Chapitre 23 - Demi-finales.

954 52 2
                                    

Plusieurs jours sont passés depuis le début de la Winter Cup. Les meilleures équipes s'imposent dans la compétition espérant se qualifier pour la finale. Aujourd'hui, deux matchs vont avoir lieu. Le premier match opposant Rakuzan à Shūtoku, et le deuxième, Seirin contre Kaijō. Les gagnants seront les finalistes. Je n'étais pas anxieuse pour Rakuzan, ou plutôt pour Seijūrō. J'étais persuadée qu'il allait gagner ce match.

J'attendais actuellement mon petit ami chez moi. Et celui-ci ne tarda pas à arriver. Je le fis entrer le temps de partir prévenir mon frère de mon départ. Mais avant cela, Seijūrō me donna quelque chose, un t-shirt. Le t-shirt de l'équipe de basket de Rakuzan. Je partis le mettre dans ma chambre puis je partis prévenir mon frère.

*

Tout comme Tōō, l'équipe de Rakuzan se rendait en bus au gymnase. Et c'est assise à côté de Seijūrō, que je faisais le voyage. J'avais posé ma tête sur son épaule, trouvant le trajet long. Je le regarde alors, lui non plus n'avait pas l'air anxieux. Je le dévisage également, il avait coupé ses cheveux en même temps qu'avoir blessé Kagami avec les ciseaux de Midorima. J'avance ma main jusqu'à son visage, attrapant doucement les mèches de ses cheveux désormais plus courts. A mon contact, il tourna sa tête vers moi.

« Qu'est-ce qu'il y a Milia ?

- Tu t'es coupé les cheveux.

- Oui.

- Avec les ciseaux de Midorima.

- ...

- Seij...

- Arrêtes Milia. Nous n'avons pas à reparler de ça. Ce qui est fait est fait.

- Tu regrettes de l'avoir blessé ?

- Tu regrettes d'avoir frappé le gars à Tōō ? me demanda-t-il subitement.

- Ce n'est pas la même chose. Je l'ai frappé parce qu'il m'énervait, il s'amusait à me rabaisser. Toi, tu lui as balancé tes ciseaux à la figure parce qu'il ne t'as pas obéit.

- Tu veux vraiment qu'on en reparle ? Qu'on se dispute à cause de ça ?

- Non, je veux juste que tu arrêtes d'être violent quand quelqu'un s'oppose à toi.

- Est-ce que tu as peur de moi ?

- Comment ça ?

- Est-ce que tu as peur que je sois violent avec toi ?

- Non.

- Alors le sujet est clos. »

Je relève la tête, regardant désormais par la fenêtre. Il est vrai que j'ai tenu tête à Seijūrō plus d'une fois. Et pourtant, il ne m'a jamais rien dit, jamais rien fait. Mais est-ce que cela excuse son comportement violent avec les autres ? C'est une réponse qui demeurera toujours sans réponse. De ce côté, je suis complètement perdue. Au départ, je détestais ce côté de sa personnalité. Mais, plus je le connais, plus je passe du temps avec lui, et plus je commence à admirer cette partie de son caractère. Il peut manipuler qui il veut, tout le monde le respect, personne ne s'oppose à lui sous crainte de s'attirer ses foudres. Il est incroyable. Mais je ne dois pas oublier que cela pas être dangereux. Seijūrō est vraiment quelqu'un de très difficile à cerner. Mais une chose est sûre, sa deuxième personnalité est tout aussi attirante que la première.

*

Nous venions d'arriver devant le grand bâtiment de la Winter Cup, les joueurs se rassemblaient autour du coach. Nous attentions Hayama qui avait perdu son portable dans le bus. Il cherchait partout, ne le trouvant pas. J'aimerais bien qu'il se dépêche, il fait froid dehors. Alors que j'allais aller chercher cet abruti lui disant de se dépêcher car je commençais à gelé, je sentis une veste se poser sur mes épaules. Seijūrō venait de me donner sa veste de son uniforme de basket. Je le remercie d'un sourire et Hayama arriva avec son portable dans les mains. Enfin. Le capitaine de l'équipe prit la tête du groupe pour emmener tout le monde dans les vestiaires. J'attendis à l'extérieur. Mais trouvant le temps long, je décide d'aller m'acheter quelque chose à boire avant le match.

Aomine MiliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant