Chapitre 3 - Réponses.

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J'étais dans le salon entrain de remplir mes dossiers d'inscription quand la porte de l'appartement s'ouvrit sur mon frère.

« Qu'est-ce que tu fais ? Me demanda-t-il en s'asseyant à côté de moi.

- Je remplis les dossiers pour les lycées.

- Tu vas vraiment tenter Rakuzan ?

- Oui pourquoi ?

- C'est dur d'y entrer et ce n'est pas donné.

- J'aurais peut-être le droit à une bourse d'étude.

- Ouais on verra bien. Ça ne te dérange pas d'être dans le même lycée que lui ?

- Un peu, mais en même temps j'ai envie de lui prouver qu'il à tort, que je peux aussi rentrer à Rakuzan. Et puis, le lycée est tellement grand que je ne le croiserais pas forcément.

- Dac, bonne chance alors.

- Merci. »

Mon frère partit du salon tandis que je finis de remplir les dossiers, il ne manquera plus que la signature de ma mère.

*

Les jours défilent et j'attends toujours les réponses. Pour éviter d'y penser de trop je décide de partir faire un tour en ville. Je prends une veste et mes écouteurs et pars vers le parc où se trouve le terrain de streetball. Une fois arrivée je vis des jeunes jouer au basket. Je souris, ça me rappelle les fois où je jouais avec mon frère, Satsuki toujours à nos côtés, on était un trio inséparable. Je continue ma route, oubliant complètement ce qui m'entoure, repensant aux souvenirs de mon enfance. J'avais tellement la tête dans les nuages que je ne vis pas la personne devant moi et lui rentra dedans. Je m'excuse et continue mon chemin, cette fois en regardant droit devant. J'aurais mieux fait de continuer à regarder mes pieds. La maison d'Akashi, ou plutôt son immense propriété, était juste là. J'avais marché aussi longtemps ? Je m'arrête et l'observe discrètement, immense, magnifique, imposante, s'il fallait trois mots pour qualifier cette demeure c'était bien ces trois là. Je repris mes esprits et rentra chez moi. En poussant la porte j'aperçus trois lettres sur la table du salon.

« Nous avons attendu que les trois arrivent pour te les donner, m'informa ma mère.

- J'avais peur qu'elles n'arrivent jamais, lui répondis-je soulagée.

- Vas-y ouvre les. »

Je pris les lettres. Mais ne fis rien. Pourquoi avais-je aussi peur de les ouvrir ? Il y avait forcément une réponse positive, non ?

« Dépêches Milia.

-Ça va calmes toi Daiki. »

J'ouvris celle de Kaijo. Refusée. J'étais un peu déçue mais je m'en doutais. Celle de Seirin. Acceptée. Je souris. Celle de Rakuzan. Je souffle un bon coup. Acceptée sous conditions. J'ouvre grand les yeux, étonnée, je laisse tomber les deux autres lettres et relus plusieurs fois celle de Rakuzan : « Nous avons l'honneur de vous annoncer que vous êtes acceptée au lycée Rakuzan sous conditions. » Je n'en reviens pas, avec un immense sourire je tends la lettre à ma mère.

« Je suis acceptée à Rakuzan sous conditions.

- Cool.

- T'as l'air tellement heureux pour moi Daiki, ça fait plaisir.

- De rien, me répondit-il en souriant.

- C'est super ma chérie, on va regarder les conditions. »

Ma mère lu la deuxième feuille jointe. « L'élève Aomine Milia sera acceptée au lycée Rakuzan sous condition d'obtenir une note supérieure à 80/100 à l'examen de milieu d'année de l'établissement. Une bourse d'étude partielle lui sera accordée si la note obtenue est supérieure à 95/100. Une bourse d'étude complète lui sera accordée si la note est de 100/100. » Je ne pensai qu'à une chose :

« Adieu Rakuzan.

- Ne dit pas ça Milia, tu peux y arriver.

- Maman c'est Rakuzan, déjà que j'ai galéré pour entrer à Tōō alors Rakuzan, c'est mort. Faut croire qu'il avait encore raison.

- Justement, tu ne voulais pas lui prouver qu'il avait tort ? Intervient mon frère.

- Si, mais là...

- De qui parlez-vous ? demanda ma mère.

- Akashi.

- Ton ami du collège ?

- Je le déteste.

- Vous vous entendiez bien pourtant non ?

- Ouais avant.

- Si tu veux rentrer à Rakuzan Milia, il faut que tu essayes, si tu réussis tant mieux, si tu échoues tant pis. Le plus important c'est d'essayer et de le faire pour toi, pas pour les autres. Et dis toi qu'au pire tu pourras aller à Seirin » Me réconforta ma mère.

Je réfléchis un instant. Elle a raison, mais pourquoi je tiens tant que ça à aller à Rakuzan ? Pour lui prouver qu'il a tort ? Parce que j'en ai envie ? Si j'ai une motivation, est-ce que ça m'aidera à réussir cet examen ?

« Ok, je vais passer l'examen.

- Je suis sûr que tu vas y arriver, m'encouragea mon frère.

- Merci Daiki. Tu m'aideras à réviser ?

- Bien essayé mais non.

- Dommage, qui ne tente rien n'a rien, lui répondis-je en lui faisant en clin d'œil.

- Déjà qu'il fait le strict minimum niveau étude pour lui alors, ma pauvre Milia, avant qu'il t'aide il aura reprit ses entraînements de basket.

- Maman ! » Gronda mon frère.

Aomine MiliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant