Chapitre 37: Pressentiment

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« Un étrange pressentiment »

Une semaine et demie passe après mon opération et ce fameux baiser avec Théo...
Celui-ci est venu me voir une après-midi, comme le soir ce sont généralement mes amis et mon père qui viennent. Évidemment, je n'ai fais que dormir. Mais dormir contre lui... C'est beaucoup mieux...
J'ai aussi dessiner ( ou écris, je ne sais plus trop) tard dans la nuit, comme si je me sentais obliger. D'ailleurs je n'ai pas regarder la feuille en question.

( Et ne parlons pas de l'espèce d'étrange pressentiment que j'ai depuis ces derniers jours !)

Enfin bref, aujourd'hui je rentre enfin à la maison ! Adieu l'hôpital ! Bye bye les souvenirs affreux !

Je m'habille lentement pour ne pas me faire mal et sors de la chambre avec mon sac.

Moi: On peux y aller.

Mon père: Allons-y. Et en rentrant, tu te reposes.

Moi: J'ai dormis pendant plus d'une semaine ! Je pense que c'est suffisant.

Mon père: Même. Tu ne fais pas d'efforts physique. Pas de skate, pas de footing. Tu restes assise.

Moi: D'accord d'accord.

Nous arrivons dans le hall quand la fameuse infirmière nous rejoint.

Infirmière: J'espère que tout ira bien.

Mon père: Oui.

Infirmière: J'aurais juste une question pour Shannon.

Moi: J'écoute.

Infirmière: Tu prends toujours tes médicaments ? Contre le stress ? Les insomnies ?

Moi: Hum... Non. J'en prends plus.

Infirmière: J'espère, car si tu continues a en prendre tu risques de devenir dépendante.

Moi: Je sais.

Pour vous la faire courte. Après l'accident, j'avais des séances chez le psy et des médicaments prescrits pour calmer mes cauchemars, crises d'angoisses et insomnies.
Je devais arrêter une semaine après la rentré... Nous voilà loin de celle-ci et toujours une boîte de médocs dans le tiroir de ma commode. Et ça, personne ne le sait.

Nous sourions à l'infirmière avant de sortir.
Espérons que mon père me questionne pas là-dessus ! Si il voit que j'ai menti je suis morte.
Mais... Y'a aucune raison qu'il le découvre, je fais attention, et je me shoote pas non plus.
Bref...

Après le trajet, je souris en entrant dans la maison.

Moi: Enfin chez soi !

Mon père rigole légèrement. Je rigole à mon tour.
Il entre dans la cuisine alors que je monte à l'étage avec mon sac.
Je le dépose sur le lit, l'ouvre et y retire une bouteille d'eau. Je m'approche ensuite de mon miroir, je suis très très pâle. C'est juste magnifique ! Mais bon... Il faut quand même que j'aille voir Théo dans cet état.

( Heureusement que celui-ci n'a fait aucune remarque à l'hôpital ! Je l'aurais étouffé avec mon oreiller !)

J'inspire profondément devant mon miroir. Tenant les bouts de mes manches avec mes doigts, plaquant le tissu contre mes paumes. Je me sens stressé. Oui oui. Stressé. Après notre baiser, il n'est venu qu'une seule fois et on s'est serré l'un contre l'autre, je dormais pendant qu'il caressait mes cheveux. Il a embrasser mon front avant de partir. Mais on a pas parler de ce baiser... Ni même si on était vraiment ensemble.

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