Chapitre 8: Brisée

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« Brisée »


Alors que je suis avec Théo, j'aperçois Jayce. De loin je remarque qu'il est bourré.

Moi: Je reviens dans deux minutes.

Théo me fait un signe de la tête.
Je m'éloigne de lui et rejoins Jayce.

Moi: Ça fait a peine 50 minutes que la fête a commencée et t'es complètement bourré ?

Jayce: Ouais... T'as vu ça... Toi aussi tu devrais t'amuser. Et regarde ! Une rose...

Il s'approche du rosier et arrache la rose. Il me la tend. Je rigole légèrement.

Moi: T'es vraiment bourré Jayce.

Jayce: Oui... Mais ce que je vais te dire c'est vrai. Ou pas. De toute façon je vais pas m'en souvenir alors... Il faut... que tu tournes la page Shannon. Ne réfléchis pas. Avances. Affrontes le danger. Sinon tu vas finir par mourir de l'intérieur. Tu n'as pas le choix que d'avancer... Il faut juste savoir quand... Et pour toi... C'est un peu long.
Alors... Prend cette rose comme un symbole. Une étape... à franchir.
Soit tu attends qu'elle fane pour te lancer. Soit tu la jettes maintenant et tu t'amuses, tu fais le pas et tu avances.

Moi: Mais quelle belle philosophie ! Je comprend pourquoi tu as de bonnes notes.
Dis-je en riant.

Il rigole à son tour et s'éloigne.
Je reste figée, à regarder la rose.
Je ne me sens pas très bien, d'un coup.
Comme si ces parole m'avaient percer à jour, en me troublant et transperçant mon coeur déjà bien fragile et secoué par tant d'émotions.
Je marche et retourne à l'intérieur de la maison.
Dans l'entrée, je bouscule quelqu'un.

Moi: Désolé. J'ai pas fais attention.

?: Ce n'est rien.
Dit-il avec un grand sourire.

D'accord. Ce gars est bizarre. Je l'ai déjà vu. Il me fixait étrangement tout à l'heure, quand je suis arrivé.

Je n'y fais pas attention et sors de la maison. Les paroles de Jayce tournent en boucle dans ma tête.

Mais je sens qu'on me suit.
Ce n'est pas ce gars bizarre. Impossible.

Je me retourne.

Théo: La fête c'est de ce côté.
Dit-Il avec un petit sourire.

Moi: Je sais. Pourquoi tu me surveilles ?

Théo: Je te surveilles pas. C'est juste que j'ai vu ton pote te parler et tu faisais une tête bizarre.

Moi: C'est juste... ce qu'il a dit.

Théo: Il était bourré tu sais. Fais pas gaffe. Quoi qu'il ai dit.

Nous marchons dans un petit chemin, près de la forêt. 

Moi: Je sais. Mais il a raison. Sur un point.

Théo: Lequel ?

Moi: Je dois tourner la page. Je dois avancer. Malgré ce qu'il s'est passé.

Théo: Sans être indiscret. Il s'est passé quoi ?

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