Chapitre 55: Quelqu'un va mourir

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« Quelqu'un va mourir »


Nous arrivons chez l'alpha et entrons sans toquer. Théo et moi tenons Nate qui hurle de douleur.

Nate: Je veux pas mourir comme ça... Alors bougez vous...!

Jonathan: C'est quoi ce bordel ?!

Nate: Oh rien... Une soirée normale...! Quelqu'un pisse le sang...! On commence à avoir l'habitude...!

Jonathan: Je vais m'occuper de toi. Dit-il en prenant son bras pour le mettre sur ses épaules.

Je le regarde s'éloigner avec Nate dans une autre pièce tandis que Steven en sort.

Steven: Il s'est passé quoi ?!Et pourquoi il est là lui ?!

Moi: Steven calme toi il n'y est pour rien !

Steven: Je m'en fiche il doit pas t'approcher ! Je vais le tuer !

Il se jette sur Théo et le frappe.

Moi: STEVEN ! ARRETES !

Alors que Théo tombe au sol, ne voulant pas riposter, je me précipite vers lui pour m'interposer devant mon frère qui à sans nul doute perdu la raison ! Putain mais c'est une manie de blesser les autres ?! Pourquoi toujours vouloir tuer aussi ?!

Moi: Arrêtes !! T'es complètement malade !

Steven: Il doit rester loin de toi !!

Moi: Pourquoi ?! Parce que tu ne veux pas qu'il me touche ?! Parce-qu'il n'est pas fait pour moi ?!

Steven: Ouais !

Moi: c'est pas toi qui choisi !

Steven: Tu mérites quelqu'un de mieux !

Je ne dis rien pendant quelques secondes.

Moi: La ferme. J'ai deja eu ce discours. Alors va voir ton meilleur ami au lieu de me casser les pieds !

Il soupire et disparait dans l'autre pièce. 
Théo se relève.

Théo: Putain...

Moi: Ca va ?

Théo: Oui, il a juste un sacré crochet du droit.

Moi: Je suis vraiment désolé, mon frère est un con...

Théo: Aux dernieres nouvelles t'as dis que je l'étais aussi.

Moi: Mouais, c'est vrai.

Théo: Et en plus Nate a fait un beau speech.

Moi: De ?

Théo: Sur le fait que t'as rien à faire avec moi, que tu as besoin de quelqu'un de bien, blablabla.

Moi: Oh... T'as entendu...

Théo: Oui, tu devrais réfléchir avant que ça aille trop loin.

Moi: De quoi...?

Théo: D'après eux je suis le mal incarné, attention !

Moi: C'est faux.

Théo: Tu peux pas le prouver.

Il s'approche et caresse doucement ma joue.

Théo: Et peut-être que tu mérites mieux que quelqu'un comme moi...

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