Chapitre 62: Beacon Hills

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«   Beacon Hills »

Nous sommes l'un contre l'autre, allongés sous la couverture, en sous-vêtements (je préfère préciser). Lui caresse mon épaule alors que je caresse son torse.
Nous restons silencieux un long moment, profitant de ce moment.
Puis je lève le regard vers lui pour le contempler de nouveau.

Théo: C'était... Bien...?

Je rigole légèrement.

Théo: Eh ! Je sais pas moi ! J'étais peut-être totalement nul...!

Moi: T'étais pas nul... C'était bien...

Il sourit avant d'embrasser mon front.

Théo: Bien comment...?

Moi: Très bien...! Et inattendu je dois dire...

Théo: Si inattendu que ça alors qu'on est très très attiré l'un vers l'autre depuis un petit bout de temps...?

Je hoche timidement la tête.

Moi: Tu n'imagines pas à quel point ce que tu as dis me touche Théo... Sérieusement je ne pensais pas du tout que tu dirais ça un jour...
Tu me surprendras toujours pas vrai...?

Théo: Faut croire...
Réponds-t-il avec un sourire en coin.

Je m'esclaffe avant d'embrasser délicatement sa joue.
Nous profitons de ce doux moment, peau contre peau, et rêvassons de notre amour l'un envers l'autre, comme si nous étions sur un petit nuage, loin de tout.

Théo profite de ce calme pour revenir sur la conversation qui à précédé ce fameux moment torride.

Théo: J'ai toujours pas changé d'avis tu sais...

Moi: Je sais... Tu es incroyablement borné...

Théo: Ça peut paraître extraordinaire que je veuille protéger quelqu'un, mais c'est pourtant vrai... Je veux te protéger...

Il me regarde intensément, comme personne d'autre ne m'a regardé auparavant. Ses yeux verts scrutent chaque parcelle de mon visage, de mon expression.

Mais céder n'est pas tellement mon genre non plus. Même si avec lui c'est différent...
Là, il me demande de laisser mes amis et la meute devant un possible énorme danger;
suis-je censée accepter si facilement comme si je m'en fichais de toutes les prémonitions que j'ai eu à propos de cette éclipse ? Non.

Moi: Je suis d'accord... Mais si quelqu'un à le moindre problème on y va, peu importe si on est en plein milieu de la nuit.

Théo: Oh. Et si l'envie nous reprend de coucher ensemble ?

Très cash. Je lève les yeux aux ciel.

Moi: Et bien on arrêtera. Et tu sais qu'on peut très bien passer un bon moment sans ça.

Théo: Je sais je sais ! Je ne pense pas qu'à ça eh !

J'éclate de rire.

Théo: Et ça te fait rire ?

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