?

J'hochai la tête, le regard fixé sur la lettre.

-Quand veut-il que tu rentres ? Continua mon père en me tendant une assiette de spaghettis. 

-Le plus tôt sera le mieux. Dis-je en lisant mot pour mot ce que Chiron avait marqué.

-Ah.

Je soupirai et pris une bouchée de mon repas. J'imagine que Percy allait recevoir la sienne aussi, et qu'au moins nous serions ensemble... 

Je finis de manger et avec un soupir, mon père me dit que si Chiron me croyait en danger, il fallait le prendre au sérieux et qu'il serait mieux pour moi de partir le lendemain. J'allai donc préparer mes bagages, ceux que j'avais défaits 6 mois plus tôt. J'ajoutai, en plus de l'habituel, de nouveaux vêtements, des cadeaux pour mes amis que je comptais offrir à notre retour à la colonie et des photos que j'avais pris ces 6 derniers mois avec mes amis et mon père. 

Je refermai mon sac et soufflai. 

-Au moins cette fois, tu pourras parler à ton père de tes aventures à la colonie, me dit Tigron en entrant, son ronronnement me venant aux oreilles. 

J'hochai la tête en récapitulant dans ma tête tout ce dont j'avais besoin et que je n'avais peut-être pas empaqueté.

-Tu as oublié mon petit jouet. Dit Tigron en s'installant sur mon lit.

J'éclatai de rire. Par pure fantaisie, j'avais acheté à mon tigre, une grosse balle pour chiens. Je lui avais alors lancée pour le taquiner, certaine qu'il allait rester assis à me regarder en soupirant, mais il était partie jouer avec. Pendant des heures. J'attrapai donc là-bas-balle de mon toutou et l'encastra dans mon énorme sac à dos.

-C'est bon ? Dis-je en riant.

Il hocha la tête.

Parfait ! J'étais prête pour affronter le lendemain !